L'épreuve du Labyrinthe

Chapitre 14

Ça fait maintenant deux semaines que j'ai tout dit à Minho. Il est vraiment adorable et fait tout pour que je me sente mieux. Il vérifie chaque matin que je n'ai pas de coupures sur mes bras.

Georges, Newt et Julie se sont aussi rendus compte que je n'allais pas très bien. Je me suis un peu forcée à leur parler mais je n'ai pas tout dit.

Mais ce que les autres ne savent pas, c'est que je n'ai pas vraiment arrêté. Je continuais sur les cuisses et les hanches. Minho n'avait pas pensé à ce que je puisse le faire à d'autres endroits. Mais c'était la seule solution pour moi de me sentir mieux.

Mais ce soir là, c'était différent. Janson était venu me frapper, comme tout les soirs. J'étais abituée, j'avais suivis les conseils de Loëva pour le cacher.
Je ne voulais pas seulement me tailler les veines pour me sentir mieux. Je voulais m'enlever la douleur. L'enlever entièrement. Mais la seule solution était de me tuer.

J'y avais beaucoup réfléchit, comment m'y prendre, avec quoi...
J'avais finalement décidé de me jeter du toit du bâtiment. Ça me semblait être une bonne solution.

J'avais écrit des lettres pour mes amis toute la nuit. Le soleil allait bientôt se lever et les gens se lever aussi. Je devais me dépêcher.

Je posais mes lettres sur le lit et sortis de la chambre.
Je courus jusqu'au gymnase, je devais vraiment me dépêcher.

Il ne me restait plus qu'une heure. Je savais que ça allait être dur de se lancer donc il me fallait une marge de temps.

J'enlevais les lattes en bois, comme Minho l'avait fait la dernière fois, et je montais sur le toit. Il faisait froid, les étoiles étaient encore visibles, mais le ciel commençait à s'éclaircir.

J'avais bien sur emmené mon meilleur ami : mon cutter. J'avais changé de matériaux, le verre ne coupait pas assez à mon goût, je l'avais prit dans la caisse de matériel à disposition dans le grand hall.

Je le fis. Sur les bras, les cuisses et les hanches. La presque totalité de mon corps était tailladé, plein de sang.
Je séchais mes larmes et me mis debout, face au vide, les jambes tremblantes.
Mon cœur battait très fort dans ma poiterine. Je crois que je faisais encore une crise d'angoisse.

Je pris mon courage à deux mains. Je reculais de trois pas pour prendre de l'élan. Je courus. Je sautais. J'avais réussis. J'avais sauté.

Je ne peux pas.

Sans m'en rendre compte, je m'étais accrochée au bord. Ma conscience avait prit le dessus.
Je n'avais plus le courage de me lâcher. Je ne pouvais pas abandonner tout ces gens. Mes amis...
Je mis toutes ma force dans mes bras. Je me hissais sur le bord. Tremblante.
Le choc était trop grand pour que je me rende compte de la gravité de mes actes. J'avais tenté de m'enlever la vie, alors qu'elle ne faisait que commencer.

Je restais à genoux, face au vide, tremblante, incapable de me lancer une deuxième fois.

J'entendis un cri. Il venait de l'échelle. Quelqu'un m'appelait.
La personne arriva sur le toit.
Minho.

Il courut vers moi. Il prit mon visage entre ses mains. Il me regarda dans les yeux.

- T'as réussis Alice. T'as choisis de vivre. Il me prit ensuite dans ses bras. Je me sentis tout de suite apaisée. Je m'étais beaucoup attachée à lui ces derniers temps. Plus que pour qu'il ne soit qu'un simple ami.

Au bout de quelques minutes, quand je fus calmée nous nous séparâmes l'un de l'autre.

- Comment t'as su que j'étais là ? Demandais je.

- T'es souvent la première au self. Mais là tu ne l'étais pas. Je suis venu dans ta chambre pour te chercher. Mais t'étais pas là. J'ai vu les lettres. J'ai pris celle avec mon nom et je l'ai lue... J'ai directement sût que t'étais là.

- J'ai pas eu le courage... Murmurais je. Je me suis lancée mais je me suis raccrochée...

- Tant mieux. Je ne pouvais pas te perdre. Dit il.

- Et pourquoi pas ? Demandais je, avec ma voix qui commençait à se briser.

- Parce que je refuse de perdre quelqu'un d'autre. Il y a déjà assez d'étoiles dans ce putain de ciel... Il fit une pause. Et puis il n'y a pas que ça.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- T'es pas qu'une simple amie. Je m'étais promis de ne m'attacher à personne après la mort de ma sœur, mais j'ai pas réussis. Je t'aime Alice.

Sa révélation me fit un choc. C'était vraiment possible ? D'aimer quelqu'un et que ce soit réciproque ? J'en doutais. Mais ce qu'il m'avait dit remit un doute. Je l'aimais moi aussi. Mais ça me faisait tout de même peur.

- Moi aussi Minho... Disais je finalement. Je n'allais pas ignorer mes sentiments, c'était ridicule.

Il prit ma joue et essuya mes larmes avec son pouce. Il déposa ses lèvres sur les miennes. C'était... Je ne saurais même pas le décrire.

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Chapitre très court et pas ouf mais désolé j'avais pas d'inspiration 😔

Mais bon, j'espère que le chapitre précédent va rattraper la déception :))

Bref,
Je pense qu'il ne vas rester qu'un seul chapitre sur son enfance, et il va être court puisqu'il faut que je me concentre sur l'histoire originale.

Bonne journée ^^