❝𝕷'𝖆𝖓𝖙𝖎-𝖍é𝖗𝖔ï𝖓𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖛𝖎𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖎𝖓 𝖘𝖔𝖓 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊.❞
Ashley, plus connue comme Barbie est l'anti-héroïne type - égoïste, superficielle et mauvaise - et elle n'aurait pas dû avoir sa propre histoire. La fuite est son option fa...
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J'observe la tension alors que presque toute la famille Garah, non tout les gens qui sont du côté de la mafia des Garah sont pointés par des flingues. Sauf moi.
Je prends ma fourchette et coupe un morceau de roulé de poulet au fromage, en continuant de remarquer que personne ne me tient en joug. Le plus lentement et imperceptiblement possible. Je me retiens de taper dans mes mains, heureuse de voir que le plat principal est du gratin aux poulet, au patates et à la crème fraîche.
Je l'avale alors que Jeremiah voit mon mouvement. Il secoue négativement la tête lentement et je lui mime que j'ai faim. Si je mange pas maintenant, je vais faire un malaise. Et après, je vais me faire tuer pendant mon malaise. Quel misère.
Je reprends une autre bouchée en détaillant ces intrus. Ils sont presque soixante si je compte bien. Armés surtout de couteaux et de poignards mais aussi de longs pistolets assez costauds. Leurs vêtements sont pourtant pas ordinaires. Des gilets par-balles et des protections de jambes. Leurs visages ne me disent rien qui vaille. La plupart ont des sourires visqueux, vous savez ces sourires que vous savez pleins de mauvaises intentions, et ces intrus ont l'air franchement détendue. Ils se croient peut-être au spa, ou alors ils savent qu'ils ont déjà gagnés...
Pour ma défense, aucun d'eux ne vient spécialement pour moi, et ça ne sera pas moi qui causera le chaos ici.
J'avale la troisième bouchée en essayant de deviner les ingrédients de cet incroyable nourriture. Je tente de deviner, on sait jamais si le cuisinier ou cuisinière se fait buter. Je sens un objet froid se poser contre l'arrière de mon crâne mais je ne lâche pas ma fourchette.
— Les mains en l'air, connasse ! Je t'ai vu bouger, tu veux nous la faire à l'envers ?!
Je soupire et me retourne vers l'un des ennemis qui est entré par la porte. Il m'enfonce le canon du pistolet dans les côtes. Se pensant vicieux, et en position de force. Mon ventre gargouille.
— Arrête de bouger, j'ai dit !
— Arrête de crier ! Tu vois bien que tout le monde est calme alors pourquoi tu me cries dans les oreilles ?! C'est pas comme si on était...
Il me gifle et j'entends directement des coups. Je vois Ethan frapper un des hommes, le mettre à terre mais le connard qui me tient en joug m'attrape par les cheveux et enfonce son arme dans ma joue, il me fait mal ce chien !
— Tu bouges encore, Garah, je la descends !
Nos regards se croisent et j'essaye d'être rassurante. Ce connard vient de me péter la lèvre et ça, ça embête vraiment Ethan, lui qui a juré que rien de mal ne m'arriverait. Mais je n'ai pas peur de ces hommes, je me sens forte parce que je n'ai pas peur de mourir. Mais j'ai peur qu'ils fassent du mal à Ethan. Je sais, ça n'a pas de sens.
Rien n'a vraiment de sens dans ma vie, dans mon histoire...
— Qu'est que vous voulez ? Demande Ellan les mains dans les poches, entouré de six hommes aux moins.
