Chapitre 9: Vous.

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''Il faut douter de tout même de ses soupçons.''

















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Point de vue de : Adrían


- Une valise ? Rempli de livres ?

Valentino me regarde avec incompréhension. 

Je lui ai fait part de la livraison que sa cousine a reçu hier soir.  Malgré qu'il ne s'agissait que de livres, je n'ai pu avoir un léger soupçon, et le comportement de ma brunette en rajoutait également. Pour de simples livres, cette valise était énormément lourde et mon instinct me dit qu'il ne s'agissait pas de simples bouquins.  

Qu'es-ce que tu mijotes ?

Je n'ai préféré rien dire à Alejandro, il en a déjà assez appris comme ça ces derniers jours et je ne veux pas lui donner des soupçons envers sa sœur qui ne sont pas tout à fait certains. En revanche, Valentino lui, je le mets au courant. Je sais qu'il ne dira rien. Il va secrètement mener son enquête afin de vérifier si sa cousine n'est pas en train de tenter quelque chose de suicidaire. 

La connaissant, elle est capable d'idées fedayin.

- Je ne veux pas l'accuser de mijoter quelque chose en douce, mais pour de simples bouquins cette valise était beaucoup trop suspectes, le mieux c'est de vérifier si rien d'autre n'y a été ajouter. Je ne voulais pas qu'elle pense que je doute, j'ai préféré rien dire, mais essaie de l'observer de plus près. 

Il hoche la tête en signe de réponse. Je vois bien qu'il est pensif.

Cette conversation sur le sujet de sa cousine le perturbe. Il a peur pour elle, et il n'est pas le seul. 

- C'est vrai que depuis son retour mi prima a un comportement étrange. T'as pas remarqué sa façon d'être ? Son regard est froid, glacial, comme si elle était constamment en colère, ou à toujours réfléchir. Cette école lui a fait un lavage de cerveau. Malgré qu'elle est fait des efforts sur ses terreurs, d'autres choses l'ont fait changer.

Je hausse les sourcils surpris de cette révélation.

- Non pas vraiment. Elle a toujours ses sourcils froncés, mais je n'ai rien vue d'autre ! Juste ses cicatrices qui sont visibles partout sur son corps, et tu sais très bien autant que moi qu'on ne se fait pas de telles cicatrices en apprenants la boxe, dis-je avec détachement.

À part le moment ou nous avons récupéré sa valise, elle ne m'a montrer aucun signe que son comportement est changé. Et j'ai comme l'impression que mon interlocuteur en soit étonné. 

- Avec nous, c'est comme si elle n'avait plus aucunes émotions. Comment te dire que son visage est limite miroir à celui d'Alejandro. Mi primo n'a rien dit, mais je vois bien qu'il pense comme moi, on dirait lui.

À non pas ça, pitié. 

- À moi, elle ne m'a rien montrée, mais je tacherai d'observer de plus prêt. 

Il me regarde curieux de ma réponse, mais ne rajoute rien. 

-En parlant d'observation, comment est-elle arrivée jusqu'ici seul, alors qu'un gardien est censé rester devant la maison ? Me demande-t-il. 

- Justement, j'allai y venir. D'après ce qu'elle a dit à Santiago, lorsqu'elle est sortie de la maison aucun gardien n'était dehors. C'est Rio qui lui a indiqué qu'Alejandro ce situé ici, et pendant le chemin il l'a surveillé jusqu'à son arrivée. Après notre discussion,  j'ai envoyé Pacho pour la raccompagner. Et le soir en allant la chercher, toujours personne pour monter la garde.

Elvira PérezWhere stories live. Discover now