Chapitre 13 : Vise et prend vie

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''L'homme est l'ombre d'un songe, et son œuvre est son ombre."



















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Malgré la noirceur de la nuit, je réussis à me faufiler de casa en casa.

Même avec ma cagoule en tissus noirs, le vent glacial ce frotte contre ma peau qui glace mes joues. Heureusement que je me suis muni d'un col roulé noir, car je n'ai pas mis de veste. Certaines lumières de maisons s'allument par les habitants qui commencent à s'inquiéter des coups de feu qui résonnent dans la favela.

À plusieurs reprises, je croise des gardiens de notre gang sans bien sur être borné, mais aucun des adversaires.

Bizarre.

J'essaie au maximum de passer dans les ruelles non-visibles en hauteur, pour éviter d'être repéré par le merveilleux Rio. J'arrive à contrôler mon calme et j'avoue ne pas être vraiment stressé. J'avoue dire que ce n'est pas ma première mission à laquelle j'agis ainsi bien sûr, en tant que tueuse à gage gardé son calme est vraiment une priorité et étant de petite taille vêtue entièrement de noir, ceci me facilite la tâche.

En fait, je suis même excité.

Les coups de feu résonnent plus fort dans mes tympans, je comprends que je me rapproche du point d'échange.

Quelle douce mélodie.

Trois-cents mètres de la grande place. Ma base à moi est ici. Une maison à un grenier vêtue de fenêtres. Je la connais de trop bien, car c'était l'ancienne maison Diego, un ami d'école, il est décédé dans une fusillade à l'âge de dix ans, alors ses parents ont décidés de quitter la favela. Depuis leur maison n'a plus était habiter et toute façon, elle est beaucoup trop délabré pour à nouveau s'y loger.

Alors elle sera ma base de tire pour ce soir. Je l'ai repéré dès mon retour dans la favela.

Discrètement et rapidement, je me précipite dans cette maison. Je me précipite à monter les escaliers et monter au grenier. Les fenêtres donnant pile accès sur la grande place ce qui m'arrange parfaitement les choses.

J'ouvre quelques centimètres d'une vitre, et positionne le bout de mon arme prête à tirer. Allonger sur le ventre, mes lunettes de vision nocturne, il faut maintenant que j'actionne mon viseur.

Où sont-ils ?

  Ah.

                                  Les voilà.


Tous présent.

Santiago, Valentino, Pedro, Alejandro et Adrían. Tous encerclent lui, oui le voilà. El jefe. J'analyse rapidement César et ouais.

 Il c'est s'imposer mais il ne me fait pas peur. Il reste un ridicule narcos comme un autre.

Seulement les hommes de ce cercle sont munis d'un gilet par balle tenant en main un AK-47, ils sont prêts à tirer. Éclairer par quelques lampadaires publics. Autour d'eux, plusieurs cercles de ses hommes mitraillettes en mains, portant également un gilet par balle, tirent sur tous les adversaires qui font face.

J'observe les alentours, ils sont nombreux également, mais quelque chose m'échappe... Aucun homme du cartel ennemi ne braille. Non ils sont eux aussi armées de mitraillettes, mais ne visent pas, non, ils tirent en direction du sol. Je regarde, la plupart d'entre eux ne donnent absolument pas l'apparence de narcos, oh non loin de là.

Elvira PérezWhere stories live. Discover now