Happier Than Ever

Chapitre 29

Billie me tire jusqu'à son lit. Nous nous y allongeons. Billie se penche sur moi. L'une de ses jambes s'emmêle avec les miennes. Nos lèvres se mettent à danser ensemble. Nos langues se caressent. Je pose ma main entre son croc top et son jeans. Billie pose sa main sur ma joue. Ma deuxième main se pose dans le cou de ma petite amie. A la fin du baiser, Billie pose son front sur le mien. De larges sourires sont accrochés à nos lèvres. Du bout des doigts, Billie caresse mon visage.

- Je t'aime ; souffle Billie.

- Je t'aime aussi mon cœur.

- Dis, est ce que t'as déjà coucher ? 'Fin j'veux dire avec une autre personne que... Que... Que lui.

- Non. Jamais. Je l'ai juste avec Jason. Et toi ? Est - ce que tu l'as déjà fait ?

Billie fait un signe négatif de la tête.

- Est - ce que... Est - ce que c'est... ; bégaye Billie.

- Arrêtes de te poser 15 000 questions. Je t'aime. Un point c'est tout. Je me fous pas mal de si tu l'as déjà fait ou pas. Je me fous aussi que tu aies des tics.

Billie me sourit avant de venir poser ses lèvres sur les miennes. Le baiser est court mais très agréable. Après le baiser, Billie vient s'installer entre mes jambes. Je me mets assise. Je câline ma petite amie.

- Je ne t'ai pas dis pourquoi j'avais des crises de tics comme ça ; me dit soudainement Billie.

- Non mais je sens que tu vas me le dire tout de suite.

- C'est important Bae.

- Je t'écoute.

- J'ai... J'ai Gilles de la Tourette. C'est pour ça que j'ai des crises.

- Y'a des trucs qui provoquent tes crises ?

- La fatigue, le stress. Mais des fois elles arrivent comme ça les crises.

- Et comment faut les calmer ?

- Avec des huiles essentielles. Ou l'hypnose. Ou la méditation.

- Tu fais comment toi en général ?

- Les huiles essentielles. Mais j'aimerais bien essayer l'hypnose.

- J'aimerais bien apprendre à faire de l'hypothèque.

Billie se retourne et se met assise sur mes jambes. Elle met ses bras sur mes épaules.

- Alors apprends à faire de l'hypnose. Si tu veux je serais ton cobaye ; m'annonce Billie.

- Tu ne seras jamais mon cobaye. Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

- Ça serait drôle de prendre quelqu'un qu'on aime pas trop et de lui faire faire n'importe quoi. Mais pas des trucs dangereux. Plutôt des trucs cons. Comme genre... Je sais pas.

- Je vois ce que tu veux dire.

Toc toc toc

Billie se lève et va ouvrir.

- On mange ; nous informe Finn'.

- On arrive.

Billie revient vers moi. J'attrape la main qu'elle me tend. Nous rejoignons la famille de Billie dans la salle à manger. Je récupère Assia.

- Hey salut mon bébé d'amour ; dis je. Alors c'est comment d'être dans d'autres bras que ceux de maman ?

Assia m'offre un magnifique sourire.

- Elle est vraiment adorable et mignonne ; me dit Maggie.

- Merci.

Nous discutons tout en mangeant. Assia s'endort dans mes bras.

- Est ce que ça vous dérange si je la couche avant de passer au dessert ? demande je.

- Non pas du tout. Vas y ; me sourit Patrick.

Je me lève. Je pose un doux baiser sur les lèvres de Billie avant de rejoindre la chambre de ma petite amie. Je change la couche d'Assia et la met en pyjama. Je la berce un peu avant de la mettre dans le lit parapluie. Je lui mets sa tétine dans la bouche et son doudou près d'elle. Je range tout et vais dans la salle de bain pour me laver les mains.

Point de vue de Billie

- Elle est vraiment très gentille et très polie Roxanne ; me dit mon père. C'est une fille bien.

- Ouais. J'lui ai dis pour la Tourette tout à l'heure. Ça ne l'a pas fait fuir. C'est vraiment cool ; souris je.

- Tu n'as pas fuis quand elle t'a dit qu'elle était maman. Pourquoi elle fuirait pour un syndrome ? demande mon frère.

- Parce que c'est compliqué de gérer un bébé et une malade.

- Je t'aime et ce n'est pas 2 ou 3 tics qui vont me faire fuir ; intervient Roxanne avant de s'asseoir.

Mes parents sourient.

- Et puis, ta mère fait vraiment bien la cuisine ; continue Roxanne.

Ma mère sourit à ma petite amie. Je glisse ma main dans celle de Roxanne. Ma petite amie tourne la tête vers moi. Un sourire radieux est accroché sur ses lèvres. Je viens poser ma tête sur son épaule. Je caresse le bras de Roxanne. Ma mère, qui était parti dans la cuisine pour récupérer le dessert, revient dans la salle à manger. Elle nous serre. Je lâche ma petite amie. La fin du repas se passe tranquillement. Après le dessert, nous passons un long moment à discuter. Mais le rôle de maman rappelle à l'ordre Roxanne.

- Il faut que j'aille la voir ; dit Roxanne. Désolée.

- Attends j'viens avec toi ; dis je. Bonne nuit tout l'monde !

- Bonne nuit.

- Bonne nuit : répond ma famille.

Roxanne et moi allons dans ma chambre. Ma petite amie prend Assia dans ses bras. Elle s'installe dans mon lit et lui donne le sein. J'en profite pour aller me mettre en pyjama et me laver les dents. Quand je reviens, Assia a finit de téter. Roxanne lui fait des câlins en lui parlant tout doucement. Je ne sais pas vraiment combien de temps je reste là, sur le pas de la porte de ma chambre, à les regarder. Mais Roxanne finit par lever la tête. Je lui souris.

- Elle ne se rendort pas directement après la tété ? demande je.

- Ca dépends des fois. Quand elle se rendort pas tout de suite, c'est cool aussi. Parce qu'on peut faire des câlins et tout. On profite l'une de l'autre. J'adore passé des moments comme ça avec elle. Tu... Tu... Tu peux v'nir avec nous ?

J'acquiesce et viens m'installer dans mon lit. Je profite de ce moment avec Roxanne et Assia. Lorsqu'Assia dort, Roxanne la met dans le lit parapluie. Ma petite amie quitte la chambre durant quelques minutes. Quand elle revient, elle me rejoint dans le lit. Nous nous embrassons. Après le baiser, j'éteins la lampe de chevet. Je me colle au dos de Roxanne. Je passe ma main sur son ventre. Je caresse son ventre. Je commence à faire des bisous dans le cou de Roxanne.

- Merci bae ; souffle je.

- De ?

Je ne réponds pas. Mais je me mets à pleurer. Roxanne se met sur le dos. Je me love dans ses bras. Roxanne me fait des câlins.

Point de vue de Roxanne

Peu à peu, Billie se calme.

- Merci d'être là pour moi ; me dit elle, une fois calmée.

- De rien.

Je serre Billie un peu plus contre moi. Je n'arrête pas de la câliner. Nous finissons par nous endormir dans les bras l'une de l'autre.