Avery.

J'appuyais sur la touche 'répondre' et le collai contre mon oreille, après quelques hésitations.

- Oui?

- Bonjour Niall, je voulais savoir si je peux venir chez toi pour les cours que tu me donnes normalement, dit-elle, hésitante. Quelque chose clochait clairement dans sa voix.

J'hochai lentement la tête, mais me rappelai qu'elle ne pouvait pas me voir, je chuchotais alors un léger «oui». Un cognement retentit à ma porte, j'allai donc l'ouvrir et vis Avery, je raccrochai donc.

•••

Il était maintenant près de vingt-deux heures trente et nous faisions seulement parler.

- Pourquoi agis-tu violemment parfois?, me questionna-t-elle en me lançant un doux regard, ne voulant sûrement pas que je me brusque.

Mes mains commençait littéralement à trembler. Devrais-je lui dire? C'est impossible faire un choix entre ces deux options. D'un sens, je peux lui dire et elle le gardera pour elle, mais elle pourrait aussi retourner cela sur moi, m'humilier. Après tout, je ne risques rien. Personne ne m'aime.

- J'ai une maladie, je soupirai, le trouble de la personnalité borderline. Dis-je en ressentant une énorme douleur dans le coeur, comme la sensation d'un poignard.

Elle se redressa immédiatement sur mon lit, s'assoyant. Elle ne savait certainement pas ce que cela était, j'allai alors sur internet puis recherchai des informations sur ma maladie avant de lui passer mon téléphone. De mon regard, je détaillais sa réaction, positive ou négative. Une lueur de tristesse se forma dans ses yeux.

- Je.. Je suis tellement désolée, Niall, s'excusa-t-elle, les larmes aux yeux.

- Je ne veux pas de ta pitié, crachais-je méchamment.

Je ne veux pas revoir de la pitié de quiconque. Et encore moins celle venant d'elle. Tout le monde ressent ce sentiment face à mon égard, tout le monde me répète la même putain de phrase : Je suis tellement désolé pour toi, ou encore: Tu ne mérites pas cette maladie, tu es un homme trop bien pour cela. J'en ai simplement marre de me faire traiter autrement à cause de cette merde. Cette merde qui détruit ma vie, mon existence, celle qui me force à être différent alors que je ne le veux pas.

Elle baissa la tête lentement, et je me levai rapidement, prenant un sac puis mon ballon de soccer puis de l'argent. La laissant en plan dans ma chambre, je sortis à l'extérieur en claquant la porte d'entrée. J'arrêtais rapidement au dépanneur acheter quelque chose à boire puis marchai dans la grande ville de Washington à la recherche d'un petit stade, beaucoup plus petit que le
Robert F. Kennedy Memorial Stadium, puisque ce dernier était verrouillé cette nuit. J'arrivais finalement à ce stade. Celui où lequel j'ai rencontré Avery pour la première fois, là où elle a commencé à gâcher ma vie. Même si d'affreux souvenir était gravés ici, j'y tenais. Beaucoup de beaux moments y étaient gravés, comme le jour où j'ai rencontré Louis pour la première fois-ci, jouant seul au soccer.

Les énormes lampadaires éclairaient fortement cet endroit, j'étais seul. J'allai déposer mon sac sur un banc qui était situé dans les gradins. Je retirai ensuite le ballon noir et blanc de mon sac et le lança sur le sol. Je m'amusais à lancer le ballon dans les buts, rassemblant toutes mes forces. Et puis j'allais le chercher à la course avant de rejeter le ballon dans l'autre but à l'aide de mon pied. J'aime tellement ce sport, il est une distraction à mes yeux. Ma préférée.

Tandis que je pris place dans les gradins, des applaudissement se firent entendre. Je tournai la tête, ces bruits m'ayant fait une peur terrible. Avery, voici l'intrus. Je levai les yeux au ciel tandis qu'elle prit place, elle aussi, à mes côtés. Nous observâmes les étoiles silencieusement.

- Je ne le dirai à personne, murmura-t-elle, après quelques minutes de silence agréable.

- Promis? , demandais-je en la regardant.

Elle tourna aussi son regard vers le mien, m'observant. Ses lèvres s'entrouvrirent, mais elle poussa un fort hurlement quand les lumières se fermèrent d'un coup, lui faisant sûrement manquer un battement de coeur. Je commençai à rigoler doucement tandis qu'elle s'accrochait fortement à moi. Les lumières de ce stade se fermaient normalement vers minuit et quinze et se rouvraient vers une heure du matin afin d'économiser un minimum d'électricité.

- Pourquoi rigoles-tu? , hurla-t-elle en frappant mon torse, me repoussant.

- Tu es tellement inconsciente de ce qu'il se passe dans ce stade, rigolai-je.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici? , questionna-t-elle, une lueur de terreur dans sa voix.

- Il y a des rumeurs, elles disent qu'à chaque fois que les lumières se ferment, un meurtre est commis, ici, contais-je, en riant intérieurement d'elle.

- Sal con! Alors pourquoi rigoles-tu si tu vas probablement mourir? , hurla-t-elle, probablement fâchée.

- Je n'ai pas peur de la mort, dis-je plus sérieusement.

Je ressentais de la panique en elle. Elle paniquait complètement dû à ce mensonge. Trouvant ça amusant, je quittai rapidement le banc, la laissant seule.

- Niall? Où es-tu? , m'appela-t-elle en se levant du siège, enfin c'est ce que je crus puisque j'entendais des pas. Je vis une ombre passer devant moi, je souris donc, sachant qu'elle était complètement paniquée. J'attrapais son poignet et la retournai vers moi. Elle se blottis immédiatement dans mes bras, tremblant légèrement.

- Je blaguais, dis-je en l'enlaçant dans mes bras.

- Pauvre idiot, murmura-t-elle ces injures dans sa barbe.

Elle me serra encore plus fort dans ses bras et j'en fis ainsi.

- Promis, jura-t-elle.

Bordel, je m'attache à elle.

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Hey, Avery découvre enfin la maladie de Niall.
Désoler pour les erreurs.

Pour les prochains chapitres, je vais un peu avancer des chapitres afin qu'ils tombent sur de bonnes dates avec mes horaires de fêtes.
Voici l'horaire des prochain chapitre :
15 -> 19 décembre.
16 ->25 ou 26 décembre.
17-> 1 ou 2 janvier.
Désoler si j'ai mis deux date, c'est seulement que j'ai seulement reçu la date d'un party...

Comment avez-vous trouvé ce chapitre ?

Lots of love xx

SwitchOù les histoires vivent. Découvrez maintenant