Chapitre 58 : Je ne serais plus ton jouet

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Olympe

— Salut OLY ! Dit telle avec un grand sourire. Ça va copine ? Merci pour ton petit tour au poste au fait. Ce n'est pas très gentil de faire subir ça à une femme enceinte.

— A une femme enceinte oui, mais à un cachalot comme toi non.

— Mais t'es qu'une... Evy n'a pas le temps de finir sa phrase que Victor prend le relais.

— Chut poussin, tu vois bien qu'elle veut juste t'énerver. Ne rentre pas dans son jeu.

— Oui Evy joue les bons petits toutous et écoute-le. Il prend ma défense plutôt que la tienne alors chut, tu veux la muselière ?

— Poussin ne l'écoute pas. Alors tu voulais savoir pourquoi non ?

— Si toute fois il y a une raison oui...

— Et bien... Non. Par pur plaisir de t'avoir sous mon emprise. Je me sens fort en voyant que tu te chie dessus dès mes apparitions.

— Et Evy pourquoi l'avoir suivi ?

— Pour qu'il te méprise encore plus, et m'aime bien plus qu'il ne t'a aimé.

— Ah oui ! Tout est clair maintenant... Ou pas me dis-je intérieurement, je ne comprends toujours pas leurs délires complètement absurdes. D'un coup il se met à taper du poing sur le canapé.

— Ce n'est pas compliqué chérie ! Si je ne peux pas t'avoir alors personne ne t'aura.

— Parce que tu crois pouvoir me récupérer en agissant de la sorte ? Mais tu es malade mon pauvre petit. Et Evy tu cautionnes ça ? ça ne te dérange pas !?

— La ferme poussin, ne répond pas ! Qu'on soit bien clair Olympe, que je disparaisse dans la nature, que j'aille en prison ou que je meurs surveille toujours tes arrières. Tu seras toujours suivi, tu recevras toujours des appels, toujours des sms, et qui c'est ce que je peux faire à ta voiture ou ta moto ou même m'installer chez toi pour mettre fin à tes jours si heureux. Il y a des façons de mourir qui ressemblent très bien à des accidents. Boum ! Oups, le gaz, Oups, un problème technique sur la voiture, Oups, elle a voulu se suicider, Oups, tu es morte. Tu es à moi, tu es sous mon emprise, j'ai le contrôle sur toi, sur ta vie, sur ton cerveau, sur tes pensées, sur tes peurs. Je suis maître de toi. Tu ne sera jamais heureuse, tu n'es qu'une pauvre petite anorexique qui n'a même pas confiance en elle et qui ne réussit rien dans sa misérable petite vie bien pourrie. Tu ne mérites rien, ni amitié, ni amour. Tu es fausse avec tout le monde. Tu n'as jamais réussi à me plaire et me faire bander. Ton cul est flasque, ta poitrine ressemble à des gants de toilette. Je t'ai pourtant éloignée de tout le monde amis, parents, famille mais même comme ça tu ne sais suivre aucune consigne. Tu as su remplacer ma mère mais certainement pas à la perfection. La maison n'était jamais clean, tu ne rangeais jamais derrière moi, le frigo n'était jamais plein et je te parle bien du frigo et non du congélateur dont je n'en avais rien à foutre. Tu as dit que tu étais douée et intelligente dans ton travail, c'est beaucoup dire. Tu me portais malheur chaque jour. Tu es une vraie taupe, tu aurais dû te faire opérer pour la myopie ma pauvre, tu aurais peut-être réussi à garder un semblant de corps. Ton maquillage te vieilli, tu es déjà assez ridée comme ça. Même en soirée tu ne faisais que des faux pas. Tu me faisais des crises de jalousie mais je préférais sans fois regarder les autres femmes que toi, elles sont bien meilleures à baiser, elles me faisaient bander sans rien faire elle. Et tout cela est de ta faute et a toujours été de ta faute. Jamais de la mienne. J'ai essayé de te mettre sur le droit chemin mais tu ne m'as jamais écouté. Tu préférais prendre les sentiers battus et regarde le résultat maintenant. Tu étais, es et restera toute ta vie une moins que rien. Ai-je été bien assez clair ?

Sous son empriseWhere stories live. Discover now