❝𝕷'𝖆𝖓𝖙𝖎-𝖍é𝖗𝖔ï𝖓𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖛𝖎𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖎𝖓 𝖘𝖔𝖓 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊.❞
Ashley, plus connue comme Barbie est l'anti-héroïne type - égoïste, superficielle et mauvaise - et elle n'aurait pas dû avoir sa propre histoire. La fuite est son option fa...
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Je hurle encore, prise de panique. La scène qui s'offre à moi est aussi horrifique que celle d'un film d'horreur. Deux hommes, sont au sol, allongés dans une mare de sang. Sont-ils vivants ? Je pose un pieds devant l'autre avec l'impression d'être hors de mon corps, comme dans le brouillard. Ethan, Ethan, Ethan... non, ça ne peut pas être son corps, c'est impossible, il ne peut pas mourir. Mes larmes coulent alors que je retourne prudemment le visage de l'un des deux hommes. Je hurle encore.
Le premier homme est Ethan. Je le retourne entièrement et prudemment. Son sang forme une marre autour de lui. Je cherche à tâtons la blessure. Une balle. Près de son cœur. Dangereusement près de son cœur. C'est comme si elle était près de mon cœur aussi. Sa vie était ma vie.
Je retiens mes larmes alors que je panique. Je ne sais pas gérer ce genre de choses et le voir comme ça... fait du mal.
— Ethan, m'entendis-je répéter. Reveille-toi. S'il te plaît, ne me laisse pas seule ! Ethan... je suis désolée d'être partie ! Je te promets, ouvre les yeux et je ne te quitterai plus jamais !
Mes mains tremblent si violemment qu'elle n'arrivent pas à appuyer sur son hémorragie. Je cherche à tâtons son téléphone dans sa poche, et essuie les gouttes salées qui coulent de mes yeux.
Je pose la main sur un chiffon humide de sang et jure car ça ne fait qu'empirer ma confusion. Je compose rapidement le numéro des urgences.
Qui a mis ce chiffon là ? J'ai l'impression que quelqu'un était là avant moi, à trouvé Été et l'a laissé seul et gravement blessé. Comment peut-on laisser mon Ethan seul et blessé ? Qui peut-être aussi monstrueux ?
— Qui ta fait ça ? Murmure-je encore. Et pourquoi ça me fait si mal, comme si c'était moi qui m'étais pris cette balle ?
Les secours ne répondent pas et c'est comme si chaque sonnerie durait une dizaine d'années. Ethan est blessé. Pourquoi je n'étais pas là pour le protéger ?
Je détourne mon regard quand un autre mouvement attire mon attention vers la gauche. L'autre homme. Il bouge et il a l'air plus vivant qu'Ethan. Ce n'est pas juste ! Il devrait être mort... je vais le tuer.
Je me lève enragé et prends le pistolet le plus proche. Je le pointe avec alors qu'il est inconscient. Je n'ai jamais tué auparavant... qu'aurait dit Été dans cette situation ?
Ne le tue pas, contrôle-toi, il doit rester en vie pour que tu saches qui l'a envoyé.
Voilà ce qu'aurait dit Ethan. Mais Ethan est aux portes de la mort. Je vise le dos de l'homme et appuie sur la gâchette. La balle me fait reculer sous sa force. Je ne suis pas experte. Elle a filée tellement vite vers le corps de l'homme et à créer une fleur de sang si silencieusement. C'est fascinant.
— Je n'ai pas visé ta tête, parce qu'à son réveil Ethan m'en voudrai. J'espère que tu mourras avant l'arrivée des secours. Sale chien !
Je lui mets un coup de pied dans ses côtés, assez fort pour les briser. Je me sens prise de folie et en remet un autre. C'est jouissif d'entendre ses gémissement étouffés de douleur.
