Chapitre 43

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3 jours plus tard

Assia n'est quasiment plus malade. Ce qui est cool. Billie est toujours en tournée. J'ai hâte qu'elle rentre. Elle manque aussi beaucoup à ma fille.

Il est 9 heures quand j'ouvre les yeux. Je me frotte le visage et sors de mon lit. Je me fais un chignon rapide en allant dans la chambre d'Assia. Seulement, les volets de la chambre sont ouverts. Je m'approche du lit. Ma fille n'est pas là. Je commence à paniquer. J'aperçois une enveloppe dans le lit d'Assia. J'attrape l'enveloppe et l'ouvre.

Assia est à moi. Tu ne la reverras pas. Elle sera plus heureuse avec moi qu'elle ne l'est avec toi. Tu es une mauvaise mère. La preuve, j'ai pû la récupérer. N'essaie pas de récupérer Assia. Sinon, je te ferais vivre un enfer

Le mot n'est pas signé. Mais je sais qui l'a écrit. Ma panique devient alors encore plus grande. Mon corps entier se met à trembler. Cet enfoiré a enlevé ma fille, MON bébé. Je ne veux pas qu'il lui fasse de mal. Et si c'était déjà trop tard ? Je me précipite dans ma chambre. J'attrape mon portable et, d'une main tremblante, je compose le numéro de mon père. Au bout de quelques longues sonneries, mon père répond.

- Pa... Pa... Papa il.... Il... Il a en... En... Enlevé Assia ; bégaye je.

- Qui ça Roxanne ? Qui a enlevé Assia ?

- Ja... Ja... Jason.

- Comment il est rentré chez toi ?

- Je sais pas... Papa... J'ai peur... J'ai peur qu'il lui fasse quelque chose...

- Appelle la police et habille toi. On se prépare avec ta mère et on arrive.

Je raccroche et fais ce que mon père m'a dit. Des policiers arrivent pas longtemps après que je les ai appelé. Ils me posent des questions et examinent mon appartement.

- Est ce que vous savez qui vous a écrit ça ? me demande l'un des policier.

- Je pense savoir.

Le policier lève un sourcil.

- Je pense que c'est mon ex. Le père de ma fille. Enfin... Son géniteur.

- Pourquoi aurait il fait ça ?

- Quand j'ai appris que j'étais enceinte, il a refusé d'assumer son rôle. Il ne sait absolument pas occuper d'elle cette année. Depuis quelques semaines, il veut avoir la garde partagée. Mais je ne veux pas. Je pense que c'est pour ça qu'il a fait ça.

- La porte a été forcée ; annonce un autre policier.

- Vous savez où habite le père biologique de votre fille ? questionne le premier policier.

J'acquiesce.

- On a prit les empreintes qu'il y avait sur la porte et dans la chambre de votre fille. Vous pouvez nous emmener chez cet homme ?

J'acquiesce de nouveau. Mes parents arrivent à ce moment.

- Vous pouvez garder l'appart' le temps de faire tout ce qu'il faut ? interroge je.

- Bien sûr ! Mais dis nous juste ce qui s'est passé ; dit mon père.

- Il a forcé la porte et a kidnappé Assia.

- Il a voler des trucs ?

- Non j'crois pas.

- Messieurs, on peut appeler pour les réparations de la porte ?

Les policiers acquiescent.

4 heures plus tard

J'ai enfin récupéré Assia. Elle va bien et c'est tant mieux. Seulement, je dois encore aller au commissariat.

- Mademoiselle ? Vous allez venir avec nous au poste. Nous avons... Quelques questions à vous poser ; me dit l'agent.

J'ai soudainement un mauvais pressentiment. Malgré ça, je suis les gendarmes jusqu'au poste.

- Est ce que... Est ce que mes parents peuvent venir pour garder Assia hors du poste ? demande je.

L'agent regarde son collègue avant d'acquiescer. J'appelle ma mère. Je lui explique la situation.

- Je suis là dans 10 minutes ; m'annonce ma mère.

Et effectivement, elle arrive 10 minutes après. Elle me prend Assia des bras avant de me faire un bisou sur la tête.

- Ça va aller d'accord ? me rassure ma mère.

J'espère sincèrement que ça va aller. Je regarde ma mère et ma fille s'éloigner. Je finis par suivre l'agent.

- Asseyez vous ; me dit l'agent.

Je l'écoute.

- Écoutez mademoiselle. Je vais être honnête avec vous. Mes collègues ont interrogés Jason ainsi que ses parents et sa fratrie. Ils ont tous été unanime. Ils disent tous que vous avez empêcher Jason de voir sa fille. Ils ont également dit qu'Assia était malheureuse avec vous et que vous la maltraité. Une assistante sociale va passer chez vous et vous observer durant 1 semaine. Des agents vont interrogé votre entourage.

- Je ne maltraite pas ma fille Monsieur l'agent. Elle est heureuse.

- Si vous ne la maltraitez pas, alors pourquoi l'avez vous emmener à l'hôpital ?

- Parce qu'elle est malade et que je ne savais pas comment agir. Je ne savais pas quoi faire. Alors je suis allé à l'hôpital pour être sûre qu'elle ne soit pas en danger.

- L'assistante sociale fera le point elle même.

- Si jamais elle démontre qu'Assia... Qu'Assia est malheureuse et maltraitée, qu'est ce qu'il se passera ?

- Elle ira chez Jason.

Je sens les larmes montés. Je ne peux pas perdre Assia.

- Si vous n'avez rien à cacher, Assia restera avec vous.

- Est ce que je peux rentrer chez moi ?

L'agent acquiesce. Je sors du commissariat. Je m'effondre en larmes. Comment il a pu me faire ça ? Il sait parfaitement que je ne suis rien sans Assia. Pourquoi les policiers préfèrent croire une famille de menteur ? Pourquoi ils préfèrent croire celui qui est entré par effraction chez moi et qui a kidnappé Assia ?

Happier Than EverWhere stories live. Discover now