Chapitre 12 : Nom d'un chien !

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Lysandre 

Jaspe ! J'adore ce chien, mais dans ce genre de circonstances, j'avoue que j'aimerai ne pas en avoir. J'aurai tellement préféré rester auprès d'elle et de ses petites clémentines toute fermes, à entendre son petit ronflement tellement mignon. La voir au réveil enfiler ma chemise et se baladant en petite culotte.

— Ahhh ! Arrête de rêver mon vieux, y a que dans les films que ça se passe ainsi. Toi tel un goujat tu rentres chez toi quand elle n'est pas encore réveillée et la laisse tranquillou bilou se faire des films sur ta disparition. Un profiteur quoi ! Un moi intérieur qui me remet à ma place.

— Je suis un prince, un roi, oh non ! que dis-je ! Je suis un... abruti ... En effet. Une plante, je dois lui envoyer une plante. Réponds-je à moi-même.

En arrivant chez moi, Jaspe est aux anges ! Il court vers moi tout pataud avec de magnifiques ronflements.

Oui ! Oui ! Ce chien ronfle également éveillé et il a même un cimetière dans le cul ! Adorable et affectueux mais apprécie faire fonctionner l'ouïe et l'odorat.

Je l'emmène promener le long de la falaise, la vue y est magnifique. Dès que je peux, j'y viens pour méditer, faire le vide, m'apaiser. Et maintenant que je suis de retour définitivement ici je vais pouvoir y venir très régulièrement et dieu sait que j'ai besoin d'apaiser mon cœur fragile, je dois faire attention et me ménager. Enfin ça, ce serait l'idéal.

Je prends mon courage à deux mains, allume mon téléphone, direction commander une livraison de plante pour celle qui occupe toutes mes pensées depuis hier. Ma mère ! Non je rigole évidemment que c'est pour Olympe. Le suspense n'est pas au rendez-vous sur ce coup-là.

Jaspe me sort de mes pensées. Il est en pleine bataille avec un champ de pâquerettes. Roulade, course et même les manger ! Il sentira peut-être la fleur me diriez-vous ! Mais non pas du tout ce sera pire ! La mauvaise odeur est sentie en premier par celui qui a pété, c'est peut-être pour cela qu'il ne reste jamais à la même place !

Je reçois la confirmation de ma commande et de la livraison pour la fin de matinée quand mon téléphone m'informe avoir reçu un mail. Ma nouvelle secrétaire qui m'indique commencer le travail lundi. Ça aura été rapide pour me faire une clientèle à priori, soit ils me connaissent, soit c'est par dépit car mon collègue est surbooké et n'a pas de place rapidement. Dans les deux cas j'en suis ravi, je ne demande que cela de reprendre mon travail. Je reçois également un message des mecs qui passent à la maison, ils ont posé leur journée car trop fatigués. Les petites natures dites donc ! Je rentre vite me changer pour éviter la fameuse réflexion « Ben on porte les mêmes vêtements qu'hier, on a découché » et devoir y répondre forcément. Même si j'ai envie de le crier sur tous les toits, je ne sais pas où va me mener cette histoire alors je préfère creuser pour avoir du concret à leurs raconter avant. J'espère être sur la même longueur d'onde et qu'elle et moi souhaitons la même chose. Même si jusqu'ici, je ne voulais absolument pas m'engager avec qui que ce soit. Je sens qu'avec elle c'est différent, elle reste présente dans ma tête, je n'arrive pas à l'en retirer. Elle m'intrigue et elle à une joie de vivre et communicative tellement admirable, mais en même temps je sens qu'il y a une anguille sous la roche, elle a l'air fragile et brisée. J'aimerai et j'ai besoin de comprendre. Ça ne fait pas encore 24H que je l'ai rencontré que déjà elle m'obsède. Je vais peut-être m'orienter vers un asile psychiatrique, mais avant j'ai besoin de réponse à cette belle intrigue voluptueuse. Tel Sherlock Holmes, je vais découvrir ce qu'il se cache dans ce magnifique petit corps sensuel et découvrir, au passage, son corps en lui-même. Je serai son koala et elle sera mon eucalyptus !

— Hey mec ! Tu ne nous as pas entendu toquer comme des bœufs !? Tes pensées ton emmenées où ? Dereck dans sa splendeur douceur.

— Hey les gars ! Déjà là ! Le manque de sommeil tu veux dire oui ! Ne me dit pas que vous avez assez dormi ? Réponds-je aussitôt pour esquiver tout soupçon.

Sous son empriseWhere stories live. Discover now