Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à Noël

#CHEF | 100 - JAMES

— Ton passé avec Éva t'appartient. Excuse-moi, c'était de la curiosité mal placée.

— Je n'ai pas de soucis avec ça. Surtout que ce n'est pas comparable. Ce que je vis avec toi est exceptionnel. Bien sûr d'un point de vue sexuel, mais ce n'est pas que cela. Tu me challenges, tu me pousses à donner le meilleur de moi-même. On délire ensemble, on se chamaille pour mieux se retrouver. Tu me comprends, tu as envie des mêmes choses que moi.

— Pas toujours... Regarde, depuis tout à l'heure on se prend la tête pour savoir si l'on va admirer les poissons ou si l'on baise comme des malades.

Son sourire est merveilleux, un brin arrogant, mais ça fait partie de son charme.

— Sauf que je suis sûr que l'on ira plonger. Et si ce n'est pas cet après-midi, on le fera demain matin. Parce que tu sais, Soldat, que c'est important pour moi que tu découvres les fonds marins avec moi et que tu ne me priveras pas de ce plaisir.

— Exact.

— C'est ce que j'aime entre nous, on n'est pas forcément d'accord, pour autant on trouve toujours un terrain d'entente.

— Qui se termine souvent par une baise torride, mon cher mari.

Connor bouge ses fesses au-dessus de mon érection, qui reprend de la vigueur.

— Je n'ai jamais autant bandé que depuis que je te connais.

Connor a l'air surpris.

— Vraiment ?

— Si je te le dis. Dès que tu me frôles, que tu me touches, me parles de tes envies, je suis au garde-à-vous. Je n'ai jamais désiré personne d'autre, comme je te veux, toi. Certes, notre alchimie sexuelle y est pour beaucoup, mais ce n'est pas seulement ça. Ce que je ressens pour toi est hors norme. J'ai aimé Eva, mais ça n'a rien de comparable avec les sentiments que j'éprouve pour toi. Tu es mon âme sœur. L'autre moitié de moi. Aussi différents que l'on se complète pour arriver à cette osmose rare.

— Je t'aime tellement, Amour. Tu es mon Yin et je suis ton Yang.

Ce baiser est doux, empli de tout ce que nous ressentons l'un pour l'autre. Tissant de plus en plus ce lien indéfectible qui nous relie.

— Fais-moi l'amour.

Connor a besoin de sentir à quel point il est unique. Pour lui, les mots sont importants, mais les actes le sont d'autant plus.

— Tu es sûr ? Tu ne veux pas être le premier à tester sans capote ?

— On s'en fout un peu de qui le fera en premier, car la prochaine fois que je te baiserai ça sera quoi qu'il arrive, ma première expérience sans barrières.

Son air déterminé ainsi que la position qu'il vient de prendre ne souffre d'aucune autre discussion. Connor sait ce qu'il veut et en l'occurrence c'est moi. Je savoure ce privilège qu'il m'accorde à sa juste valeur.

— Guide-moi. On n'a pas de lubrifiant...

Aussitôt, Connor crache sur ses doigts avant d'étaler sa salive sur sa rondelle. C'est terriblement excitant. Je meurs d'envie de m'enfoncer en lui. Mais j'attends qu'il m'y autorise. Ses mains en appui sur ses fesses, il les écarte avant de m'annoncer.

— Pénètre-moi.

Je me contorsionne pour atteindre ma queue, quand Connor s'en saisit pour la positionner contre son entrée avant de redescendre son bassin pour s'y empaler. Mon gland vient de passer sa rondelle et je n'arrive plus à respirer. J'ai l'impression de revenir à nos débuts. La sensation est tellement dingue que j'en oublie de bouger.