L'épreuve du Labyrinthe

Chapitre 18

Le griffeur ne s'arrêta pas, il continua sa course vers Minho.

Pourquoi ? Je n'en ai aucune idées.

Minho recommença à courir en constatant qu'il était sa principale cible.

Je couru à la suite du griffeur et hurlai :

- Eh !!! Sale bête ! Le griffeur se retourna visiblement surpris. Viens me tuer ! Je suis là !! Continuai je en faisant signe à Minho de partir, sauver sa peau... Celui ci hésita, mais j'insitai, il partit donc en sprint.

Le monstre se retourna vers Minho, mais il était déjà loin, il s'élança alors vers moi. Je couru dans la direction opposée à celle de Minho, je devai éloigner le plus possible le griffeur.

Je pris des tournants, espérant que ce ne soit pas des culs de sacs, tout les couloirs se ressemblaient, j'essayai de ne pas trop réfléchir pour ne pas hésiter.

Mais l'inévitable arriva.

Un cul de sacs.

- Merde ! Disai je en ressentant une sueur froide en comprenant que c'était finit. Le griffeur était déjà derrière moi.

Je me retournis pour lui faire face. Je sortis mon couteau de ma poche, tremblante.

J'allai me battre jusqu'au bout, c'était perdu d'avance mais j'allai essayer. Espérons que Minho ait retrouvé Thomas et qu'ils aillent bien tout les deux...

Je me jetai sur le dos du griffeur qui fut surpris par mon attaque. Je glissai et retombai au sol à cause du liquide gluant présent sur tout son corps.

Je retentai plusieurs attaques, sans succès, mais j'arrivai bien à esquiver les attaques de la bête. Mais je fus touchée plusieurs fois, me créant plusieurs plaies, qui me brulaienr mais n'étaient pas très profonde selon le ressentit de la douleur. Puis un cri retentit derrière.

Minho.

- Bouge de là ! Hurla t'il en se jetant sur le griffeur. Il s'accrocha à une de ses pattes en métal.

Je profitai de la surprise du griffeur pour me glisser sous lui, pour lui asséner des cours de couteaux dans sa chair visqueuse. Je remarqua trois fils électriques, un bleu, un jaune et un rouge. Je coupa les trois, rien.

Rien ne se passa. Il se figea pendant quelques secondes, mais contre-attaqua avec un peu plus d'incohérence qu'au départ. Je lui plantai le couteau entre les deux yeux et Minho dans la gorge. Il finit par retomber, inerte.

Je tremblai, les larmes me montaient aux yeux. Minho s'approcha de moi et me prit dans ses bras.

- Ça va... C'est finit. Murmura t'il. Tout va bien... T'a géré Princesse...

Je me contentai d'enfouir ma tête dans le creux de son cou et de pleurer. Relâcher tout le stresse et la peur que j'avai accumulé depuis mon arrivée.

- Merci Min', j'y serait pas arrivée sans toi.

- Min' ?? Demanda t'il amusé. J'aime bien ce surnom, il y a seulement mes meilleurs amis qui ont le droit de m'appeler comme ça, tu peux le faire si tu veux. Mais c'est plus à moi de te remercier, si tu l'avais pas attiré vers toi, je serais mort. Tu m'a sauvé la vie.

On resta ensemble quelques minutes avant de reprendre la route pour retrouver Thomas. Je me sentai mieux désormais, ça m'avait apaisée.

- Aller, on y va, il faut retrouver Thomas. Conclut Minho en recommençant à courir.

Nous prîmes des couloirs, encore des couloirs, c'était long... Puis les cris de Thomas recommencèrent.

- Là haut !! Cria Minho en pointant du doigts un mur. Thomas était dessus, poursuivit par un griffeur. Mais un trou l'empêcha de continuer d'avancer. Il hésita quelques secondes, mais sauta sur le mur d'en face, se raccrochant au lierre.

Le griffeur sauta à son tour, se raccrochant un peu plus bas que Thomas. Le monstre sortit une espèce de seringue et essaya de piquer Thomas. Il l'esquiva de peu.

Devoir rester là sans rien faire me faisait mal au cœur. Je ne pouvai pas l'aider...

Le lierre commença à faire un bruit étrange, puis il se décrocha du mur, emportant Thomas et le griffeur avec lui. On courut pour venir l'aider à se relever. Le griffeur lui, se débattait mais restait tout emmêlé dans les plantes.

- Aïe... Murmura Thomas. J'ai mal à la cheville...

- Vite, il faut partir ! On s'en occupe après, bougez vous ! Disai je avant de recommencer à courir.

Le griffeur avait recommencé à nous suivre... Il ne voulait vraiment pas nous lâcher.

Puis j'eus une idée en voyant un couloir se refermer.

- Par là ! On va essayer de le semer. Disai je à Minho et Thomas qui courraient pas loin derrière.

Je m'engageai dans le couloir, Minho à ma suite. Une fois sortie de l'ouverture je me retournit. Minho venait d'arriver à côté de moi, mais Thomas semblait attendre...

- Mais qu'est ce qu'il fou ?! M'écriai je inquiète.

Il hurla :

- Ramène toi !!! Puis il commença à courir vers nous, alors que l'ouverture était encore plus étroite, moins d'un mètre, suivit du griffeur...

- Aller !! Plus vite Thomas !!!!! Cria Minho.

- Aller !! Te retourne pas !!!!! Hurlai je à mon tour.

Thomas s'écrasa au sol à côté de nous, quant au griffeur, il s'était fait écrasé, nous aspergeant de liquide vert visqueux. Nous recommençâmes à courir, après avoir félicité Thomas de s'être mot en danger.

Minho lui, aidait Thomas, et moi je leur montrai le chemin. Je fus surprise de l'avoir retenu aussi facilement. Jusqu'où on avait planqué Alby.

- Montre moi ta cheville. Disai je à Thomas en l'invitant à s'assoir contre le mur.

Je l'examinai en silence...

- Ça doit être une entorse. Je peux rien faire pour l'instant, j'ai pas le matériel, mais quand les portes s'ouvriront, il faudra te soigner rapidement pour que tu guérisse vite. Mais rien de très grave. Le rassurai je.

- Il faut que j'aille chercher le corps de Ben... Dit Minho.

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Fin de ce chapitre.

J'espère que ça vous a plus !!

Je vous laisse avec la suite...