Chapitre 12 : Point de vue de Roxanne

625 30 8
                                    

Je suis à 8 mois et demie de grossesse. Depuis 2 mois, j'habite dans mon loft. La chambre de ma fille est complètement terminée. Tout les meubles sont montés et j'ai déjà rempli quelques tiroirs de sa commode avec ce dont je vais avoir besoin au début.

Il est 15 heures. Je suis en train de suivre mon cours de sciences numériques et technologique. Seulement, j'ai un peu de mal à suivre le cours. Comme tout les cours que j'ai eu aujourd'hui. Si j'ai tellement de mal à me concentrer, c'est parce que j'ai des contractions. Mais depuis 2 heures, elles sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus douloureuses. Alors pendant la pause, je décide d'appeler ma mère. Mais elle ne répond pas. Je me lève pour aller chercher un verre d'eau. Je perds les eaux à ce moment. Je commence à paniquer. Je récupère mon portable et essaie, pour la dixième fois, de joindre ma mère. Et par miracle, cette fois, elle répond.

- Ma... Ma... Maman, j'ai... J'ai... J'ai per.... Per... Perdu les eaux ; bégaye je.

- Bouges pas et paniques pas ma puce. J'arrive dans 10 minutes. 15 grand max. Récupère ton sac de maternité et prépare toi à partir.

Ma mère raccroche. Je récupère mon sac de maternité et me prépare. Ma mère finit par arrivée. Elle prend mon sac et nous y allons. Ma mère m'emmène à la maternité. Je suis rapidement prise en charge. Une sage femme m'emmène dans une chambre avant de m'ausculter.

- Votre col n'est pas assez ouvert. Je reviens dans 30 minutes ; m'informe la sage femme.

Elle sort de la chambre. Ma mère arrive.

- Tu veux que je reste avec toi ? m'interroge ma mère.

- Jusqu'à ce que l'accouchement commence. Mais pas pendant l'accouchement.

Et c'est ce que ma mère fait. Elle reste avec moi jusqu'à ce le travail commence. Soit pendant près de 7 heures. Je suis emmené en salle de travail. C'est au bout de 1 heure 30 de travail que ma fille pousse ses premiers cris. La sage femme me la pose sur moi. Je regarde mon bébé.

- Comment s'appelle cette petite merveille ? me demande la sage femme.

- Assia.

- Très beau prénom.

Je regarde ma fille. Plus rien n'existe autour de nous. Je me mets à pleurer.

- Mademoiselle ?

Je regarde autour de moi.

- On va emmener votre fille passé des examens. Juste pour s'assurer que tout va bien ; me dit l'un des médecins.

Je laisse les médecins emmener ma fille. La sage femme m'emmène dans ma chambre. C'est 1 heure 30 plus tard qu'un médecin arrive dans ma chambre avec ma fille. Je me redresse dans le lit. Le médecin approche le lit plastique de mon lit. Je regarde ma petite fille. Je me remets à pleurer. Elle est tellement petite.

- Elle pèse 2 kilos 500 et mesure 45 centimètres ; m'annonce le médecin. Sur ce, je vous laisse.

- Ma mère est certainement en bas. Est ce que... Est ce qu'elle peut venir ?

Le médecin acquiesce avant de sortir de la chambre. Je prends Assia dans mes bras. Je la regarde.

- Ça va ? m'interroge ma mère, sur le pas de la porte.

Je regarde ma mère en lui faisant un signe positif de la tête. Ma mère s'approche.

- Tu ne nous as pas dis le prénom que tu avais choisi ; me dit ma mère.

- Assia. Elle s'appelle Assia.

- Comme ma grand mère.

- Je sais. J'ai vu son prénom sur des photos de famille. Il y en avait une où elle était avec une petite fille d'environ sur les genoux et deux jeunes enfants. Je crois que c'était moi la petite fille sur ses genoux puisque c'était en 2003.

Ma mère sort son porte feuille. Elle en sort une photo. Elle me tend cette photo.

- Est ce que c'était cette photo ? m'interroge ma mère.

- Oui.

- C'est la dernière photo que j'ai prise de vous avec ma grand mère. La petite fille sur ses genoux c'est bien toi. Et les deux jeunes enfants, c'est Andy et Axelle.

- J'ai vu une photo d'elle jeune. Elle était magnifique. Tu lui ressemble.

Ma mère me sourit.

- Je sais à quel point tu étais proche d'elle. C'est pour ça que j'ai voulu appelé ma fille comme ta grand mère.

- Tu sais, tu étais aussi très proche d'elle. Quand elle venait à la maison ou qu'on allait chez elle, tu ne la quittais pas. Tu en as passé du temps dans ses bras ou sur ses genoux. Tu l'écoutais te chanter des chansons. Vous discutiez et rigoliez ensemble. Elle a recréé le lien qu'on avait elle et moi mais avec toi.

- J'espère que ma fille sera aussi proche de toi que toi tu l'étais avec ta grand mère.

- Peut être que je pourrais déjà commencé par la porter un peu ?

Je souris et laisse ma mère prendre ma fille. Je suis tellement crevée que je m'endors. C'est seulement quand Assia se met à pleurer que j'ouvre les yeux.

Happier Than EverWo Geschichten leben. Entdecke jetzt