8_Do you ever feel like a misfit ? Everything inside you is dark and twisted ?

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Je le suis soudain, pleine d'entrain

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Je le suis soudain, pleine d'entrain. Je fronce cependant les sourcils en le voyant se diriger vers la cuisine. Je le s'approcher du plan de travail et saisir le bloc à couteaux. Il ressort de la pièce, en emportant mes couteaux avec lui. Je suis trop choquée pour réagir. Mais... 

Le temps que je comprenne qu'il vient vraiment de me voler, il est déjà à ma porte. Je cours derrière lui et le retiens par la manche. 

– Rends-moi ça ! Ordonne-je, lorsqu'il me regarde enfin. 

Mais il secoue la tête, en me regardant de son regard morne habituel. Il n'éprouve de l'intérêt pour rien, ça m'agace car je suis la personne la plus intéressante qu'il ne rencontrera jamais. Mais je ne désespère pas, je l'aurais. 

– Je trouve tes couteaux très beaux, je veux les garder, réplique-t-il en repartant d'un bon pas chez lui.

– Mais j'en ai besoin, moi ! Avec quoi je me défends si quelqu'un m'énerve ? Repris-je cette conversation complètement hallucinante.

– Tu n'as pas besoin de te défendre, je suis là.

Je me dépêche de me mettre sur la route et de poser mes mains sur le bloc. Je tire dessus mais la prise d'Ethan ne vacille même pas. 

– Donne-moi ça et arrête de faire le connard ! Crie-je à bout de ma très courte patience.

– Si je te les rends, tu vas encore essayer de tuer quelqu'un, réplique-t-il en se penchant légèrement vers moi, réprobateur. 

Je secoue la tête, entrouvre la bouche, ainsi c'est la raison de son vol ? Il a un vrai problème, ce mec ! Et dire que cette situation est vraiment en train de se passer. Pourquoi je ne tombe que sur des gens louches, hein ? 

– Bien sûr, que je vais tenter de tuer des gens, c'est mon passe-temps favori. Sans compter qu'avec ces couteaux, j'éventre mes oreillers quand je suis énervée, alors redonne-les moi !

Il secoue la tête, en levant les yeux au ciel. Il se dégage de ma faible prise, en empoignant mes deux poignets avec une seule de ses mains. 

– Dégage, je les garde.

Il me pousse hors de sa route et je souffle alors qu'il rentre rapidement chez lui. J'inspire pour me calmer. Un voisin est de nouveau à sa fenêtre et je lui fais un doigt d'honneur. Ils ne savent pas se mêler de ce qui les regarde, ici ? Peut-être bien que c'est énième confrontation sur la pelouse de ma tante, mais pas besoin de surveiller chacun de mes faits et gestes, bordel. J'ai ruinée la réputation de ma tante en seulement quelques jours. Bref, je lui achèterai de nouveaux voisins, si elle veut. 

Je rentre de nouveau chez ma tante et décide de sortir m'aérer les pensées. En fait, d'habitude, je ne pense pas autant, mais mon voisin ce beau-gosse-qui-ne-s'intéresse-pas-à-moi me pousse dans mes retranchements. Pourquoi me résiste-t-il ? Je suis belle, riche et je ne parle pas beaucoup. Et d'habitude je ne pense pas beaucoup, aussi ! 

𝕮𝖆𝖑𝖑 𝖒𝖊 𝕭𝖆𝖗𝖇𝖎𝖊 |1|Where stories live. Discover now