Chapitre quatorze.

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⚠️Avertissement ⚠️ 
Ce chapitre contient des scènes d'érotisme... 🔞
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Mon portable posé sur le bord de l'évier se met à sonne. Je souffle. C'est incroyable ça. Dès que je suis occupée, on me dérange. Ils attendront. Je profite et traîne dans la baignoire remplie d'eau chaude qui coule le long de mon corps.

Mais la panique me gagne, et si c'était l'inconnu. Je vérifie donc, et je suis soulagée de voire que ce n'est qu'Alison. Il faut vraiment que je me calme.

Au moment où je me rallonge dans le bain, dès lors que je ferme les yeux, Nathanne apparaît. Son regard vert et jaune, sa chevelure noire, ses lèvres... j'ouvre brusquement les yeux, mon rythme cardiaque au galop, puis les ferme à nouveau.

Je l'imagine en train de me toucher, d'insérer ses doigts dans mon intimité. Mon cœur palpite, mon souffle accélère pour laisser mon fantasme m'envahir. Je frissonne. J'ai envie de me faire du bien, ce n'est pas réservé qu'aux hommes après tout. Je réfléchis à ce que je possède et qui pourrait me satisfaire, mes yeux se dirigent naturellement vers ma brosse à dents électrique usagée qui ne me sert plus du tout depuis plus d'un an. D'ailleurs je réalise ne pas l'avoir jeté depuis.

Je me penche pour la prendre et vérifie qu'elle fonctionne encore, son tube se met à vibrer. Oh oui! Elle marche très bien même.

Je lus il a très longtemps que les vibrations peuvent faciliter un orgasme chez la femme, si on le place au bon endroit. À moi de voir si cela est réel. Qu'est-ce que je suis en train de faire sérieux?

J'étudie la brosse à dents trembler dans ma main, je la baisse lentement en direct de mon intimité, la pose délicatement.

Oh! MON DIEU!

J'écarquille les yeux, perd mon souffle tout ouvrant la bouche en grand, et me plie de plaisir tandis qu'un gémissement m'échappe.

Surprise, j'enlève direct l'objet et l'observe.

Comment est-ce possible qu'un truc destiné à laver les dents puisse être un dieu de l'orgasme?

Cette fois je viens m'allonger dans la baignoire, écarte mes cuisses, le remets contre mon sexe et laisse les vibrations faire leurs jobs. Je ne peux expliquer cette sensation, mais, j'en perds le contrôle, mon corps se cambre sans que je lui ordonne, mon autre main libre accroche le rebord, j'ouvre d'autant plus la bouche afin d'avaler davantage d'air même si, je ne le fais pas. Mes yeux se révulsent tellement ce tourment exquis crée par la brosse me rend folle.

Je viens mordre ma paume afin d'empêcher mes hurlements de s'enfuir, l'orgasme m'enveloppe et grimpe sans cesse chaque seconde. Mon pouls s'accélère, ma respiration ralentit et cette délicieuse douleur électrique se propage le long de mon clitoris et me fait gémir de plaisir, tandis que mes jambes, elles, se mettent à trembler .

Oh seigneur!

Je l'étain, la jette dans l'eau et me laisse redescendre de mon nuage, reprenant mon souffle petit à petit.

Une simple brosse à dents qui l'aurait cru?

En sortant du bain j'attrape une serviette et entoure mon corps avec, avant de consulter les appels. Deux d'Alison puis un de Chloé. Mon cerveau me remémore ce que je viens de me faire, et je me regarde à travers le miroir pratiquement emplie de buée.

Putain de merde!

Je pose à nouveau le téléphone, finis de me mettre en tenue, à l'aise.

Mon iPhone en main j'envoie un texto à Alison et à Chloé. Mais aucune une des deux ne décroche.

Midi approche, je lève mon cul du canapé, ouvre mon placard est en sors un pot de beurre de cacahouète puis le pain de mie, un couteau, et retourne m'assoir. Je me fais plusieurs tartines. L'un de mes repas préférés!

Une demi-heure plus tard, je décide de contacter en premier Alison. Elle répond dès la première sonnerie.

— Billy a décroché des billets pour voir les Mets* cette aprèm, il a trois places, ça te dit ?

Je mets du temps à réfléchir, la dernière fois que j'ai vu un match de base-ball c'était avec mon père. Ça fait un bail. Mais pourquoi pas ?

— Vick ? Tu es partante ?

— OK ! C'est bon !

— aaaaH parfait.

J'entends qu'elle éloigne le micro, sa voix devient plus lointaine elle bavarde sûrement avec Billy.

— C'est à 15h, reprend-elle. Donc on vient te chercher dans peu de temps. Habille-toi.

— O.... k.

Elle raccroche sans que je puisse parler. C'est son truc ça, d'ailleurs. Je me lève d'un bon, et fouille mon placard dans ma chambre à la recherche de ma casquette des Yankees* et de mon t-shirt à leurs effigies.

Alors que je le passe sur moi, un souvenir douloureux me vient. Celle de mon père, me tenant fermement la main, ainsi qu'a Laury, derrière une longue file d'attente, impatient d'assister à un match des Yankees pour notre première fois. Je souffle et le chasse ce triste, essuient les petites larmes au bord de mes yeux. Tu me manque papa.

Nous arrivons à nos places, et par chance nous avons le soleil dans notre dos. Donc rester plus de trois heures ne sera pas un supplice avec le temps qu'il fait, nous sommes dans la direction du marbre.

Une heure que les Yankees et Blue Jays ont commencé. Et mon équipe mène déjà, qu'elle plaisir d'entendre les supporteurs crier de joie. Pendant que l'infield* des Yankees fait un lancer, je lève mon bras dans le sens du stand à hot dog. Je meurs de faim! Le batteur des blues Jay frappe la balle, court en direction de la première base. Au moment où l'homme me tend mon hot dog, Le camp droit la récupère, ça signifie que le batteur est éliminé directement.

Le public se met à hurler tout en accueillant cette victoire, sans attendre nous les suivons en s'exclamant de joie. C'est pour toi.

(*Joueur de champ intérieur. Au baseball, le joueur de champ intérieur est le joueur de première base, de deuxième base, de troisième base et d'arrêt-court. Sauf le lancer et le receveur, les joueurs de champ intérieur sont les plus proches du frapper quand il est au bâton.)

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— J'ai un horrible mal de dos, se plains-t-Ali.

— En même temps, on est resté assez longtemps assis, je lui réponds.

Nous prenons la route en direction du métro, quand mon portable émet une sonnerie, je me pétrifie sur place tandis qu'Alison et Billy descendent les marches sans rien remarquer. Je le sors avec lenteur et prie que l'appel ne soit pas masqué. Un sentiment de soulagement m'envahit lorsque je découvre le prénom Chloé, je décroche en reprenant mon chemin.

— Oui ?

— Aah ! Enfin, tu réponds ! Je t'ai appelé toute la journée.

— Euh. Qu'une fois. C'est la deuxième.

— Non, j'ai essayé cette après-midi, mais tu étais sur répondeur.

— Ah, pardon. Nous étions au stade pour voir les Yankees.

J'entends une porte et des voix lointaines derrière elle.

— Cool... euh. Je te rappelle j'ai une urgence.

Chloé raccroche sans attendre, et je rattrape Allison et Billy sur le quai du métro.

LES YEUX DU SCANDALE (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant