Chapitre 20

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« La dépression est une quintessence de la solitude dans ce qu'elle peut avoir de plus cruel » de Tahar Ben Jelloum dans Le Bonheur conjugal.

Je finis de vomir et tombe au sol. Je me recroqueville en plaçant mes genoux contre ma poitrine. J'ai mal à la tête, au ventre et aux jambes. Je n'arrive presque plus à bouger. Je ferme les yeux comme pour essayer de me réveiller.

Le sommeil m'emporte avec quelques difficultés. J'ai l'impression que la douleur s'en va peu à peu. Mon esprit commence à partir dans les nuages. J'essaye d'oublier tout ce qui se trouve autour de moi.

Il commence à me prendre par le bras et m'entraine au fond du bar. Il me transporte jusqu'aux toilettes. Il me pousse dans une cabine. Il m'embrasse et me soulève. Il arrache ma robe et commence à m'obliger à me mettre à genoux. Je me sens sale, je commence à hurler. Mais il défait le bouton de son pantalon et me met son sexe dans ma bouche.

Il me pénètre violemment sans s'arrêter. Il me frappe dès que je fais quelque chose de mal. Il me tire les cheveux et me griffe le visage. Je me débats pour essayer de l'obliger à se retirer, mais c'est un échec. Il est beaucoup plus fort que moi. Il finit par se vider en moi et me fait tout avaler.

Il me soulève alors et me retourne en me calant contre le mur. Je me débats encore une fois, mais il me pénètre.

- Non, je crie avant qu'il mette sa main devant ma bouche.

Quelqu'un me touche. Il me soulève, je commence à me débattre. J'ouvre alors les yeux et mon regard se pose sur le visage de Fred. Il m'observe complétement inquiet. Il me pose sur une chaise et se met à genoux devant moi.

- Alexie ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu as pris quelque chose ?

Je fais non de la tête pour répondre à sa dernière question. Il ne cesse de me regarder comme pour me dire qu'il faut que je parle, que je dois lui expliquer pour le rassurer. Mais je n'y arrive pas.

Je baisse les yeux et commence à jouer avec mes mains. Mais Fred n'est pas très patient. Il me prend les mains pour me les stabiliser. Il répète encore et encore qu'il faut que je lui parle, sinon il risque d'y avoir des conséquences. Il me dit même que David pourrait m'en vouloir et me quitter.

Je commence à pleurer à chaudes larmes sans pouvoir m'arrêter. Je me lève alors pour prendre un peu d'eau. J'en renverse sur mon débardeur, mais aussi sur mon pantalon et sur le sol. Je repose le verre et me retourne vers Fred, qui est assis en tailleur sur le sol. Il me regarde sans rien dire.

- J'ai vomi... Je ne sais pas, je me sentais pas bien... Dis-je en baissant les yeux.

Fred s'approche de moi pour me prendre dans ses bras. Il essaye de me rassurer sans trop de succès. Il me conseille de reprendre des activités pour que j'oublie que David ne sera pas là ce soir. Il m'explique que je suis capable de l'oublier une journée, je l'ai fait pendant deux mois.

Je me dirige vers le lavabo pour me passer de l'eau sur mon visage. Fred me regarde et me dit qu'il reste avec moi toute l'après-midi. N'ayant pas trop le choix, j'accepte en hochant la tête. Je me recoiffe un peu et sort de la salle de bain en manquant de tomber. J'entends alors Fred souffler dans mon dos.

Je descends les escaliers et me dirige vers la bibliothèque pour prendre un livre à lire. Je chercher alors le quatrième tome de la Saga Cinquante nuances de E.L. James. Fred ricane alors dans mon dos et quand je me retourne, il me regarde avec un petit air pervers. J'ai besoin de m'évader et je sais que ce roman est parfais pour cela. J'adore les personnages et l'histoire, tout ce que j'ai besoin actuellement pour sortir de mon quotidien.

Liaison dangereuse 2. Un amour de prof...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant