Chapitre 8

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Je ne savais pas vraiment combien de temps était passé depuis le décollage du berg, mais ça me semblait une éternité.

Mes jambes me faisaient mal à force d'être debout et je n'arrêtais pas de me remémorer mes bons souvenirs avec mes amis.

L'appareil finit par atterrir.
La porte s'ouvrit, me laissant face au "spectacle" qui s'offrait à moi.

C'était un énorme bâtiment, très moderne, avec de grands grillages pour nous empêcher de partir.

- On a renforcé la sécurité quand des jeunes ont tentés de s'enfuir. Dit Janson.

Il y avait beaucoup de gardes, il faisait sombre, donc pleins de projecteurs étaient allumés.

Janson m'ammena à l'intérieur. C'était moderne et spacieux.
Nous croisâmes plusieurs jeunes de mon âge, ils me regardaient tous bizarrement.

- On a changé d'organisation depuis que tu étais partie. On a regroupé les enfants qui allaient passer les même épreuves, ce bâtiment là, ce sera l'épreuve du labyrinthe. On te la présentera plus tard.

Il m'ammena jusqu'à une pièce, c'était une grande chambre, il y avait un lit. Je ne me souvenais plus depuis combien de temps je n'avais pas dormis dans un vrai lit. Il y avait aussi un bureau, une armoire avec des habits, un grand miroir et un tapis. Les murs étaient tout blancs.

Je pris une douche, ça faisait du bien malgré tout. Minho et Georges m'avaient expliqués en bref en quoi consistait l'épreuve du labyrinthe. Mais pas en détail.
Je mis un jean large, et un t-shirt blanc à manches longues.

Un garde arriva pour m'emmener dans la cantine. Il y avait beaucoup de tables, avec beaucoup d'enfants.
Et une très grande avec une vingtaine de personnes, que des adultes.

Mais bizarrement, c'est à la grande table que le garde m'ammena.

- Bonjour Alice. Ce soir tu vas manger avec nous, mais ne t'inquiète pas, tu vas pouvoir aller te faire des amis plus tard. Dit Janson.

Je soupirais et m'assis à côté de mon oncle. Je ne pouvais plus me le voir.
Le repas était très ennuyeux, ils parlaient tous de leur travail. Moi je remuais les aliments dans mon assiette, je n'avais pas faim.

- Et toi Alice ? Tu en penses quoi de l'épreuve que vous allez endurer ? Me demanda l'homme en face de moi qui discutait avec Janson.

Ils m'avaient expliqués plus en détails l'épreuve.

- C'est la plus grosse connerie qu'on m'ai raconté. Disais je sèchement.

- Pardon ? Demanda le médecin visiblement troublé par mon comportement. Un peu de respect pour ton oncle enfin ! C'est son idée et c'est la meilleure que j'ai entendue.

- Mon oncle ? Vous vous foutez de ma gueule ?! Il a tué mes parents et m'a séparée de ma sœur et mon frère et vous voulez que je le considère comme un membre de ma famille ?! Et votre idée à la con là, mettez la vous dans le cul ! Je balançais ma chaise violemment, elle tomba sur le sol, tout le monde me regardait. Vas crever. Disais je à Janson, puis je partis, furieuse, en claquant la porte du self.

Point de vue du médecin :

Elle avait du culot cette petite.
Mais après qu'elle ait raconté tout ça, je me demandais moi aussi si Janson n'était pas un peu cruel. Tuer des parents d'enfants n'était pas très approprié.

L'épreuve du LabyrintheWhere stories live. Discover now