Chapitre 10 : Souffrance.

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''Ma souffrance est ma vengeance contre moi-
même''















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Quatre jours plus tard.




Point de vue de : Alejandro




Une douche.

Une nuit de sommeil.

Du calme.

Je ne réclame que ça.

Quatre putain de jours, que mon jefe et moi on est au milieu de nul part, dans un hôtel pourri.

Accompagné de Lince.

On appelle comme ça, parce qu'à 16 ans, ce gamin a des yeux de lynx quand il s'agit de technologie. Un putain de surdoué en informatique.

Depuis quatre jours, nous n'avons eu que des aubaines. Des informations sur Don Javier nous sont données comme des lancés de billets. On ne sait même pas comment c'est possible. En sept ans, nous avons jamais eu autant d'informations donné sur cette pourriture.

Mais pour l'instant, vaut mieux profité de ces opportunités. Ça fait quatre jours, que Lince passe jours nuits à vérifier que toute informations sont bonne.

Et bordel ce gamin et incroyablement douée, car le jour même ou nous sommes arrivée, le gosse à réussit à nous trouver une piste sur l'un de ses sicarios proche.

Aujourd'hui. Soledad*. Ruby Mendes, un sicario qui va rendre visite à sa grand-mère Rosa. Colombienne, la vieille dame est placée dans une maison de retraite à quelques minutes de notre hôtel. Mais dommage pour lui.

Car aujourd'hui, nous aussi, nous allons rendre visite à grand-mère.

Samaël a confié la favela à son bras droit pendant son absence, c'est Santiago et Pacho qui ne vont pas tarder à arriver afin de venir en renfort.

Je regarde ma montre 6h30. Mendes arrive à 14h30. J'ai le temps de faire une sieste ?

Mais... Non.

Je ne peux pas. Car même si je pourrais, je n'y arriverais pas. Notre mission n'est pas encore terminée, et trop de choses s'entassent dans mon cerveau, qui m'empêche de dormir.

Elvira.

Mi hermana.

Je ne sais même pas comment elle va. Je n'ai même pas pu l'appeler et ni la prévenir de mon absence. J'ai demandé à Valentino de veiller sur elle. Mais il a aussi, le cartel à géré. Il ne peut pas toujours être là pour la voir, et ça me ronge de l'intérieur.

Mais je vais me la fermer et essayé de penser à autre chose..

Pourquoi pas elle..... hein.

Mi cariño. Il y a bien longtemps que je ne l'ai pas vue.

Elle aussi, je ne sais même pas comment elle va.

Elle.. qui m'a choisi moi. Moi. Je n'ai pourtant rien pour lui donner bonheur, mais non. C'est moi. C'est en ma présence qu'elle aime être, aime être réconfortée. C'est à moi qu'elle, c'est confié, c'est à moi qu'elle a décidé de faire de moi son vrai premier et c'est moi qu'elle choisit d'aimer. Et cela fait maintenant trois ans que sa dure. Et je ne compte pas m'arrêter.

Elvira PérezWhere stories live. Discover now