LES YEUX DU SCANDALE (réécriture)

🍀Chapitre 34 🌿

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CE CHAPITRE COMPORTE UNE AGRESSION. 🚨🚨🚨

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Plus je m'aventure dans le deuxième couloir, plus mon besoin de rendre aux toilettes s'intensifie. Mais quel maudit labyrinthe ici ! Pire qu'un jeu de piste ! Une fois de plus, je grimpe les marches et traverse une autre allée, éclairée par des lampes au sol et étonnamment déserte, sans aucun invité. Je m'arrête, retenant mon souffle, scrutant mon environnement. Une vague froide parcourt ma colonne vertébrale, tandis que mon cœur s'emballe. L'angoisse commence à m'envahir. Pourquoi ? Tout le monde se trouve en bas, je ne risque rien. Il est temps de se calmer Victoria !

Lorsque mes mains effleurent mon visage, je réalise qu'elles sont devenues glaciales. Tentons de chasser cette émotion soudain, je reprends mon chemin, suivant les indications de la femme à qui j'ai demandé la direction des sanitaires. Je tourne à gauche, puis à droite, et j'emprunte un autre escalier. Bordel !

J'ouvre une porte et me retrouve dans une cuisine aussi vaste que somptueuse. Je m'aventure, fasciné, en levant les yeux vers les voutes en pierre sculptée et les peintures murales. Chaque détail, chaque élément ici est conçu pour susciter l'émerveillement. C'est tout simplement splendide.

Alors que je poursuis mon exploration, la porte derrière moi grince, indiquant l'arrivée de quelqu'un. Je me retourne pour découvrir un homme portant un masque noir, en accord avec le thème de la soirée, juste après que Kira et son acolyte aient expliqué le déroulement de la soirée. Il entre calmement. Nathanne ? Non, impossible, il n'a pas cette carrure. Il est plus grand, plus musclé, et sa peau est plus foncée. Rien à voir avec l'inconnu près de la sortie, la seule issue. Merde !

Il me fixe sans que je puisse réellement croiser son regard. Calme-toi. Mon cœur perd plusieurs battements quand l'homme avance d'un pas, laissant la porte se refermer derrière lui, sans dire un mot. Mon corps se met à trembler. À cet instant, j'ai peur. Je ressens une brise glaciale alors que c'est impossible, tout est fermé. J'essaie discrètement d'avaler ma salive, et prononce enfin :

— Excusez-moi, je me suis trompée de pièce. Je cherchais les toilettes. Savez-vous où je peux les trouver ? je lui demande d'une voix calme avançant vers lui pour partir.

Je lutte pour reprendre mon souffle, submergé par la terreur qui me consume. À ses cotes, la poignée en main, je lui adresse un sourire afin de dissimuler ma peur, bien qu'il m'ait caché son visage. Je ne peux pas le voir, mais je le sens, il ne me rend pas mon rictus. Je la baisse, quand soudain, il me saisit par la taille. Une décharge électrique parcourt mon corps et je pousse un hurlement strident, si fort que j'en viens à tousser et luttant pour me dégager.

Il me fait reculer et place sa main sur ma bouche pour l'étouffer.

— Je veux que tu transmettes un message à Nathanne, chuchote-t-il à mon oreille.

Ma vue se brouille de larmes, j'essaie de crier davantage, mais il me serre, m'empêchant de respirer par la même occasion.

— Ça ne sert à rien, personne ne peut t'entendre. Les autres invités sont en bas, bien trop loin pour te venir en aide, réplique-t-il d'une voix rauque.

Je prie pour que Nathanne me cherche, qu'il ne me trouve pas là où il m'a dit d'attendre. Il embrasse mon cou, puis me mord. Je lâche un gémissement de douleur, mais il reste bloqué dans ma gorge.

— Et si mon message était que je te baise brutalement, de manière à ce qu'il ne puisse plus te regarder, te toucher, ma belle et douce Victoria Williams, souffle-t-il. En plus, ce que tu portes est facile à soulever.

Son grognement me donne envie de vomir et sa main glisse sous ma robe, comme défonce, je viens enfoncer mes ongles dans sa peau de lavant bras, mais cela ne lui fait rien.

— Oui ! j'ai très mal ! ricane-t-il. Dès que j'ai vu qu'il t'avait laissée seule pour rejoindre Alexandrov, l'opportunité s'offerte à moi, et toi, petite idiote, tu as quitté la réception. Alors que le danger te guette, telle une épée de Damoclès suspendue au-dessus de ta jolie tête. C'était l'occasion de lui faire comprendre qu'il n'a pas tous les droits. Il doit me rendre ce qu'il m'a volé ! (Mon corps frémit.) Il pense être intouchable ? On va voir ça !

Son rire diabolique s'échappe de ses lèvres, me laissant sans voix accompagnée d'une terreur grandissante.

— Victoria, tu sais, chaque être humain porte en lui une part de vulnérabilité, une faiblesse qui nous définit, et celle-ci se trouvent dans mes bras. Grâce à toi, je vais à tout jamais l'anéantir. Il ne pourra plus se regarder dans une glace. Et je me délecterais de cette délicieuse vengeance. Il apprendra qu'il y a plus fort que lui.

Brusquement, il me projette contre le mur et je tombe sur sol. Une douleur aiguë envahir mes bras et bloque mon souffle, je me concentre sur ma survie, et tante de me lève. Je me dirige en courant vers la porte. Malheureusement, il me saisit, me pousse une fois encore, et je me heurte contre une table, lâchant une plainte. Son rire résonne, il me rejoint et s'installe sur moi en empoignant ma chevelure, tirant ainsi ma tête en arrière. J'essaye de parler, mais ma salive s'insinue dans ma tranchée, provoquant une toux.

— Jaime ce jeu, souffle-t-il alors que son autre main vient serrer mon cou. Tu es prêtre à me sentir ?

Mes yeux s'écarquillent réalisant ce qui est sur le point de m'arriver.

— C'est tu qui tu...

Un bruit brusque retentit à travers la pièce, faisant lâcher sa prise. Il se redresse, mais est violemment bousculé sans avoir le temps de prononcer un mot, et s'effondre sous mes yeux, pétrifié, je n'ose plus bouger. Mon visage est éclaboussé de son sang, tandis que des mains me saisissent avec douceur mes épaules afin de m'aider à me mettre debout. Ma vision se trouble, des picotements se propagent sur mon corps, suivi par une onde de sueur froide, incapable de distinguer ce qui se passe réellement et je me sens partir.

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J'ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre. J'espère que pour vous ça va toujours... 🥰

♥️BIG BISOUSSS 😘