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!! Tw!! Actes de tortures, meurtre.
°°° Montre nous s'que tu vaux !!!
La tranquillité de la nuit était brisée par les éclats de voix d'une terrifiante agonie, et la lumière faiblarde et grésillante du hangar nous donnait presque l'illusion d'être en plein milieu d'un film d'horreur.
Mais ça n'était pas un film... Et je n'étais même pas ici là victime...
Broyant jusqu'à l'âme l'homme dont la vie était sur le point de décliner, ils s'acharnaient à lui tordre les articulations, et le son d'une luxation à l'instant, n'était pas d'un écho très agréable à l'oreille. Celui du hurlement qui l'accompagnait par contre, leur étaient particulièrement délicieux, ils s'en delectaient avec plaisir.
Des outils, il y en avait à foison dans ce lieu sentant la bécane et le caoutchouc frais, mes yeux s'habituant à cette légère demi-obscurité s'arrêtèrent sur un vieux pied de biche disposé en hauteur.
Rn:T'es sûr de toi ?
Me disait le plus vieux des Haitani en me déposant l'outil dans les mains.
F:oui!
Rn:Ça devrait être marrant alors !
Dans la pénombre de ce garage, l'homme que nous devions éliminer ce soir-là se trouvait, lui, maintenu à une chaise, le visage tuméfié, les bras en miettes. Les deux frères lui avaient d'or et déjà fait passer un sale moment, et j'étais alors chargé de terminer le travail "à leur manière"!
Je m'approchais de celui-ci avec bien peu d'hésitation, mais même si j'avais déjà tué de quelques façons, la violence pure et dur ne faisait pas parti de mes habitudes, et il me faudrait sans doute m'y reprendre à plusieurs fois avant d'en finir complètement, surtout que notre homme, voyant l'horrible événement prendre place, malgré les sévices et tortures infligés à l'instant, se débattait, on s'en doute !
Rd:J'vais le tenir pour toi!
Me lançait Rindou accompagné d'un clin d'œil espiègle.
En parfait gentleman, il saisissait l'agitateur, bloquant la tête de celui-ci de son bras athlétique, l'empêchant ainsi de bouger, je pouvais alors accomplir ma tâche.
Je levais alors d'un geste l'outil méticuleusement choisi, du bout des bras, l'homme s'asphyxiant dû au manque d'air causé par ses hurlements, Rin qui le maintenait fermement, observant mon geste, espérant sans doute que mes capacités à cibler juste, ne s'avéraient pas contrefaites, d'un mouvement lâche et rapide je fendais le crâne de notre homme dans un sinistre bruit de craquement. Le regardant avec indifférence, il n'était qu'un pion, rien de plus, rien de moins!
