Chasse!

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CR: 9-10 Avril 

DR: Fin juillet

§§§

F: Attends…Non… 

S: Qu'est-ce qu'elle chouine ?
La princesse ne veut pas bosser avec moi ? Je te fais si peur que ça ? 

Il s'esclaffait, riant à gorge déployée, il semblerait que je n'en avais pas encore fini avec lui !

Koko: Boss???

Rd: Mikey ??? 

Mikey: Vos petites histoires ne m'intéressent pas, reprenons!

Il l'avait déclaré et personne ne pouvait aller contre sa volonté, c'est ainsi, j'allais donc devoir travailler en binôme sur une mission avec le chien.

Si mon souhait avait été d'être traité de façon parfaitement égalitaire, s'enquérir alors d'un quelconque traitement de faveur serait plus que malvenu, j'acquiesçais, bien malgré moi, à sa décision, étant en capacité de me défendre si besoin.

Le travail est prioritaire ici, peu de place pour le sentimentalisme. 

Cela commençait sérieusement à en agacer un plus que les autres, de me voir ainsi être trimballé à droite et à gauche, et alors que les jours précédents il s'était légèrement détendu, le voilà recommençant à me coller aux basques, ne lâchant pas une miette de seconde qu'il obtenait en ma présence. 

Mignon, mais un peu lourd… 

°°°

Nous avions mis la main sur un infiltré, un jeune homme ayant rejoint l'un des laboratoires du Bonten pour le compte d'une organisation rivale. 

Nos drogues et autres substances illicites se vendant plutôt bien, cela apporte donc son lot d'envieux. Le vol d'informations est plutôt une affaire commune entre organisations criminelles, c'est à celle qui obtiendra la meilleure place sur le marché , et même si tout avait été fait pour que notre fameux traître se fonde parfaitement dans la masse, des yeux auront vite fait de repérer certains de ses agissements.

L'individu ayant été interpellé par les hommes de Sanzu, c'est dans la salle d'interrogatoire que nous le retrouvions. 

S: Bon bon bon… Qu'avons nous là cette fois? 

XX: Pitié… 

S: Piquoi? 

XX: S'il vous plaît… je n'y suis pour rien, ces personnes, ils ont ma famille…. 

S: C'est vraiment très ennuyeux ça ! 

Courbant son buste légèrement face à l'homme ligoté, ses lèvres surmontés de ses défauts s'élargirent alors dans un sourire défaillant. 

S: Tu sais, j'ai une idée,
tu nous dit tout, et nous t'aiderons à sauver ta famille ! 

XX: Vraiment? 

RéminiscenceWhere stories live. Discover now