Chapitre 14

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 Je rejoignis Frypan à la cuisine, l'ambiance était très tendue... Le cuistot essayait de détendre l'atmosphère mais mes pensées se redirigeaient toujours vers Ben qui devait souffrir et avoir très peur en ce moment même, si il n'a pas encore été découvert par les griffeurs... Alby était horrible d'avoir prit cette décision.

- C'est prêt. Dit Fry. Tu peux aller sonner la cloche du repas...

J'allais à l'entrée et sonnai la petite clochette qui indiquait que c'était l'heure de manger.
Les blocards arrivèrent peu de temps après, la mine sombre.

Personne ne parlait pendant le repas, c'était vraiment pesant. Je m'installa à côté de Newt, Thomas et Chuck. Hanks était aussi présent. Je remuais la nourriture présente dans mon assiette, je n'avais aucune envie de manger...

- Tu sais où est Minho ? Demanda Hanks.
C'est vrai que personne n'avait revu le maton des coureurs depuis le bannissement de Ben.

- Non, je sais pas... Répondis je en soupirant. Je sortis de la cantine pour prendre l'air.

Je me dirigeais vers la forêt, pour trouver du calme, j'étais pratiquement sûre que Minho s'y trouvait aussi.
Arrivée à la petite rivière, la présence de Minho confirma mon hypothèse. Il était assis, les genoux repliés contre son torse, sa tête entre ses mains.

- Minho ?

- Laisse moi s'il te plaît... Marmonna t'il.

- Écoute, je...

- Pars !

- Je peux te comprendre si tu veux, t'as peut être besoin de parler...

- Bordel Alice ! Cria t'il, je regretta les moments où il m'appelait Princesse, l'ambiance était moins tendue quand il le faisait. Je t'ai dit de me laisser tranquille ! Continua t'il en se retournant vers moi, il avait les yeux rouges et gonflés, la disparition de Ben l'avait beaucoup affecté.

- Je... Désolé... Disais je avant de me retourner pour partir. Au fait, ils arrêtent pas de te chercher, c'est l'heure de manger.

- Attends... Dit il. Mais voyant que je continuais de marcher dans la direction opposée, il se leva. Alice, s'il te plaît attend... Il me prit le bras, me retourna pour que je sois face à lui et mit ses mains sur mes épaules pour que je le regarde dans les yeux. Je... Suis désolé... Et crois moi, je le dit pas souvent... J'aurais pas du m'énerver comme ça.

- T'inquiète, j'aurais du te laisser dès la première fois ou tu m'a dit de partir. Désolé...

Il m'invita à m'asseoir à ses côtés.

- En fait, je comprends pas pourquoi j'ai confiance en toi. Je ne parle jamais de mes problèmes, à une personne près, juste Newt... Et je ne sais pas pourquoi je suis si à l'aise pour t'en parler. Et ça m'énerve de ne pas comprendre, ça fait seulement trois jours que t'es là, et pourtant je préfère t'en parler à toi plutôt qu'à ceux que je connais depuis mon arrivée.

Son "discourt" me toucha en plein cœur. Je ne pensai pas qu'il allait s'ouvrir comme ça.

- Je suis peut être sarcastique, et tout ce que j'ai pu être avec tout le monde depuis le départ, et c'est normal puisque c'est ma personnalité. Mais je ne suis pas tout a fait comme ça, je me protège en ayant cette attitude. Je parle jamais de ce que je ressens... Merci de m'écouter quand j'en ait besoin, alors que je suis l'un des gars des plus détestable du bloc...

- T'es pas détestable. Au contraire... Tu fais partit de mes meilleures rencontres ici, j'aime bien quand tu me donne des surnoms, quand tu te moque de tout, quand tu fais des blagues nulles, quand tu es sarcastique... C'est toi et j'adore ta personnalité. On se correspond tout les deux, et on arrive à bien se comprendre. Et ça me fais du bien de savoir que je pourrais toujours compter sur toi.

- Ça fait que trois jours que t'es là, et tu as déjà vu les pires horreurs... Ben était l'un de tes amis, tu ne méritait pas de voir ça...

Nous continuâmes notre petite discussion. Je n'avais aucune mal à lui parler de tout. Ça me faisait du bien de parler.

- Je vais aller faire la vaisselle... Disais je en me levant. Il faudrait que tu manges un truc, mais il est un peu tard. Constatais je en voyant le ciel déjà sombre. Je vais te passer un truc dans la cantine.

On sortit de la forêt et on alla au self.
Je lui donnais un sandwich et l'envoya aller se coucher. Quant à moi, je rejoignit Fry à la vaisselle.

- Salut... Disais je avant de commencer à travailler.

- Tu sais, Alby n'est pas un monstre. Je pense que tu l'a pensé en voyant sa décision. Mais si il l'a fait, c'est pour tous nous protéger. Quand on se fait piquer, des souvenirs viennent à nous, on se rappelle de tout. Mais ça commence à s'effacer très rapidement. On souffre beaucoup lors de la transformation, Ben ne serais pas resté le même, il aurait continué à s'en prendre à Thomas, et comme il n'a plus les idées claires, à tout ce qui bouge. Alby a fait ça pour éviter qu'un accident arrive. Dit Fry.

Je me sentis honteuse d'avoir pensé ça, après tout, il l'a fait pour nous protéger.

Alby vint me voir, et me prit à part.

- Écoute... Je suis désolé pour ce que j'ai fait à Ben, mais c'était la seule solution pour mettre le groupe en sécurité.

- Oui, je l'ai compris. Tu a fait ça pour nous et j'ai été égoïste d'avoir pensé autre chose.

- Génial alors... Je voulais aussi te dire. Depuis que t'es arrivée, on te parle beaucoup. J'ai l'impression qu'on peut te faire confiance et que tu va nous aider à régler des problèmes. Ça n'a pas plus à tout le monde, car tu es toujours la bleue et les nouveaux n'ont pas à savoir ça si tôt. Mais avec toi c'est différent. Alors je te demande de veiller sur le groupe et de faire au mieux quoi qu'il arrive...

On discuta encore quelques minutes, puis j'allais me coucher, la journée avait été mouvementée.

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J'espère que ça vous as plus, désolé c'était pas foufou...

Bref ! Bonne lecture 💕

L'épreuve du LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant