Chapitre 37 : Mon ami

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Hello mes piovra 🐙

Vous allez bien ?💓

Nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira.💓

Je vous laisse avec la suite

Bonne lecture📖

Kiss- Sergueï 🐙














"L'ami est pour son ami un bouclier⋅"
















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Point de vue de : Valentino



- Le chargement numéro quatre, c'est bon. Tu peux y aller.

- Pérez, on a fini avec celui-ci.

Je déteste faire la vérification des camions de livraisons.

C'est clairement insupportable.

- Ouvre les portes cabrón, tu crois elles s'ouvrent toute seule peut-être.

Le jeune m'ouvre les portes arrières du camion avec embarras. Ceux de quatorze, quinze ans, nous craignent comme l'enfer.

Ça me fait tellement rire.

- Bien, en cas de contrôle, tu lui donnes ce carton déjà ouvert. Celles-ci ne comportent aucun pochon, ils trouveront rien, OK?

Il hoche la tête et se précipite, à s'éloigner le plus vite possible de moi.

Je fais si peur que ça ?

Les chargements avec les boîtes de conserve sont les plus simples. Aujourd'hui, ce sont des boîtes de piments, ou les pochons de trente grammes de cocaïne y sont posés. Les boîtes atterrissent dans des restaurants à entrepôts clandestins, puis sont vendues partout où nos dealers peuvent aller. Les premières boîtes de piments sont en général non remplies en cas de contrôle. Si la douane ouvre et ne trouve que de simples pots rempli de piments, ils ne soupçonnent pas plus.

Surtout que le piment est en partie, une épice venant de notre pays.

Alors on y gagne tout.

Je referme les portes, faisant signe au jeune qu'il peut y aller. J'en vérifie encore deux avant de pouvoir y aller.

Vraiment je déteste ça.

À l'opposé de l'entrepôt, Santiago se la coule douce avec son paquet de chips en mains, poser sur sa chaise de pêcheur.

Cabrón.

- Bouge ton sale cul de la, Melendez, et viens m'aider pendejo.

Il se marre et se réajuste sur la chaise.

Il se fout de moi là ?

- Pas besoin de t'aider, t'as déjà finis.

Il est content en plus.

- On verra si la prochaine fois, je vais lever le petit doigt, dis-je avec haine en lui arrachant le paquet de chips des mains.

- C'est mes chips ça.

Elvira PérezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant