Sous son emprise

Chapitre 29 : L'extase

Lysandre

J'aime l'entendre me supplier, qu'elle a besoin de moi et surtout que je la face jouir. Je ne lui laisse pas le temps de finir, que je l'attrape par les hanches pour la soulever et la déposer autour de mon membre. Rien qu'à ce contact j'ai un plaisir fou que je fais ressortir par un long râle, un long gémissement. Elle jette sa tête en arrière et m'accueille sans difficulté en elle. Une fois le plaisir de ce simple contact assouvi, elle commence les mouvements de bassin. De plus en plus fort, de plus en plus rythmé, mais elle arrive encore à me surprendre avec des déhanchés, différents mouvements qui ont presque réussi à me faire éjaculer. Mais je tiens, je veux que ça dure, je veux qu'elle ait du plaisir, qu'elle n'ait plus de souffle et en soit épuisée. Je la prends et la retourne, lui glisse les jambes sur mes épaules, je sais que c'est son point faible, la position qui la fera craquer à coup sûr. Je l'embrasse langoureusement avant de commencer la monter au septième ciel. Je lance le premier coup quand elle s'y attend le moins, ce qui la perturbe, la déstabilise et lui procure en même temps un plaisir intense. En quelque coup de reins je la sens monter, je la sens exploser, se délivrer. Il n'en fallait pas plus pour moi pour me retirer et jouir à mon tour. Mais à ma grande surprise elle refuse que je me retire et me fait comprendre qu'elle veut que je termine en elle.

— Bilan sanguin et contraception ok. Me glisse-t-elle à bout de souffle.

Mon cerveau ne fait qu'un tour et il ne faut pas plus longtemps pour que je lâche tout en elle. Quel bonheur et satisfaction que de pouvoir aller jusqu'au bout.

— Bilan sanguin ok également. Finis-je par lui répondre à mon tour à bout de souffle.

— Je sais, je l'ai aperçu sur ton meuble à l'entrée sans le vouloir.

— Sans le vouloir hein !?

— Promis. Me dit-elle avec le large sourire d'une femme apaisée et satisfaite.

Je m'affale sur elle, la sert contre moi et l'embrasse de bonheur. Nous finissons par nous laver et nous rincer pour ensuite sortir de l'eau et se mettre en tenue décontractée. Simple jogging pour moi et culotte tee-shirt pour elle. Et pas n'importe quel tee-shirt, le mien piqué dans mon armoire. Une petite claque sur le cul et hop direction la cuisine. Elle tient à préparer deux trois petits trucs de dernière minute pour que ça ai un meilleur goût. Pop-corn ou encore amuse-bouche chaud. Nous installons le tout à notre portée sans avoir besoin de nous lever du matelas. Une fois installés, on ne bouge plus. Boisson, nourriture, tout est là. On se glisse sous les couvertures dans cette ambiance chaleureuse, cocooning, prê pour une soirée détente dans ses bras.

— J'allume le feu et j'arrive. Me dit-elle.

— Ah non ! ça c'est à moi de le faire je ne voudrais pas que tu te brûles. Tu as froid ?

— Sur le soir il fait encore un peu frais et je trouve que ça rajoute du cachet a notre soirée...

— Tu as raison. Et alors, qu'allons-nous regarder pour cette soirée ?

— J'avais pensé à un grand classique. Les Harry Potter ! Bon on ne pourra pas tous les regarder ce soir mais ce n'est pas grave on se programmera deux ou trois autres soirées comme celle si, non ?

— Très bien la prochaine sera à l'américaine dans la voiture avec le film projeté au mur, une autre a la belle étoile et la dernière, hum...

— Sur mon balcon ? Je ne vois pas trop d'autre endroit pratique pour un film...

— Parfait nous avons notre programme, il n'y a plus qu'a. Aller fait moi une petite place et viens t'affaler sur moi.

Nous regardons les Harry Potter dans l'ordre évidemment, nous en regardons deux. Je ne savais pas qu'il était possible de faire autant de position en regardant un film. Genou plié, tendu, sur moi, sous moi, sa tête sur mon torse, mon épaule, mes cuisses ou à l'opposé. Elle a visité tout le lit je crois bien. Une fois les films finis, elle part faire la vaisselle des plats qui sont vides, je décide en attendant de mettre un peu de musique, une fois le dernier plat vide lavé. Je nous ressers un verre, nous en buvons une gorgée et je l'attrape par la main pour l'attirer à moi et danser avec elle.

— Oh ! Mais qu'est-ce que tu fais ?

— Je danse !

— À cette heure-là ?

— Il n'y a pas d'heure pour danser et j'en avais envie ! Pas toi ?

— M'aurais-tu caché se talent ?

— Hum... Peut-être bien, il fait son effet ?

— Oh oui, danse latine en plus, très sensuelle. Je risque d'en demander plus par la suite.

— Hum... Je n'attends que ça, dansons que je t'ouvre l'appétit en grand.

Nous partons dans des danses caliente. Mouvement de tête, d'épaule, de pieds, de bassin. Oh mon dieu ses mouvements de hanches sont endiablés, ce genre de déhanché ne devrait pas exister, c'est d'une beauté et d'une torture pour moi. J'ai envie de la plaquer au mur s'en attendre. Ses mouvements sont fluides, posés, sensuels et je dirais même sexuels. Je sais qu'elle le fait exprès pour m'énerver, faire monter la pression, l'envie. Mais si elle savait qu'elle n'a pas besoin de faire tout ça, la pression est déjà bien là. J'empoigne ses clémentines et la plaque contre moi, contre mon piquet bien droit et dure rien que pour elle. C'est insoutenable, elle se joue de moi.

— Argh ! Je n'en peux plus !

— Oh ! Voudrais-tu arrêter de danser ? Me demande-t-elle munie d'un large sourire.

— Oh oui ! Viens par la !

Je l'attrape et la soulève, la lâche brutalement sur le matelas installé devant la cheminée. Rien n'est calme, rien n'est doux, tout est bestial, sauvage. Je la mord, la pince, la suce, l'embrasse a pleine langue, lui attrape les fesses, les cuisses, les seins, tire ses cheveux. Rien ne m'échappe. J'ai joué avec le feu et me suis enflammé maintenant il va falloir m'éteindre et pour cela une seule solution, la dévorer, me retrouver en elle. J'appuie ma queue sur son clitoris, je fais pression, je me branle en faisant des allers-retours sur elle, ce qui ne la laisse pas indifférente, la pression monte, chauffe, son clitoris gonfle. Elle me monte à son tour, jette sa tête en arrière, me griffe chaque parcelle de mon corps qui se trouve sur le chemin de ses ongles. Elle essaie de me retourner pour se mettre sur moi, mais j'en décide autrement. Je la bloque lui maintient les mains, baisse sa culotte, descend mon joggings mon boxer et la pénètre d'un seul coup. Elle se cambre de plaisir, deux râles sortant de nos gorges rugissent à l'unisson. Après plusieurs ondulations de nos corps, je la retourne, lui relève les fesses et y entre plus bestialement encore en lui empoignant ses parfaites clémentines. Elle s'agrippe au drap, les mords, gémit, pleur de plaisir. Une fois terminé nous nous rallongeons sous les draps, l'un contre l'autre. Je l'embrasse et sonde son regard.

— Tout va bien ?

— À merveille et toi ?

— On ne peut mieux. Tu bouges tellement... Divinement bien ! C'était devenu une vraie torture, je ne pouvais pas juste te regarder ou te sentir te frotter à moi...

— Je crois que je l'ai un peu cherché ... me dit-elle avec un grand sourire, me caressant le torse.

— Oh tu crois ! Moi je dirais plutôt que tu l'as fait exprès même !

— Non pas au début vraiment mais quand je t'ai senti te dresser contre moi à chaque mouvement... J'ai eu envie de toi, besoin de te sentir en moi et ce qu'il s'est passé ensuite c'était...

— Trop ?

— L'extase. C'étaient des sensations que je ne connaissais pas. Je n'avais pas mal mais en même temps c'était un plaisir si intense que j'avais l'impression d'avoir mal de plaisir. Je ne sais pas si c'est très clair ce que je raconte !

— Je vois bien ce que tu veux dire rassure toi. Tu as aimé ?

— Je crois bien que oui...

— Tu sais si un jour c'est trop... bestial pour toi n'hésites pas à me dire stop. Quand je commence à voir rouge comme ça, rien ne m'arrête à part toi.

— Ne t'inquiète pas, tout va bien, c'est promis.

Nous nous endormons épuisé par nos ébats. Nous partons faire de doux rêve. En tout cas pour ma part et j'ose espérer qu'elle aussi. Elle contre moi dans la fameuse position de la petite cuillère, moi qui l'entoure, la protège, la réchauffe. Son odeur allant directement dans mes narines. Une douce odeur apaisante pour dormir profondément.

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