Chapitre 47

Depuis le début
                                    

- Il tient à toi ma Puce.

Je cligne des yeux en hochant la tête pour lui dire que je le sais. David semble fier de lui. Et je le suis aussi de lui. Il est tellement parfait que mes parents ne peuvent rien lui reprocher, même s'ils cherchent encore à nous tester.

Nous disons au revoir à mes parents avant de fermer la porte, mais pas à mon frère qui est déjà enfermé depuis plusieurs heures dans sa chambre.

Je me pose alors sur le lit. David me retrouve en m'embrassant. Sa langue rencontre rapidement la mienne quand j'entrouvre mes lèvres. Elles dansent un ballet comme dépendantes l'une de l'autre.

Je passe mes mains dans le dos de David, tandis qu'il me fait basculer en arrière tout en me caressant les cheveux qu'il vient de me détacher. Nous commençons à nous caresser un peu avant d'exploser de rire.

Nous avons la même image en tête : mes parents en train de nous écouter derrière le mur. Cela pourrait devenir gênant demain, surtout qu'ils nous ont déjà vu dans des positions quoi que un peu bizarre.

David roule à côté de moi avant de me faire passer sous la couverture. Nous nous embrassons une dernière fois avant que je me pose sur lui. J'essaye de m'endormir, mais quelque chose me perturbe. Je me redresse alors et lui demande de se mettre torse nu. Il explose de rire, mais s'exécute. Je m'endors alors contre son torse complétement nu en posant mes mains dessus, tandis qu'il me caresse le dos et les cheveux.

Je sens qu'il me frappe violemment dans le dos. Je sens une douleur au niveau du sexe comme si quelque chose est en train de me transpercer. Je hurle de toutes mes forces en me débattant. Mais l'on continue à me frapper. On me maintient pour m'obliger à continuer de subir cela.

Les larmes commencent à me monter aux yeux. J'ai envie de les fermer, mais à chaque fois, quelque chose vient me frapper violemment le visage. Je n'arrive plus à bouger après de longues minutes de souffrance. Malgré tout, ma bouche continue de s'ouvrir pour hurler.

- Alexie, Mon Ange, me dit une voix rassurante.

- Ne l'approchez pas ! Hurle la voix de mon père. Vous avez vu ce que vous avez fait.

J'ouvre alors les yeux terrifiés. Je suis complétement perdue. Je vois David et mes parents dans la chambre. Ils se disputent. David s'éloigne de moi quand l'on le menace, mais je vois bien qu'il panique et je ne peux pas le rassurer.

A cet instant, alors que je ne contrôle plus rien de mon corps, je sais très bien qu'il n'y a que David qui peut m'aider. Il a toujours sur comment me tirer de ces mauvais moments, me rassurer.

Quand ma mère essaye de m'approcher, je bascule en arrière en lâchant la couverture qui protégeait mon corps. Je me recroqueville sur moi-même dans un coin de la pièce. Je ferme les yeux, mais j'ai l'impression de revivre un cauchemar. Je les ré-ouvre pour tenter de comprendre ce qui se dit autour de moi.

Mes parents engueulent David en disant que me surprendre dans cet état en pleine nuit n'est pas une bonne idée, qu'ils pensent qu'ils avaient raison : que j'aurai dû dormir seule. David essaye de se défendre en regardant mon corps de temps en temps.

Après de longues minutes sans que je ne puisse communiquer et sans qu'il ne puisse m'approcher sans que mes parents râlent, nos regards se croisent alors. Il comprend que je veux qu'il vienne pour m'aider.

Il prend alors un air déterminé pour m'approcher, il repousse mon père avant venir se mettre accroupi devant moi. Il me caresse doucement les bras tandis que mon père s'approche rapidement de nous.

- Alexie, je suis là. Ne t'en fait pas. Personne ne te fera de mal. Me dit-il aussi doucement que possible pour cacher sa colère.

Les larmes commencent à me monter aux yeux, tandis que mon père se moque pour lui dire que c'est malin et qu'il veut bien voir jusqu'où il va.

- Je suis là mon Ange. Tu peux lâcher tout ce que tu as en toi, continue-t-il en ignorant totalement la présence de mes parents. Je ne partirai pas. Et je te le répéterai encore et encore jusqu'à ce que cela soit une évidence pour toi.

Je me détends alors et le prends dans les bras comme pour le rassurer. Il passe alors ses mains dans mon dos et me soulève pour me placer sur le lit. Il passe la couverture sur mon corps tout en me tenant près de lui.

Il regarde alors mon père pour lui dire :

- Alors, on dit quoi maintenant ? Je ferai tout pour elle et cela commence par la comprendre et apprendre à la connaitre.

Mes parents le remercient et retourne dans leur chambre pour nous laisser finir notre nuit. David semble un peu plus détendu quand ils partent, moi aussi.

- Merci Dou, fais-je en l'embrassant tendrement.

Il me rend mon baiser et me demande de me rendormir pour ne pas que je me fatigue pour demain. En effet, mes parents ont prévu un restaurant pour fêter mes dix-huit ans. Cela veut dire que l'on va surement rentrer tard.

Au bout de quelques instants je retourne dans les bras de Morphée - ou de mon chéri.


Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant