#SOLDAT | 111 - CONNOR

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— Oh putain, James, je vais...

Défaillir... Mais les mots ne sortent plus de ma gorge. Je reste avec mes mains en appui contre le carrelage me faisant face. Je halète si vite que la tête me tourne tout comme la langue de mon homme qui tourmente mon anus. Il le lape, l'infiltre, y ajoute un doigt, puis deux.

— Baise-moi, je n'en peux plus...

Je lui tends un préservatif, que par bonheur l'on avait placé sur l'étagère, en cas d'urgence, il s'équipe puis il me pénètre enfin, j'éjacule encore une fois, tant le bonheur de le sentir m'écarter est intense. James a oublié la douceur, et c'est tant mieux. J'en veux plus. J'aime quand il est sauvage. Lorsqu'il me pilonne sans relâche, sans calculer la force avec laquelle il entre et sort de mon fondement. La peau de mes hanches prend cher, tandis que James s'y accroche avec détermination pour accroître ses coups de reins.

— Penche-toi, Soldat !

Je relâche mon appui sur le carrelage et incline mon buste vers l'avant. Cette position expose outrageusement mes fesses. Mon seul soutien devient les robinets auxquels je m'accroche de toutes mes forces. James ne ralentit pas, ne modère pas la puissance de ses va-et-vient. Mes fesses claquent contre son bassin, ses testicules fouettent ma peau humide, qui clapote à chaque mouvement. Cet angle lui permet d'aller plus loin, plus profondément, ce qui nous propulse vers une jouissance extrême. L'extase nous gagne et nous emporte.

James se retire. Il m'invite à pivoter en pressant sur mes épaules. Son regard plonge avec une telle ardeur dans le mien que j'en frissonne alors que la vapeur dégagée par l'eau chaude nous entoure.

— Je t'aime et, quoiqu'ils décident, je serais là. Je vais t'attendre, Soldat. Tu n'arriveras pas à te débarrasser de moi. Parce que tu es l'oxygène qui me permet de respirer. Parce que tu es mon carburant pour avancer dans la vie. Parce que, sans toi, je ne suis plus rien, alors tu as intérêt à revenir, sinon je viens moi-même te chercher pour te ramener par la peau des couilles. Tu m'entends ?

Ses bras se sont refermés sur ma taille pour bloquer mon corps contre le sien. Je le sens trembler, puis je le vois pleurer. Ses sanglots nous percutent violemment. C'est une détonation sourde qui nous secoue, nous ébranle et déchire nos entrailles, nos cœurs...

Nous tombons au sol sans nous lâcher. Il est hors de question que je desserre l'étau de mes bras qui lui permettent de ne pas sombrer.

— Je t'aime tellement, Amour. La seule idée de te perdre me fend l'âme. Je veux vivre à tes côtés avec notre fille. Vieillir ensemble jusqu'à ce que nos cheveux deviennent gris. Que Mackenzie nous fasse des petits-enfants, qui eux-mêmes auront des bambins. Nous allons être heureux, Amour.

L'alarme du téléphone nous rappelle que notre temps est écoulé. C'est la mort dans l'âme que nous nous rendons chez mes parents. Je les ai prévenus, je ne veux pas de pleurs, d'effusions de larmes.

C'est pour cette raison que nous arrivons à 06 h 58. J'embrasse mes parents, mon frère. Même si c'est dur, ils respectent la consigne. Je prends Mackenzie dans mes bras, alors que je vois un taxi approcher dans la rue. Il ne reste que quelques secondes que je conserve pour l'amour de ma vie.

Phil se gare. Il descend de la berline et exécute un salut militaire face à ma famille. Tout comme moi, il porte l'uniforme des Marines avec ce treillis camouflage que je ne vais pas quitter pendant le temps que je passerais en enfer.

J'embrasse rapidement James. Nous nous sommes tout dit cette nuit et ce matin. Alors avant de craquer, je recule, je visse la casquette sur ma tête. Je claque mes pieds l'un contre l'autre et effectue un salut militaire.

— Allez, Marines, il est l'heure de partir, me presse Phil.

La ponctualité est fondamentale chez les Marines. Je jette un dernier regard à ma famille, puis à James qui tient notre fille dans ses bras. De la main, elle me fait au revoir. Et tout en me fixant, elle prononce.

— Papa, Nono.

Mes larmes coulent et c'est la mort dans l'âme que j'entre dans le taxi avant de perdre toutes volontés de respecter mon engagement.

Ne plus se retourner.

Je pivote pourtant sur la banquette arrière de ce taxi qui me mène vers l'enfer...

Car contrairement à ce que j'ai affirmé à James, je sais avec certitude qu'ils vont m'y renvoyer.

∞ ∞∞ ∞

Je n'ai pas la force de vous poser les questions habituelles. Ce chapitre a été très dur à écrire.

J'ai dû le recommencer à plusieurs reprises, car je n'étais pas satisfaite. Je trouvais que les émotions n'étaient pas assez présentes. Pas assez fortes pour ressentir leur peine face à cette injuste séparation.

J'espère que, sur cette énième version, j'y suis tout de même arrivée...

Mercredi, on retrouvera James, qui va obtenir les premières nouvelles de Connor après une semaine d'absence...

∞ ∞∞ ∞

📍 Demain matin, on lira le chapitre de JAMES :

😱 Ce soldat qui vient de sonner à ma porte ne me dit rien de bon...

∞ ∞∞ ∞

🥰 Bonne journée, mes Christmas Love, gros bisous 😘

✨ Kty.Edcall.Romance ✨

Romance ✨

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Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlOnde histórias criam vida. Descubra agora