❝𝕷'𝖆𝖓𝖙𝖎-𝖍é𝖗𝖔ï𝖓𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖛𝖎𝖙 𝖊𝖓𝖋𝖎𝖓 𝖘𝖔𝖓 𝖍𝖎𝖘𝖙𝖔𝖎𝖗𝖊.❞
Ashley, plus connue comme Barbie est l'anti-héroïne type - égoïste, superficielle et mauvaise - et elle n'aurait pas dû avoir sa propre histoire. La fuite est son option fa...
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J'arrive en peu en retard en cours, mais le reste de la matinée se passe comme d'habitude. C'est quand même ma cinquième et dernière année, j'ai déjà fait des stages, des comptes rendus, menée des projets de groupe seule, je ne supportais pas les autres étudiants de ma promo. Et il me trouvais arrogante, dommage pour eux. Ce n'est pas parce que j'ai déménagé que j'allais suivre ses conneries de « nouvelle vie, nouvelles amitiés, nouveaux amours », je suis bien trop caractérielle pour m'incliner devant un tel cliché.
Je secoue la tête, encore en colère après le coup d'Ethan. Ma fierté en avait pris en sacré coup mais je peux encore me réjouir de lui avoir causé, à mon tour, des soucis. Peut-être bien que des voleurs entreront chez lui, par la vitre cassé et le tuerons. Aussitôt après avoir pensé à sa mort, je secoue la tête brusquement, il est trop beau pour mourir.
Je ne cesse de souligner sa beauté, mais c'est parce que vous ne l'avez pas vu, il est grand, une peau brune, des yeux clairs et aussi captivant que ceux d'un chat. Pourtant, son corps et sa voix me font penser à un lion, fort et puissant. Et je parie ma dernière paire de boucle d'oreilles, qu'il n'est pas blanc comme neige. Ses tatouages, à eux seuls, montrent son appartenance à une quelconque organisation criminelle. Je ne suis pas naïve, au point de croire qu'il est là seulement par hasard. Je sais qu'il est là pour moi, reste à savoir ce qu'il veut et détruire sa voiture, aussi.
Je reprends un taxi et lui ordonne d'aller au centre commercial le plus proche. Je descends en payant la course, tente de me repérer et trouve enfin un magasin dans le genre que je cherche. Je soupire, me demandant si je ne suis pas un peu trop bonne enfaisantce que je vais faire. Je suis mauvaise, et ce n'est pas quelques cadeaux qui vont prouver au monde, le contraire.
***
Le chauffeur m'ouvre la porte et commence à décharger les gros cartons. Je prends le plus petit d'entre eux et ouvre la porte. Je la laisse grande ouverte et emmène mon achat dans le salon. Je le pose assez joliment, puis fais signe au chauffeur de poser lui aussi dans le salon. Pour finir, je vais chercher le petit coffret cadeau et le pose sur la table. Je souris du résultat, la salle de séjour et la table à manger sont plein à craquer de boîtes et d'emballages cadeaux.
Je laisse un généreux pourboire et referme la porte derrière le chauffeur du Uber. Mais, la sonnerie retentit et j'ouvre en pensant avoir oublier un cadeau, je ne saurais même pas, tant j'en ai acheté. Mais je tombe face à un homme quelconque de la quarantaine, aux cheveux poivres sels, la chemise sorti du pantalon et une horrible odeur s'échappant de lui. Je note ses vêtements tâchés, ses yeux hagards et son haleine alcoolisé. Pourquoi y a un clodo qui sonne à ma porte ? Je suis d'humeur conciliante, alors je prends la peine de lui adresser la parole.
