Negligence!

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Nous voilà arrivés sur les lieux du rendez-vous.
Un vieux repaire de malfrat? Un bar malfamé ?
Rien de tout cela non, une simple devanture de gestion en assurance, tout ce qu'il y avait de plus classique, la planque parfaite en somme !


S: Toi, tu garderas un œil sur ceux à gauche, moi je m'occupe de ceux de droite, au moindre geste suspect, réfléchis pas, agis !

K: Je viens de lui dire de rester simple observatrice, tu le fais exprès ?

S: Elle fera son boulot comme tout le monde !

K: ...
De toute façon, tout se passera bien, alors tu n'as pas trop à t'en faire F !

J'acquiesçais d'un geste rapide de la tête.

Nos invités nous exhortèrent à les suivre jusqu'à une arrière-salle de l'établissement, là où nous attendaient notre homme et ses subalternes !
Après de ponctuelles salutations, les négociations pouvaient commencer !

°°°
Koko est un expert, et il excelle quand il s'agit de parler argent.

Le but étant de faire du profit, il était nécessaire de marchander le rachat d'une grosse partie du trafic d'héroïne, le final étant que tout le monde y trouve son compte.

Je les entendais faire grimper les chiffres jusqu'à des sommes astronomiques le plus naturellement du monde, mais je dois bien avouer qu'étant simple novice dans le domaine, je n'y comprenais pas grand-chose...
Et en l'occurrence, vu le fort bâillement perçu à mes côtés, je n'étais pas la seule...

°°°
Les pourparlers auront ainsi duré presque 2 bonnes heures, et je commençais grandement à piquer du nez.
Celles-ci prirent fin sans accroc, un accord ayant été conclu.

Nous fûmes donc raccompagnés jusqu'à la sortie, mais la vigilance resta de mise jusqu'à notre départ.

Enfin, nous pouvions nous détendre !

°°°
Sanzu poussa un léger soupir, attrapant l'une de ses petites gélules qu'il engouffra rapidement avec plaisir.
Il s'assoupissait sur son siège, relâchant complètement sa vigilance, le souffle long, le voilà parti au pays des songes comme un bébé.

 Il s'assoupissait sur son siège, relâchant complètement sa vigilance, le souffle long, le voilà parti au pays des songes comme un bébé

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Il n'était pas le seul à se relâcher, c'est bien Koko qui avait fait le plus gros du taf après tout !

K: Nous avons beau être une grosse organisation, nous n'en restons pas moins que des hommes après tout.
La menace est omniprésente, même pour nous.

Disait-il en abordant un léger sourire, se retournant vers moi.

K: Profitons-en pendant que l'autre pionce!
Est-ce-que tu tient le coup?

F: Disons que je commence à m'y faire !

K: Je sais parfaitement qu'il n'est pas simple à vivre...

F: Pire que ça... Mais en un sens, il a raison, il m'a sauvé la vie, alors je lui suis redevable, je ne peux le nier...

K: Tout ça n'aurait jamais dû se passer de la sorte ...

F: Je suis responsable, c'est moi, et moi seule qui n'ai pas eu la présence d'esprit de fuir après tout, alors je n'en veux à personne...

K: Si tu veux mon avis, tu es bien trop dur avec toi-même.

F: Peut-être...

K: Si t'a besoin de quoique ce soit, je suis là, alors n'hésite pas !
(Koko est l'homme parfait, genre vraiment !!!)

F: Merci Koko, mais encore faudrait-il que je sois libre de mes mouvements, il ne me lâche presque pas d'une semelle...

K: Sa possessivité est pathologique, tout comme le reste...

F: ...
Mais tu sais, je ne suis pas malheureuse pour autant, il y a aussi des avantages à travailler ici!

K: La thune !
F: La thune !
(synchro ahahah!)

*souriant de bon cœur*

S: Vous avez l'air de bien vous entendre les tourtereaux, dites-le si j'vous gêne?

Un frisson me parcouru tout le long du corps...
Depuis combien de temps il nous écoutait bordel...

°°°
Le silence qui s'était engouffré dans l'habitacle de la voiture nous ramenant au Qg fut extrêmement pesant...
Il était énervé, c'était certain, je le sentais du plus profond de mon être...

K: Sanzu, ne t'en prend pas à elle, elle ne faisait que me répondre...

D'un geste rapide il sorti son flingue pour diriger celui-ci vers Kokonoi.

S: T'as encore un truc à dire mec?

F: Sanzu s'il te plaît, on faisait rien d'autre que...

S: Oh toi, tu fermes ta gueule, attends un peu qu'on arrive, tu va regretter de flirter sous mes yeux!

F:...

Et justement, nous arrivions
...
















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