L'épreuve du Labyrinthe

Chapitre 17

De la lumière passait entre mes paupières, ce n'était pas agréable. La lumière était... Arrificielle ? Sûrement.
J'ouvris les yeux, j'avais l'impression d'avoir dormis pendant des jours...

J'étais dans une pièce blanche, il n'y avait pas de fenêtres, juste une porte. Les murs et le sol étaient également blancs. Il n'y avait aucun meubles, à l'exception d'un petit lavabo accompagné d'un miroir à moitié brisé.

Qu'est ce que je faisais là ?
Je me plaçais devant le miroir et vit de multiples blessures récentes. Sur le visage, des bleus, des coupures... J'avais également des blessures cicatrisées comme une morsure sur le ventre accompagnée d'une grande trasse de ma côte à ma hanche et une trace de griffure sur le mollet.

Puis tout me revint. Le labyrinthe, le Wicked, Janson, mon passé... Tout.

Je me mis à pleurer. Je ne savais pas exactement pourquoi, mais je le fis. Il y avait trop de choses. Je ne m'étais pas seulement souvenue de mon passé, je ressentais aussi toutes mes anciennes émotions et anciens sentiments, comme si je n'avais jamais oublié.

Mon envie de me faire du mal revint. Je pris un bout du miroir, c'était la bonne solution ?

Je le fis tourner entre mes doigts pendant quelques minutes.
Je pris une grande inspiration et fermais la main sur ce bout de verre. Je le balançais à l'autre bout de la pièce. C'était finit. Il ne fallait pas que je retombes dedans, même si c'était très tentant.

Je restais quelques minutes assise, les genoux repliés contre ma poitrine, en essayant de réorganiser mes souvenirs, pour ne pas m'embrouiller les idées.

Je fus coupée de ma concentration quand une personne rentra dans la pièce.

Janson, bien évidement.
Je le regardais avec mépris. Il m'avait littéralement pourrit la vie.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda il d'un air innocent.

Je ne lui repondais pas et me contentais de lui jeter un regard noir.
Il rigola et me tendit la main.

Bien évidement, je ne la pris pas, je me relevais toute seule.

- Je veux te faire rencontrer quelqu'un. Ça va te faire plaisir.
Ça doit être ça ouais.

Il me fit sortir de la pièce et me fit traverser quelques couloirs, il n'y avait aucuns jeunes comme moi, seulement des médecins. Ils me regardaient tous. Je remarquais une pointe de pitié dans leur regard. C'était si horrible à voir ? C'est vrai que mes blessures n'avaient pas vraiment cicatrisées, mais ça, c'était la faute de Janson.

Il ouvrit une porte et me fit signe d'entrer. Il la referma dés que je fus rentrée. Super ! Une nouvelle chambre. Pensais je en levant les yeux au ciel. Je donnais un coup de pied dans la porte. Rien à faire, j'allais devoir rester ici.

Je m'apprêtais à retrouver la même chambre que la précédente, c'était le cas a l'exception d'un lit et d'un bureau en plus, mais il y avait quelqu'un. La personne était de dos, en train de travailler sur le bureau.

- Janson. Je t'ai déjà dis de ne pas entrer sans avoir toqué et avoir eu ma permission. S'énerva elle. Sa voix me disait vaguement quelque chose.

Elle se retourna. C'était une fille, dans un fauteuil roulant. Elle avait des cheveux chatins, et des beaux yeux bleus. Elle me ressemblait.

Léonie.

C'est le prénom qui me vint à l'esprit en la voyant.
Elle était en état de choc. Elle avait déjà des larmes qui coulaient.

- Alice ?! Demanda elle. Sa voix se brisait.