#CHEF | 42 - JAMES

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Sa bouche s'ouvre, ses sourcils se crispent et sa respiration se bloque. Je reconnais les signes avant-coureurs de sa jouissance. Alors pour être sûr de nous envoler ensemble, je me retire presque entièrement avant de replonger de toute ma longueur entre ses chairs.

Le résultat est sans appel. Je viens de prendre la peine capitale pour ce plaisir intense, inédit, qui balaye tout ce que je pensais savoir sur le sexe.

Je n'ai jamais connu une telle jouissance.

À bout de souffle, je laisse mon torse se poser sur celui de Connor qui caresse mon dos avant de remonter jusqu'à ma nuque pour permettre à ses doigts de se perdre dans mes cheveux humides.

— Tu as été génial.

— Tu n'as pas été mauvais toi non plus.

Je souris, ma joue appuyée contre son palpitant, qui tape fort. Je resserre mes bras autour de sa taille comme pour bien me prouver que ce qu'il s'est passé a vraiment existé.

— Je n'ai pas rêvé, je souffle.

— Je te le confirme, James. Tu viens bien de me baiser.

Je relève ma tête et plonge mon regard courroucé dans le sien. Je voudrais qu'il lise ce que je ressens. Ça n'a rien à voir avec de la baise. Je sais que pour Connor ce n'est qu'une façon de s'exprimer qu'il emploie par habitude, mais pour moi, c'est plus que ça.

— Nous avons couché ensemble...

— Si tu préfères.

Sa main caresse ma joue et il ajoute.

— Ne te formalise pas. Je n'ai jamais utilisé d'autres mots. Pour moi aussi, c'était bien plus.

À la sortie de la douche, je retrouve Connor dans la chambre. Le corps encore humide, il me tourne le dos tandis qu'il passe un caleçon noir dont le tissu se tend pour épouser la forme arrondie de ses fesses. Ma main se pose en coupe sur celle de droite pour la redessiner.

— Ça va ? Je n'ai pas été trop...

— Vigoureux, termine Connor.

— Je n'aurais pas employé ce mot là, je souris en me collant à son dos.

Sa peau me manque déjà. Sentir son corps musclé réagir sous le mien me manque. L'entendre gémir et avoir du plaisir me manque.

— Tu as été brut de pomme. Tu préfères cette comparaison ?

— Non plus, mais continue, tu m'intéresses.

— Tu as explosé mon cul en chou-fleur, c'est plus explicite là ?

Connor, tout comme moi, nous ne retenons pas ce rire pur et franc.

— Théo a raison, il faut qu'on arrête avec nos comparaisons avec la bouffe.

— En parlant de nourriture, je ne sais pas, toi, mais moi, je meurs de faim.

Mes dents se plantent dans l'épaisseur de son cou. Ma main, toujours sur sa fesse, Connor laisse partir sa tête en arrière, alors qu'il fait glisser mes doigts sur sa hanche pour me guider vers sa virilité au garde-à-vous.

— Breakfast saucisse bacon et œuf ? il me propose en se marrant de plus belle. C'était trop tentant comme comparaison.

C'est dans cette bonne humeur que nous préparons le petit-déjeuner en buvant un café.

— Ta Princesse a l'air de bien se plaire chez moi !

— C'est le moins que l'on puisse dire. D'habitude, elle est déjà réveillée.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlWhere stories live. Discover now