❝𝕷'𝖆𝖓𝖙𝖎-𝖍é𝖗𝖔ï𝖓𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖛𝖎𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖎𝖓 𝖘𝖔𝖓 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊.❞
Ashley, plus connue comme Barbie est l'anti-héroïne type - égoïste, superficielle et mauvaise - et elle n'aurait pas dû avoir sa propre histoire. La fuite est son option fa...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Après ces deux coups de fils, je me sens vide. C'est la première fois que je dis à Nino ce que je ressens. C'est la première fois que j'avoue à voix haute qu'il me frappait. Je viens de le quitter, je devrais être heureuse ? Je viens de le dénoncer aussi et pour ça je sais que je serai puni.
Le plus étrange, d'après moi, c'est que j'ai découvert il y a longtemps qu'il me manipulait. Je n'ai jamais été si aveuglée par notre amour. Cependant, il est vrai que c'est cette tendresse passées, tout ces moments passées avec lui, qui m'ont fait rester. (Du coup, les gars, si vous voulez un prequel sur Ashley et Nino, avec Ashton inclus, leur rencontre, le deuil, dîtes-le moi ici.)
Maintenant, que faire ? J'allume la télé et continue de suivre les infos. Je veux être la première à le voir se faire attraper. Déjà, il y a vraiment beaucoup de grabuge, c'est très médiatisé, ça m'effraie un peu. Et si les infos que j'ai donné fuitent ? En ce moment, j'ai de plus en plus de peur. Je vais finir par devenir un personnage fragile, et Dieu seul sait à quel point je hais ça.
Je vois mon père sortir de devant son entreprise et je redresse un peu inquiète. Un sniper pourrait être planquée dans une fenêtre, et boum. Plus de papa. Je me demande si ça ferait mal, de voir mon père mourir ? Ma vie a toujours tourné qu'autour d'Ashton, mais je dois avouer qu'implicitement, j'essayais aussi de satisfaire mon père. Je pense qu'il ne m'aime pas, il doit me trouver inutile, lui aussi. Ça ne m'étonne pas, depuis jeune, je n'en fais qu'à ma tête, certains pensent que j'ai un caractère de merde, mais si je vous disait que non, c'est juste mon caractère.
Alors que mon géniteur rentre dans une voiture et s'en va, protégé par plusieurs gardes, et ayant évité de peu de se faire avaler par la foule, je relâche mon souffle. Depuis quand, l'entreprise de mon père est-elle si importante ? Et depuis quand, notre famille est-elle si médiatisée ? J'ai vraiment dû me renfermer dans mon monde de paillettes ensanglantée pour ne pas voir tout ça. Je suis si égoïste.
Je continue de fixer l'écran, pensant un peu au mois qui vient de passer. Je crois que c'est l'un des plus beaux mois de ma vie. J'ai rencontré ma tante, Evelyne. Elle est si douce, si compréhensive, elle ne se rends pas compte de comment elle me fait sentir pathétique avec mes parents absents et ma mauvaise altitude même à son égard. Et Victor aussi, fut une belle rencontre. Bon, c'est vrai que je passe mon temps à l'insulter et il me rends bien. Mais aussi, je l'admire beaucoup. Malgré ses parents divorcés et sa mère qui sort avec un rat d'égout, il est resté une bonne personne, n'a pas sombré comme moi je l'ai fait. Et cette fille de la fac, je ne sais que penser d'elle. Comment s'appelle-t-elle déjà ? Lea, Leyla ? Elle n'est pas mauvaise, pas laide, elle pourrait même faire une camarade de classe potable, si elle a de bonnes notes. Et ma dernière rencontre, Ethan.
Pour Été, j'hésite clairement. J'oscille entre le haïr car il m'ignore et l'apprécier parce que... eh bien car c'est lui. Il est un parfait milieu entre une rivière calme et un océan orageux. Ses yeux m'hypnotisent, bien qu'ils semblent souvent réprobateurs et peu importe quel mensonges je lance pour me protéger, ses yeux voient à travers mon âme. Il voit la vérité, la vraie moi. Et ça, putain, personne ne l'avait jamais fait avant. Sa voix me calme, elle remplace la douleur que je dois m'infliger pour rester saine d'esprit. Et tout son être m'attire comme un aimant. Parlons de ses tatouages, c'est regarder une carte dans une langue différente de la mienne. Je sais qu'elle m'indique un chemin, une destination, mais je ne la comprends pas. Mais cette sensation d'infini énigme est si...
