#FLIC | 22 - T & J

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— Tu n'es vraiment pas branché, ce matin.

— Ne râle pas ma ravissante Loutre des mers.

— Rappelle-moi quand j'ai accepté que tu me nommes ainsi ?

— Bien joué ! Mais je ne tomberai pas dans ton piège.

— Tu n'es vraiment pas marrant.

Je retire le peu de drap qui la couvrait encore et lui donne son large tee-shirt, qu'elle porte à l'appartement pour être à l'aise.

— Arrête de bouder, je t'assure que ça en vaut le coup.

— Rien ne remplacera mes orgasmes du matin.

— C'est une surprise qui va te plaire, je te le promets, petit Chat.

— Elle a intérêt à être hors norme.

Ma ronchonne se décide enfin à se lever et à me suivre dans la cuisine. Mais comme Jodie a les yeux partout, forcément, elle remarque tout de suite les valises dans l'entrée.

— C'est ça, ta surprise ?

Vu le ton que Jodie vient d'employer, je ne pense pas que la découverte de nos bagages l'enchante.

— Ça dépend de ce que cette tête bien pleine a imaginée.

— Tu me vires de chez toi ? Je comprends mieux pourquoi tu étais aussi pressée de m'éjecter du lit. Tu...

Je croise les bras sur mon torse, j'appuie mes fesses contre le haut du canapé et attends que Jodie termine son monologue. Ça ne sert à rien d'intervenir pour lui dire qu'elle se trompe, cette tête de mule ne m'écoutera pas.

— Tu pourrais me répondre au moins.

La voilà qui se plante devant moi en imitant ma posture. La seule différence entre nous, c'est qu'elle est furax, alors que je souris.

— Ça y est, tu as terminé ?

Elle ronchonne intérieurement pour ne pas céder. Elle estime que c'est à mon tour de répondre.

— Tu as raison, petit Chat.

— Sur quoi ?

— J'aurais dû...

Je la sens fulminer face à ma façon de communiquer, et j'adore quand elle fronce les sourcils, et que Jodie me tient tête. Alors je continue.

— Vas-y, balance, mais sois rapide.

— Il faudrait savoir ce que tu veux...

Je quitte ma position en retirant lentement mes fesses du canapé pour capter toute son attention. Et ça marche. Je me colle à son corps réfractaire. Je la toise et l'oblige à relever son regard pour me défier.

— Que je sois direct ou que je...

— Arrête de jouer et dis-moi vite pourquoi je dois partir.

Je penche ma tête vers la sienne, mon souffle balaye son visage, mais Jodie ne décolère pas. Je perçois un léger frémissement quand j'approche de son oreille - que je gratifie d'une léchouille sur le lobe - avant de lui confier d'une voix que je veux la plus rauque possible pour la troubler.

— J'aurais dû te baiser...

Sa bouche forme un « O » parfait qui me donne des envies pas très catholiques.

— On aurait perdu moins de temps et tu serais plus détendue pour apprécier à sa juste valeur ma surprise, j'enchaine. 

Avant même que Jodie retrouve l'usage de la parole, je passe mes mains sous ses fesses pour la soulever.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlWhere stories live. Discover now