#SOLDAT | 85 - CONNOR

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— Respire !

Son ordre me percute. La machine se relance, aidant à ce que tous mes organes reprennent leurs fonctions initiales.

— Voilà, continue. Laisse ton corps accueillir tous les picotements que tu vas ressentir.

J'ai l'impression d'être envahi par une armée de fourmis rouges. C'est tout aussi désagréable que stimulant. C'est du délire. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je le vis, le ressens, l'accepte en gardant les yeux fermés.

Les dernières piqûres m'arrachent des gémissements de satisfaction. Je pensais avoir atteint le summum de ce que je peux encaisser, mais c'est mal connaître mon amant. Sa main droite s'empare de mon manche. La pression qu'il exerce sur mon gland avant de le décalotter associé à sa gauche qui pince mon téton se révèle un combo redoutable. L'intensité de ces va-et-vient ne cesse de croître tandis qu'il vrille et pince mon mamelon au même rythme.

La tension grimpe en flèche et je ne sais plus comment gérer ces tourbillons de plaisir. Je n'ai jamais ressenti ça avec juste une branlette. James m'assène le coup de grâce quand je sens son érection se balader entre mes fesses avant de me titiller la rondelle.

Je hurle ma jouissance dans un cri erratique et profond. Sa prise sur ma gorge me contraint à tourner la tête vers lui pour qu'il avale jusqu'à mon dernier souffle en m'embrassant. Naviguant encore dans la volupté de mon orgasme, je n'ai pas capté les actes de James jusqu'à ce que je ressente le début de sa pénétration.

— Putain...

— Ça va ?

— Oh... Oui...

James a baissé son froc, il s'est équipé et je ne m'en suis même pas rendu compte tant j'étais perché sur ce nuage de plaisir.

Sa progression est lente, régulière et contrôlée. Mon homme est un amant hors pair. Il sait allier la force, la douceur, la patience, il arrive à se montrer sauvage, puis tendre, voire brusque quand il se laisse emporter, abandonnant toute la maîtrise dont il est capable.

Ses doigts s'impriment dans la chair de mes hanches alors qu'il me pilonne sans relâche. Sa bouche dans mon cou me lèche, me mord, m'embrasse tandis qu'il avoue adorer me baiser. Je ne sais plus comment respirer. Mes gémissements erratiques se succèdent, me font perdre la tête quand il me branle, m'empêchant de baisser les bras pour m'en occuper moi-même. Je suis à sa merci et je lui accorde cet abandon pour le laisser exprimer l'ampleur de son désir.

— Quand tu auras envie de te branler, Soldat. Tu penseras à ce plaisir intense, que je suis en train de t'accorder.

James ajoute à ses mots une ardente ferveur à faire coulisser mon manche dans le creux de sa main avant de continuer sa déclaration.

— Lorsque tu sentiras cette envie irrépressible de baiser, tu te souviendras de la façon dont je viens de te marquer. Parce que personne ne t'aimera comme je viens de le faire. Tu es à moi. Putain, Connor, je t'aime à en crever...

Son aveu se termine là où commence son éjaculation suivie de la mienne.

— Tu as intérêt à revenir, Soldat.

Je suis totalement sonné par sa confidence tellement touchante. Son besoin de possession me chavire, alors que je sens ses larmes couler le long de mon dos.

— James... Amour...

Mes bras redescendent le long de mes cuisses. Ils sont engourdis, mais je m'en fous. Je les passe derrière nos corps encore emboîtés et entoure comme je peux son dos. Face à son manque de réactions et en entendant ses sanglots, je tente de repousser son bassin pour qu'il sorte de mon fondement.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant