Chapitre 44 : Spectaculaire

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"Les départs donnent souvent l'illusion d'une renaissance."















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Figé.

Complètement figé.

C'était aussi pire que savoir ma cousine, tueuse à gages.

- Attends une minute, cet enfant est mon fils, c'est ça que tu es en train de me dire. 

Bien sûr qu'il l'est.

Et depuis tout à l'heure, je me tue à savoir, si c'est celui d'Alejandro, alors qu'il y a seulement qu'avec moi qu'elle baisait.

Comment on peut être aussi stupide.

- Valentino, je suis désolé de te l'avoir caché je.....

- Oui tu peux l'être, tu m'as caché que j'avais un fils.

Comment..... 

À ce moment, j'aurais bien voulu que tout ceci, ne soit qu'un rêve et que je vais me réveiller. 

Oui, c'est ça, un simple rêve.

C'est mon fils.

Le pire, c'est que je n'ai aucune excuse, pour contre-dire.

Elle a raison, il n'y a qu'avec moi, qu'elle se prostituait.

Personne n'était autorisé à la toucher.

Parce que JE l'avais décidé. 

- Je veux la preuve qu'il soit vraiment mon fils.

Oui, je me permets quand même. 

- Si tu doutais, tu ne serais pas venu jusqu'à là, en me demandant qui est son père, Valentino. Tu le sais déjà, et je crois bien que ses yeux prouvent la vérité.

C'est vrai.

- Mais comment t'as pu me cacher une chose si grave, c'est mon putain de fils, et toi durant toutes ces années tu me l'as caché, putain Katherina comment t'as pu faire ça.

La jeune femme s'est assise sur son canapé, le petit toujours dans ses bras, ses larmes continuaient de couler. 

Elle ne mérite pas de pleurer.

Elle ne mérite rien du tout. 

Je crois que je vais m'évanouir face à la situation.

Je peux pas croire que j'ai un fils.

Je suis un père... Oh non, je veux pas y croire. 

On était si jeune.

Comment je n'ai jamais pu m'en apercevoir.

Tenant ma tête avec une main, j'essaie de mon mieux pour ne pas perdre contrôle. Ma colère me monte et il vaut mieux, qu'elle ne fasse pas apparition au grand jour. 

Ça pourrait très mal finir. 

Je ne dois pas être en colère... Non Valentino, pas devant eux.

Tu pourrais blesser l'enfant.

Je m'assieds sur une chaise qui traîne, pour calmer mes jambes tremblantes. 

Reste calme Valentino. 

Inspire.

Expire.

Elvira PérezWhere stories live. Discover now