Pour survivre, il s'agit là d'une nécessité absolue.
Accepter de vivre pleinement chaque petit moment de joie qui me sont offerts et digérer rapidement tout événements traumatiques qui pourraient me nuire.
Je ne veux pas quitter cet endroit.
Mais quand bien même je possède certaines capacités de résilience, je n'aurai pas pu poursuivre l'aventure s'ils n'avaient pas été là, eux, mes soutiens !
°°°
T'es encore en train de t'empiffrer Kaku !
Fou moi la paix, on reste que 3 jours alors laisse moi profiter !
Balbutiait-il la bouche pleine.
On comprend pas quand tu parles imbécile !
Je riais.
Trois jours, c'est court, mais c'est tout ce qu'avait pu nous offrir Takeomi. Le travail, lui, n'attendais pas, et nous avions beaucoup de demandes en ce moment.
Nous étions arrivés hier sur les lieux, et avions déjà pu profiter d'un magnifique lever de soleil du haut du Harbour Bridge, ce fameux pont emblématique de Sydney, offrant une vue magnifique sur l'opéra et sa fameuse prouesse architecturale, magique.
Pour l'heure, nous dégustions de fameux hamburger dans la plus pure tradition, bien que je refusai catégoriquement de goûter au sien, le steak de Kangourou, t'es mignon chouchou, mais très peu pour moi, je préfère celui à l'ananas (foutez moi la paix, je suis une adoratrice d'ananas!).
Tout comme Londres, je n'avais auparavant jamais mis les pieds à Sydney en CR et je n'ai d'ailleurs jamais scripter ces endroits là, pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, dans ma dr, les lieux semble à chaque fois relativement proche de la réalité, ce qui est déstabilisant il faut bien l'avouer.
Je vivais là de véritables moments de bonheur, dans une ville au senteur marine magnifique, lumineuse et chaleureuse , avec mon meilleur ami à mes côtés, l'expérience était tout simplement impensable dans ma vie CR, je ne vivrais cela jamais ailleurs qu'ici!
Nous rejoignons en milieu de journée le Sydney Motorsport Park, Mr s'était mis en tête d'une activité fort sympathique, qu'il souhaitait à tout prix partager avec moi.
Est-ce-que vous pouviez l'imaginez vous, féru de voiture de sport à ses heures perdues ?
À vrai dire, je ne l'imaginais pas non plus.
En réalité, Kakucho aime terriblement la vitesse et les sensations grisantes que cela procure, de ce fait, il ne rate jamais une occasion, quand il en a la possibilité lors de ses voyages, de s'adonner à ce petit plaisir perso.
Ce fut l'occasion pour moi d'apprécier ses capacités de fin conducteur sur circuit automobile, même si je l'avoue, j'avais beau lui faire confiance, je n'en menais pourtant pas large, lui donnant l'occasion bien évidemment de me charrier. (Ceci est une vengeance de sa part !)
Nous terminions notre journée en nous dirigeant sur l'une des plages emblématiques d'Australie, Palm Beach, à une heure de Sydney, pour observer le coucher de soleil, paisiblement installé sur le sable doré et encore tiède, une bière fraîche à la main. Il n'y a clairement pas meilleure sensation que celle-ci.
Parfois, les choses sont bien trop parfaites pour durer.
°°° Lui venait de rentrer, et il est clair que mon absence au Qg aura vite fait de l'agacer, il avait donc décidé de pourrir le reste de mon séjour en me harcelant.
Cela m'avait presque manqué (Non, sans blague?).
Ben voyons, j'existe quand ça l'arrange celui-là…
J'imagine qu'il avait dû apprendre dans le même temps la requête des Haitani, je le voyais parfaitement aller les menacer de mort en les insultant jusqu'à la moelle, et d'ici je les entendais, clairement se vautrer de leur connerie.
S'ils voulaient l'allumer, ils avaient trouvé là un bon moyen.
(En espérant pour le reste qu'ils respectent notre deal… Mais s'agissant des Haitani, je n'avais définitivement plus confiance… )
J'étais prête à subir sa colère, je le savais, la tranquillité pour moi serait définitivement terminée dès mon retour… Mais en attendant, je décidais tout de même d'éteindre mon portable, Kakucho avait d'ailleurs fait de même bien avant moi, nous restions maintenant en tête à tête, rien que nous, pour les deux prochains jours à venir.
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En réalité non, c'est faux….
La peur, l'inquiétude, font partie du quotidien, et j'étais à cet instant, terrorisé à l'idée de rentrer et de devoir lui faire face, mais je m'efforçais simplement d'étouffer ce sentiment, je ne souhaitais pas inquiéter mon ami.
On ne s'habitue jamais vraiment à la violence, et plus nous vivons des moments doux et agréables, plus il devient difficile de la supporter…
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