Il n'y a pas de jour de repos spécifique au Bonten, les missions peuvent s'enchaîner pendant plusieurs jours puis nous laisser un certain répit, ceci aux bons vouloir de nos commanditaires et de Mikey.
Depuis quelques jours nous sommes donc en repos, et Haruchiyo m'a fait découvrir sa nouvelle lubie...
"Puisqu'il faut bien que je serve à quelque chose quand ses couilles sont vides" (charmant n'est-ce pas ?On s'y habitue à son franc parler ne vous inquiétez pas...), je serais donc sa testeuse de nouvelles drogues...
°°° Le Bonten lance sur le marché un nombre incalculable de nouveautés chaque année, de la petite pilule qui vous fera juste faire de doux rêves aux drogues les plus pures et les plus dures, il y en a vraiment pour tous les goûts ...
Pour pouvoir les tester, l'organisation utilise des cobayes, la plupart d'entre eux sont des consommateurs réguliers volontaires, en échange d'une petite compensation financière, le Bonten achète leur silence et se décharge ainsi de toutes responsabilités si l'expérience tourne court.
Et quoi de mieux qu'une personne qui jouera les cobayes gratis sans se plaindre n'est ce pas ?
"De toute façon, à partir du moment où t'a mis les pieds ici, ta vie ne t'appartient plus, alors je peux bien en faire ce que je veux? "
Autant vous dire que je n'avais auparavant jamais touché une seule drogue. Quoique peut-être un petit pétard pour "faire comme les copines" et cela remonte à plutôt loin... Bien sûr, j'ai eu quelques petits copains consommateurs, mais bien loin d'être aussi friqués que les gars du Bonten, leur consommation en était limitée et donc forcément ils n'étaient pas spécialement dans le partage, ce qui est plutôt une bonne choses, je n'ai alors jamais eut à souffrir d'un quelconque manque.
Imaginez ma tête, moi? Expérimenteuse de produits illicites ? Ben voyons !
S: T'inquiète pas va, on va y aller mollo, faudrait pas que tu clamse dès le premier jour !
(Bah merci bien pour votre sollicitude mon cher monsieur, cela me touche profondément !)
°°° Cependant, il y a là quelques désagréments qui m'attendaient au tournant. Bien que l'accès aux opiacés et autres drogues dans ma Dr soit aisé et en accès libre, ce n'est pas le cas de ma CR ! Tout comme l'esprit enregistre les douleurs et abus subis lorsque je shift (c'est sympa parfois ca!), l'effet de manque lui est, tout comme le reste, sensiblement le même des deux côtés...
N'ayant pas pris la mesure de ce risque en considération, me voilà donc rapidement devenue dépendante, cela m'obligeant à retourner auprès de lui pour ne pas tomber malade à en crever...
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Oui, je crois bien, que je ne suis pas prête de la quitter, cette DR...
