Chapitre 16

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Plus le temps passait, plus je me demandais s'ils allaient vraiment rentrer. J'étais très inquiète. Ça ne faisait que quelques jours que j'étais ici, mais je m'étais déjà beaucoup attachée aux blocards.

Minho était chiant, sarcastique, un sens de l'humour spécial, mais c'était ça qui faisait qu'il était Minho. Alby était chiant, avec son air sérieux, toujours de mauvaise humeur... Mais c'était Alby.

Je me postai devant les portes, et attendis. Je regardai ma montre. Plus que 20 minutes avant la fermeture...

Au final, tout le monde me rejoignit. Un attroupement de garçons, à l'exception de quelques filles...

- Il faut leur envoyer de l'aide. Insistai je.

- Non, il faut mieux limiter la casse, deux morts, c'est déjà assez. Dit Gally.

- Mais... Commençai je.

- Gally à raison. Conclut Newt.

Je regarda une nouvelle fois ma montre : plus que 5 minutes...

Ces cinq minutes passèrent trop vite à mon goût. En voyant l'expression paniquée de Newt, ce n'était vraiment pas normal qu'ils ne soient pas rentrés.

Le vent qui annonçait la fermeture des portes nous fouetta le visage.

- Non... Ils ne peuvent pas rester bloqués... Marmonna Newt.

Les portes commencèrent à se fermer dans un bruit assourdissant.

- Là bas !! Cria Thomas en pointant du doigts le bout du couloir.

Une forme sombre apparut.

Minho et Alby.

- Attendez... Il y a un truc qui va pas ! Dit Fry.

En effet, ils allaient très lentement.
Minho était en fait en train de porter Alby sur son dos. Celui ci semblait inconscient. Ça expliquait leur retard, Alby était sûrement très lourd, même pour Minho.

- Aller Minho !! L'encouragea Chuck.

- Tu peux le faire ! Cria Winston.

- Laisse Alby et sauve toi vite ! Lui conseilla Jeff.

- Aller bouge toi !!!

- Laisse tomber Alby ! Dit Clint.

Alby glissa du dos de Minho, le coureur l'attrapa donc par les bras et le tira de toutes ses forces.

Minho criait de désespoir, d'efforts et de fatigue.

Mon regard croisa le sien, il semblait si désespéré...

Les portes n'étaient maintenant plus qu'à cinquante centimètres l'une de l'autre, quand mes jambes m'emmenerent à l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça... Impossible de revenir en arrière maintenant. Je continuai de courir et m'étalai par terre, de l'autre côté.

Je me relevai et m'asseyai sur mes genoux le temps de reprendre mes esprits. Les murs étaient vraiment très grands, gris sombres et il y avait du lierre sur la majorité d'entre eux. Il y en avait des plus grands que d'autres, entre six et quinze mètres environ. Une odeur étrange flottait dans l'air.

Mais qu'est ce que j'ai fais ?!

Minho venait de retomber dans la même posture que moi, à genoux, essoufflé par sa course.

- Bravo... Vous venez de signer votre arrêt de mort ! Dit il d'une voix qui trahissait autant de peur que de tristesse.

Comment ça vous ? Je n'eu pas le temps de poser la question que j'entendis une autre présence humaine derrière moi, qui respirait fortement.

Thomas.

- Thomas ? Mais qu'est ce que tu fou ici ? Demandai je surprise.

- Je... Je sais pas... Dit il effrayé. Mes jambes m'ont guidé à l'intérieur juste après toi...

On avait fait exactement la même chose.

Minho retomba assis, la tête entre les mains.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ? Demandai je en pointant du doigts Alby.

- On a retrouvé le corp de Ben dans la section 6, on allait l'embarquer avec nous, mais un griffeur, sûrement celui qui c'était occupé de Ben à surgit de nul part, on a commencé à courir, mais Alby n'est pas habitué à courir en sprint sur de longues distances. Il s'est fait piquer puis le griffeur est repartit comme si de rien était. Je l'ai donc porté sur mon dos, mais j'ai pas couru assez vite... Dit il épuisé.

- Et il a quoi a la tête ? Demanda Thomas.

- J'ai fait ce que j'avais à faire. Marmonna Minho en se levant. Il faut partir... Les griffeurs vont pas tarder.

- Mais on ne peut pas partir sans Alby ! Dit Thomas exaspéré. Il faut le cacher.

Le maton des coureurs commença à se retourner doucement, une rage dans le regard. Puis il attrapa le t-shirt de Thomas et le plaqua contre le mur.

- Où ?! Où est ce que tu veux trouver une putain de cachette ?! Cria Minho, il était vraiment a bout. Écoute moi bien la tâche... On est déjà mort, mort !

Je posai ma main sur l'épaule de Minho pour essayer de le calmer.

- Hey, calmez vous les gars, on va tout faire pour survivre, au pire on va mourir, mais au moins on aura essayé. Disai je calmement malgré mes tremblements de mains et de jambes à cause du stress et de la peur.

Minho lâcha Thomas, il avait l'air de s'en vouloir.

- Désolé mec... Dit il.

- C'est pas grave t'inquiète pas. Le rassura Thomas.

On décida de prendre Alby sur notre dos, Thomas et moi.

- Pourquoi vous voulez pas que je le porte ?! S'énerva Minho.

- Parce que toi t'es fatigué, t'as couru toute la journée, et la nuit va être longue donc contente toi de te reposer. Disai je en soufflant.

Puis on continua de marcher entre les murs gris.

~~~

Fin de ce chapitre, j'espère qu'il vous a plus, il va y avoir plus d'action dans les prochains chapitre, c'est promis !

Bonne lecture 😊

L'épreuve du LabyrintheDonde viven las historias. Descúbrelo ahora