❝𝕷'𝖆𝖓𝖙𝖎-𝖍é𝖗𝖔ï𝖓𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖛𝖎𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖎𝖓 𝖘𝖔𝖓 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊.❞
Ashley, plus connue comme Barbie est l'anti-héroïne type - égoïste, superficielle et mauvaise - et elle n'aurait pas dû avoir sa propre histoire. La fuite est son option fa...
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Je me retrouve tout à coup par terre. La question qu'on se pose tous à l'instant – moi y compris - , c'est comment j'ai finis au sol ? J'étais il y a quelques secondes dans un endroit chaud et voluptueux...
– Aïe, couine-je encore dans les vapes.
Déjà, où est-ce que je suis ? Avec qui ? Et pourquoi je m'endors de plus en plus facilement, ces derniers temps, merde ?
– T'avais qu'à pas te coller à moi, comme une sangsue, entendis-je une voix rauque.
– Ethan, dès que je me lève, t'es mort, marmonne-je en ouvrant grand les yeux et en me frottant les parties de mon corps endolori. La dernière fois j'ai été gentille, je t'ai juste casser une petite fenêtre de qualité médiocre. Cette fois, c'est ta voiture ou tes cheveux qui vont en pâtir.
Sa tête apparaît au-dessus de moi, encore allongé près du lit d'hôpital.
– C'est non négociable pour ma voiture. Si tu la touches...
– Quoi ? Tu vas me tuer ? Tu vas m'enfermer dans les toilettes ? Ou tu vas juste te débarrasser de moi en m'enterrant dans un champs de tournesol, dans un endroit que seul la position au zénith du soleil te révélera mon emplacement exacte ? Demande-je sèchement en m'emportant dans mes délires psychotiques. Genre, tu nous fais le psychopathe alors qu'on sait tous – vous et moi – que tu es incapable de faire du mal à une mouche !
Je m'assois brusquement et fait intentionnellement cogner nos fronts.
– Cabron, marmonne-je alors qu'il recule en se tenant la tête. Bien fait.
Je me lève, ayant un peu le vertige et avec les fesses endolories de ma chute.
– Tu m'a donné d'excellentes idées de meurtres. Ne t'étonne pas si dans quelques jours, je viens te kidnapper et que tu te retrouves dans un champs de maïs.
– Un champs de tournesol, j'ai dit ! Tu n'écoutes donc jamais ? Continue-je de le disputer.
– C'est toi qui n'écoute rien ! Quand je te dis non, tu entends oui, c'est quoi ton problème ? Est-ce que tu es folle ? Demande-t-il lui aussi en hurlant.
– Oh, ne fais pas le naïf ! Bien sûr que je suis folle ! Crie-je encore.
– Excusez-moi, retentit une voix et on se retourne tous deux en même temps vers elle.
– Quoi ?! Demandons-nous en même temps en faisant sursauter la femme. Arrête ! Crions-nous en même temps, encore.
– Non, toi arrête de toujours tout gâcher ! Repris-je.
– Qu'est que j'ai gâché, hein ? S'écrie-t-il les poings serrés.
– Tout. Depuis que tu es là, rien ne va, depuis que tu es là, je dois me battre contre moi-même. Je suis constamment en contradiction avec ce que je fais habituellement. À cause de toi, hurle-je.
