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H O L L Y


Vous vous demandez sûrement ce qu'il s'est passé entre Charles et moi ? Petit retour en arrière, que je vous raconte notre chute.


- Putain, mais c'est quoi ce bordel ?

Alors que l'on se promenait rien que tous les deux dans le centre de Monaco pendant la pause estivale de la saison, Charles vient de foncer vers un magazine exposé en devanture d'un petit bar tabac de la ville.

Charles a été interpellé par la photo de couverture, son père et lui en grand.

Quand il revient vers moi, ses grandes enjambés rapides ne m'annonce rien de bon, j'ai peur de savoir encore quelle connerie ses pseudos journalistes ont sorti sur lui.

Je ne m'attendais pas à ce que Charles balance le magazine sur moi qui l'attendais sagement sur le trottoir de l'autre côté de la route. Sans que je comprenne pourquoi avant de lire le gros titre que je n'avais pas encore vu « Charles Leclerc : La dispute avec son père avant sa mort ».

Les mots me manquent et ma bouche s'ouvre sans ne sortir un mot, d'où l'expression être bouché bée. Qui a pu sortir ça ? Qui a dévoilé ce grand regret de Charles à des journalistes ?

J'ouvre le magazine à la recherche de l'article, peut-être que la source est écrite.

- Tu m'expliques ?

Une seule question, mais une voix que je ne reconnaîtrais presque pas vu la méchanceté qu'elle dégage.

Mes yeux naviguent entre ce bout de papier et son visage fermé et énervé comme je ne l'ai jamais vu, essayant de comprendre sa question.

- Attends. Je fronce les sourcils. Tu ne crois quand même pas que ça vient de moi ?

- A part ma famille tu es la seule à savoir.

- Je n'ai jamais parlé de ce secret à personne.

Vous vous souvenez de ce secret ? Celui que Charles m'a avoué le soir de notre rencontre, dans l'ascenseur. On s'est tous les deux avoués un secret en pensant ne jamais se revoir.

Après ce soir là, on en a jamais reparler et je n'en ai parler à personne d'autre, pas même Monica. Et même si je l'avais fait, j'ai toute confiance en elle.

- Tu en es sûre ? Il me questionne. Il ose.

- Bien sûr! Je m'écris malgré moi. Fais-moi confiance.

- Je fais confiance à ma famille.

J'aurais voulu croiser ses yeux, savoir s'il était sérieux, s'il pensait ce qu'il venait de dire, mais ses yeux sont cachés derrière ses lunettes de soleil si célèbre. Sa famille ? Parce que je n'en fais pas parti ? Après autant de temps ensemble, je ne fais pas partie des siens.

- Parce que tu ne me fais pas confiance?

- Non.

Golden | Charles Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant