❝𝕷'𝖆𝖓𝖙𝖎-𝖍é𝖗𝖔ï𝖓𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖛𝖎𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖎𝖓 𝖘𝖔𝖓 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊.❞
Ashley, plus connue comme Barbie est l'anti-héroïne type - égoïste, superficielle et mauvaise - et elle n'aurait pas dû avoir sa propre histoire. La fuite est son option fa...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
– Voilà ta chambre.
Victor ouvre la porte et j'y entre réticente. Je sais dès que j'ai vu cette maison que ma chambre serai très petite. Certes, pas littéralement, celle-ci doit faire trente mètre carré, mais ma moyenne c'est dans les cent mètres carré.
– Elle est très claire, fis-je remarquer en observant avec horreur les murs blancs.
– Hum, ouais, marmonne mon cousin.
Je cesse de contempler ma chambre et me retourne vers lui. Il ressemble beaucoup à mon père et à l'autre. Il fait ma taille et a un visage souriant sauf que là, il paraît plus contrarié qu'heureux. J'efface mon faux sourire et lui dis avec une moue dégoûtée
– Rassure-toi, je ne veux pas être ici. C'est juste que ma baraque a cramée, siffle-je tout à coup en colère en tapant du pieds.
Quand je pense que toutes mes affaires et tout mes meubles étaient dedans. Ma pauvre collection de parfum Sirgio Armani...
– Mais je m'assurerai de partir avant que ta mère accouche, finis-je en lui tournant le dos pour m'avancer vers la fenêtre.
– Tu ne veux pas rencontrer le bébé ?
– Si je reste, je te promets qu'il ne naîtra jamais, marmonne-je.
– T'as dit quoi ? Rétorque-t-il d'un ton abasourdi.
– J'ai dit que je vous rendrez visite après sa naissance.
Je regarde dehors cette rue bordée de maison semblables et me demande comment peuvent-ils être si banals ? Ils vivent calmement, se réveillent paisiblement dans leur lit, leurs enfants ne fuguent pas en pleine nuit, et ne disparaissent pas dans la nature un beau jour. Quelle vie ennuyante.
– Je vais te laisser, dit-il après un moment et j'entends ses pas descendre rageusement les marches.
– Vas-y, va dire à ta mère quel genre de psychopathe vous accueillez, parle-je seule.
Je me jette dans mon lit, me demandant ce que je vais faire ensuite. Je n'ai pas envie de reprendre les cours demain. Tout simplement, car demain nous sommes vendredi, or ce jour-là, il y a beaucoup d'absent et peu de cours. Je vais y aller lundi et soigner mon entrée comme seule moi sait le faire.
En attendant, allons boire.
***
– Et là, il me regarde et il dit : mais comment tu pourrai le savoir ? T'es blonde !
Mon public explose de rire et je glousse avec eux. Nous sommes les uns plus bourrés que les autres et nous nous sommes lancés dans un concours d'anecdotes. Je ne sais pas il est quel heure mais je sais que je suis là depuis longtemps. Je sors mon téléphone de mon soutien pour regarder l'heure mais c'est flou. Je le remets à sa place – seul endroit où je ne peux pas le perdre –, puis commande une dernière tournée pour tout le monde. Ceux à quoi, le gars à côté de moi réponds par un clin d'œil. Mais je l'ignore.
