Chapitre 32

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Point de vue de Minho :

La journée était passée normalement, il n'y avait rien dans la section 5...
J'espère que ça s'est bien passé pour Thomas et Alice.

Je courus tranquillement, j'étais un peu en retard mais ça allait le faire sans problème.

Je me stoppais brusquement. Une odeur. Mes narines s'étaient remplies d'une odeur que je ne connaissais malheureusement que trop bien.
Du sang.

Je couru vers l'odeur, je débouchais sur un couloir avec une énorme traînée de sang par terre et des marques de mains dessinées par le sang sur les murs.

Je courus en sprint en suivant la trace de sang, paniqué. C'était le chemin de la section 7, celle de Alice...

Je sentais les larmes me monter aux yeux.

Faites qu'il ne lui soit rien arrivé, je vous en supplie...

Je courais jusqu'à m'en arracher les poumons, mais quand j'arrivais à ce tournant mon coeur lâcha.

Alice.

Elle était là, assise contre un mur, nageant dans son propre sang, me rappelant que trop bien la mort de Georges...

- Non non non non... C'est pas possible... Murmurais je en m'approchant du corps inerte. Alice ? Demandais je en ayant les larmes aux yeux. Alice !! Disais je en la secouant.

Elle ouvrit les yeux.

- Minho... Commença elle. Je suis désolée...

- Qu'est ce qui c'est passé ? Demandais je en sentant les larmes couler.

- Un... griffeur. Articula elle.

- Je peux ? Demandais je en indicant son débardeur.

Elle ocha la tête.
Je le souleva.
Horreur.
Une énorme plaie s'étendaie de sa côte la plus haute à sa hanche.

- Voilà ce qu'on va faire... Je vais te ramener au bloc, et on va te soigner. OK ? Tu va survivre ? Compris ?

- Je... Commença elle, elle se stoppa en faisant une grimace de douleur. Je vais pas réussir.

- Non !! Disais je la voix tremblante. Viens.

Je la prit comme une princesse dans mes bras.
Mais elle fit une grimace de douleur. Je la prit sur mon dos, toujours mal, j'esseyais plein de techniques mais elle avait toujours cette attroce souffrance.

Je lui prit son bras que je mis autour de mes épaules, c'était ça le moins douloureux selon elle.

On avançait vraiment lentement...

- Plus qu'un seul kilomètre ! Disais je en essayant de paraître optimiste.

- J'en peux plus Minho... On est trop loin pour la vitesse où on va, et tu le sais très bien.

Je me laissais tomber contre le mur, tremblant. Je la prit sur mes genoux et la serrais dans mes bras.
Elle tremblait de tout ses membres, elle était pleine de son propre sang.

- Je vais mourir ? Demanda elle.

Je ne répondis pas. La réponse semblait évidente.
Je la serrais toujours un peu plus fort contre moi, pleurant chaque larmes que je m'étais retenu de couler.
Elle nicha sa tête dans mon cou. Je sentais ses larmes m'humidifier la nuque.
J'étais couvert de son sang. Il lui en coulait de sa grosse entaille au ventre, mais à d'autres moins importantes sur les bras, les jambes et une sur la joue. Du sang s'écoulait de sa bouche et coulait sur sa mâchoire.

- Je suis désolée Minho... Répétait elle en boucle avec une voix tremblante.

- Désolée de quoi ? Tu m'as fais connaître le bonheur d'une vie... Même dans cet endroit pourrit j'avais le sourire, et c'était grâce à toi et les autres.

- Pas ça... Je t'avais promis que j'allais faire attention et que tout allait bien se passer. Je voulais pas que tu revives un deuil semblable à celui de Georges..

- C'est ma faute. J'aurais pas du céder...

- Trouves une sortie, sors tout les blocards de cet enfer...

- Je...

- Promets le moi !

- Je... Je te le promets.

- C'est la fin... Dit elle. Je le sens, je suis en train de mourir. Dit elle les yeux écarquillés de douleur et de peur.

- Non, c'est pas possible... Disais je en fermant les yeux et en laissant sortir un sanglot.
Je déposa mes lèvres sur les siennes, c'était notre dernier baiser.

- Je t'aime Minho. Dit elle.

- Moi aussi je t'aime Princesse... Elle ferma les yeux, et ne les rouvrit pas.

Je ferma les yeux, mes larmes coulaient de plus belle. Je laissai un cri de désespoir s'échapper de ma bouche.

Je l'allongea sur le dos, la regarda une dernière fois et partis en courant le plus vite possible. Il me restait très peu de temps pour un kilomètre.

Les portes se trouvaient devant moi, tout les blocards nous attendait... Elles avaient déjà commencé à se fermer.
Je fis un dernier effort pour courir, je dépassais les portes, les joues innondées de larmes, mais je ne m'arrêtai pas pour répondre aux blocards, je continuai ma course jusqu'au seul endroit où je pourrais être tranquille.

~~~

Voilà !!
Désolé c'est un peu triste....

J'espère que ça vous plaît...?

C'est la première fois que je change le point de vue des personnages et je pense que ça pourrait être bien de le refaire !

J'aimerai bien avoir des avis et des conseils si vous voulez bien...

Bref !
Je vous laisse avec la suite !

L'épreuve du LabyrintheWhere stories live. Discover now