Réminiscence

affranchissement !

Tout petit paragraphe de mon journal, mais l'événement étant important, je tenais donc à l'écrire! 

°°°
Il n'était pas loin dès 14h ce jour-là lorsque je me retrouvais dans le bureau de Kokonoi.
Celui-ci m'avait fait appeler inopinément pour une affaire importante me concernant, et même si Sanzu grognait, il avait eu l'interdiction de m'accompagner, ordre du boss ! 

Je portais cependant ce jour là, une vilaine commotion à la joue…

K: Mais qu'est ce qu'il s'est passé ??? 

F: …

K: C'est encore lui hein ? 

F: C'est rien, il a juste été un peu agité cette nuit… 

K: Mais quel connard…. 

F: C'est pas de sa faute Koko…
Il a juste pensé que je l'avais trahi et il s'est réveillé en colère, j'étais là,
voilà tout… 

K: … Arrête de le protéger, il ne le mérite pas… 

F: … 

K: Vraiment… 

K: Bon, si je t'ai fait appeler, c'est pour te parler d'une chose. 
Tu ne possède pas encore de propre compte au Bonten n'est ce pas ? 

F: Non, c'est Haru qui récupère tout. 

K: C'est bien ce qu'il me semblait ! 

K: Alors j'en ai discuté avec Mikey, il est tant que tu perçoive ton propre salaire en tant que membre officiel ! 

F: Mais Sanzu ne sera jamais d'accord avec ça… 

K: Sauf si ça vient de Mikey ma jolie, c'est pour cela que je lui en ai touché un mot !

F: Ça me retombera pas dessus hein ? 

K: Non, tu peux me faire confiance. 

K: Par contre je vais devoir prendre quelques précautions,
ce dégénéré serait bien capable de te piquer ta thune sur ton compte… 

Il posait alors sa main sur son front en signe de dépit.

Je possédais désormais deux comptes, l'un étant le principal, une partie de mon salaire y serait déposé.

Etant une femme, Haru ne se posera donc pas la question de savoir pourquoi mon cachet est deux fois moins important que le sien,
mais en réalité,
la plus grosse partie de la somme irait sur un second compte,
dont seul moi-même, Koko et Mikey connaîtrions l'existence. 

Il me tendait alors une petite carte noir. 

K: C'est une carte possédant un code différent pour chacun de tes comptes, je te conseille vivement de les apprendre par cœur et d'éviter de les noter, enfin, tu connais la chanson…

K: Évite de donner le bon code à l'autre, je n'ai pas envie d'avoir fait tout ça pour rien !

F: Je sais Koko, je te remercie. 

K: C'est la moindre des choses F…
Tu vas devoir y retourner ? 

F: Oui, il m'attend au salon. 

K: Vous partez pour la prochaine mission ?

F: C'est ça ! 

K: Ne le laisse pas te refiler tout le boulot hein ! 

F: Ne t'inquiète pas pour ça, il fait sa part lui aussi. 

K: OK tant mieux ! Bon courage alors.

F: Merci Koko. 

Je ne pouvais pas lui parler très souvent, alors cela m'avait fait tellement plaisir de le revoir, que mes lèvres ne pouvaient s'empêcher de sourire…

Mais j'ai pu aussi constater par la même occasion, que désormais je ne ressentais plus rien pour cet homme, et c'était probablement mieux ainsi, cependant je l'avoue à moitié,
cela me rendait un peu triste…