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                                 H O L L Y.


Je ne sais pas ce qu'il m'a pris d'accepter l'invitation à l'anniversaire de Marta. Je l'adore là n'est pas le souci, le souci c'est que je savais pertinemment que Charles y serait et cela fait deux mois que l'on ne s'est pas vu, ni parler et que notre dernière discussion date de la nuit à l'hôtel.

- Archibald.

Lui seul continu à m'appeler par mon nom de famille du côté de ma mère. Il n'a pas mis longtemps à me trouver parmi toute la foule présente dans la salle de réception.

Riccardo n'a pas fait les choses à moitié en préparant cet immense anniversaire surprise à sa chérie.

- Leclerc.

Je quitte à peine un instant la petite Chiara des yeux pour offrir un sourire pincé au monégasque qui se tient debout devant moi, les mains dans les poches de son pantalon, un énorme sourire sur les lèvres. Il semble étonné de me voir ici.

Il vient d'arriver et porte encore une veste sur ses épaules. Personnellement je suis arrivée dans les premières, ce qui me permet d'avoir la chance de m'occuper de la petite fille du couple d'hôte.

- Bébé ?

Je connais cette voix et lève à nouveau les yeux, je n'avais pas pensé la voir, mais cela paraît logique maintenant que j'y pense.

- Alexandra, tu te souviens d'Holly ?

La brune s'accroche au bras de Charles tandis qu'il m'indique de la main. J'aimerais vous dire qu'elle est devenue moche, mais cette femme est un putain de missile de la pointe de ses pieds aux moindres de ses cheveux, tout est parfait chez elle.

La brune se penche vers moi, non pas pour me faire la bise et heureusement parce que je crois que je l'aurais rembarré bien comme il faut, mais plutôt pour me voler le bébé des bras. Elle ose ?

- Regardez-moi ce beau petit bonhomme.

- C'est une fille.

Je souffle déjà saoulée de sa personne, avant de me lever et de leur passer à côté sans leur adresser un seul regard de plus.

Je n'ai pas envie d'assister à ce spectacle ou à cette comédie, peu importe comment on appelle ça.

Après avoir sympathisé avec la plupart des invités sauf certain, je vous laisse deviner qui et avoir retrouvé Joris avec qui j'ai parlé si longtemps, j'ai besoin de prendre l'air.

Seulement je ne reste pas longtemps seule assise sur le rebord de la terrasse, là où la vue sur Monaco est imprenable.

Je sens la chaleur de son corps avant même qu'il ne soit complètement assis à côté de moi. Je reconnaîtrais son parfum entre mille et ça m'effraie encore de me dire ça.

Mes yeux restent fixer sur la mer, dieu seul sait à quel point j'ai envie de poser mon regard sur son visage parfait, mais je tente de rester concentrer sur les vagues qui tapent contre les roches en contre bas.

- Je peux savoir ce que tu fais-là ?

Charles me questionne. Détrompez-vous, sa question n'est absolument pas agressive comme cela peut paraître.

Golden | Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant