Chapitre 38 : Aussi vite que la musique

43 2 0
                                    

Lysandre

— Oh putain ! Je suis pris au dépourvu et surpris quant à cette sensation. Je ne sais si c'est le savon ou ses mouvements qui me font frissonner de plaisir. Je pourrai d'ores et déjà jouir dans sa douce main.

— Tout va bien ? Me demande-t-elle inquiète et s'arrêtant net.

— Oui... Oui, oui ! C'est une sensation que je ne connaissais pas mais qui est extrêmement agréable.

— Oh... ! Tout va bien alors. Dit-elle heureuse et fière reprenant ses mouvements.

— What the fuck... Chuchotais-je les yeux roulant de plaisir.

Mais malheureusement mon but n'est pas de finir dans sa main. Je suis dans l'obligation de l'arrêter si je ne veux pas lâcher tout mon sirop de corps d'homme partout et dieu sait qu'il y en aurait une bonne quantité. Je la vois un peu déçue de devoir stopper. Au même instant je la plaque contre le mur et sans réfléchir elle se cambre directement prête à m'accueillir lèvre ouverte, si je puis dire. Oh ! Qu'est-ce que j'aime être en elle. J'ai l'impression qu'elle a été façonnée, créer rien que pour moi. J'espère qu'elle ressent la même chose que moi. Je ne peux guère durer longtemps mais bien assez pour lui procurer un orgasme qui m'a tout l'air d'être intense, je crois que mes petits doigts qui se sont amusés avec son clitoris en même temps que mes coups de reins étaient efficaces et appréciables.

Nous finissons par nous laver et aller s'installer tranquillement devant la télé.

— Je vais changer de numéro de téléphone la semaine prochaine. Quand je l'aurai et qu'il sera activé je t'enverrai un message avec. Donc ne soit pas surpris, tu sauras que c'est bien moi. Enfin si tu veux mon nouveau numéro bien sûr ! Me dit-elle avec un air inquiet caché par un air taquin.

— Arf ! Je vais réfléchir ... Lui dis-je pour la taquiner un peu à mon tour.

— Ah ouai !? Dit-elle en me lançant un coussin au visage.

— Oh ! Tu ne sais pas ce qu'il t'attend. De là je me muni d'un cousin et lui renvoi son coup. Nous partons dans une bataille de polochon pleine de fou rire. Nous allons jusqu'à l'essoufflement mutuel.

— Ok ! Je me rends. Lui dis-je. J'accepterai avec le plus grand des plaisirs ton nouveau numéro, maintenant est ce que je te répondrais... ça je ne sais pas !

— Hey !!!

Elle me tape à nouveau avec le coussin.

— Je rigole ! Promis, je rigole, ah ah ! Dis-je en rigolant les mains en l'air face à mon visage en signe de bonne foi.

— Y a plutôt intérêt ! Dit-elle baissant les armes et s'affalant dans mes bras épuisés de la bataille.

— Ça te dit demain matin de se lever plus tôt et de venir courir avec moi ? La suppliais-je avec le plus beau des sourires.

— Heu... Je ne sais pas courir... Je suis essoufflée en moins d'une minute et deviens rouge comme une tomate... Je vais te ralentir et mourir au bout de 500m...

— Il faut un début a tout tu sais ! Je te motiverai et on ira tranquille... ça aide à évacuer parfois... La suppliais-je un peu plus.

— Bon d'accord mais ne me râle pas dessus si finalement je te ralenti trop ! Et interdiction de se moquer de la couleur de mon visage également !

— Je serais sage comme une image, c'est promis ! Je pourrais au moins prendre une photo ?

— NON ! Sûrement pas.

— Toute petite !? Recommençais-je à la taquiner un peu.

— Petite, moyenne, grande, rectangle, noir et blanc ou je sais quoi encore, aucune ! Jamais ! Nada ! Niet ! Cacahuète ! Pouet ! Insiste-t-elle.

Sous son empriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant