Elvira Pérez

Chapitre 43 : Ses yeux

'' Le regard a quelque chose de traître''

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- Oh contraire des autres, je doute que ta venue ici, ne soit pour me torturer à ton tour.

Il est malin. 

Il savait parfaitement, pourquoi je suis ici. 

Depuis le temps que j'attendais ce moment.

- Pourquoi ?

Je n'avais pas besoin de plus, pour lui faire comprendre, de quoi je parle. 

Il en était même, le seul concerné.

Seulement ce connard.

- Pourquoi, quoi Elvira ?

Un rire grave, résonna dans la pièce. 

Il était loin d'être dans la meilleure position pour rire.

Son arrogance commence, à me taper sur le système.

Je voulais des réponses.

- Tu sais très bien, de quoi je parle Andrès, alors répond à ma question, dis-je d'une voix glacial.

- Mais je veux, te l'entendre dire Elvira. Alors, pourquoi, quoi ?

Je ne voulais pas lui donner raison. 

Je ne voulais pas lui montrer, que son comportement de dur à cuire, malgré sa situation, allait être la solution pour montrer mon agacement. 

Je ne sais pas, ce qu'il sait sur moi.

Sûrement pas grand-chose.

Je suis une ombre.

Alors j'allais lui poser, la question. 

- Le jour où vous êtes venu à Medellín. Pourquoi, tu ne m'as pas balancé à ta pédale de chef. Je sais que tu m'as vu, tes yeux ont croisé les miens, tu savais qui j'étais. Alors je te le redemande Andrès, pourquoi, ne pas m'avoir balancé à Javier ?

Ma voix s'était élevée, plus que je ne l'aurais voulu. Samaël m'a prévenu d'avance, je ne pouvais pas le tuer, il fallait que je garde contrôle de moi. 

C'était pas le moment, de dégénéré. 

Comme la saloperie qu'il est, il se met à rire, s'étouffant avec le sang qui coule de sa bouche. 

Une aubaine qu'il soit encore en vie. 

- La question n'est pas pourquoi. Mais dans quel bute, je t'ai laissé hors des mains de Don Javier.

Mes sourcils déjà bien froncés, ma bouche commence à trembler par la rage. 

Je voulais lui offrir, aucune satisfaction.

Calme Elvira. Calme.

- J'aurais pu y passer. J'aurais pu moi aussi mourir ce jour-là, mais tu n'as pourtant rien fait. POURQUOI ?

Je savais qu'une caméra et un micro étaient installés dans la pièce. Si je deviens hors de contrôle, Samaël interviendra.

Aucun, problème.

- Parce que j'ai aimé te regarder, en train de perdre toute ta famille. J'ai aimé te voir pleuré de traumatisme en regardant les scènes, qui resteront à jamais gravées dans ta mémoire Elvira.