Affliction!

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C'EST HORS DE QUESTION...


Je préfère encore te voir morte, plutôt qu'avec eux !!!


°°°
Sur ces draps qui avaient été de nombreuses fois la scène de nos deux corps s'unissant, un drame se jouait.

Il était en train d'éliminer la gêne que j'étais soudainement devenue, et ses doigts que j'avais commencé à apprécier, avaient laissé place au meurtrier, resserrant son étreinte autour de ma gorge,
il n'hésitait pas !

Je m'agrippais alors à ses bras, de toutes mes forces, le griffant, tentant de lui faire lâcher prise, mais ne parvenant plus à reprendre mon souffle, je perdais conscience peu à peu, avec un seul mot en tête... Pourquoi ???

Je n'avais pourtant, rien fait de mal...

Soudain un son lourd brisa le crime qu'il était en train de commettre, quelqu'un frappait à la porte avec énergie !


???: SANZU, JE SAIS CE QUE T'ES EN TRAIN DE FAIRE, ARRÊTE ÇA IMMÉDIATEMENT...
C'EST MIKEY QUI M'ENVOIE !!!!


À l'évocation de son nom, il stoppa net... Alors c'était vrai, il ne pouvait vraiment rien faire contre lui?

Toussant vigoureusement, je reprenais difficilement ma respiration, cherchant autant d'air qu'il m'était possible d'emmagasiner, je me recroquevillais alors sur moi-même...

C'était Koko derrière cette porte, et il continuait à tambouriner avec force contre celle-ci. Étant fermé à clé, il ne pouvait rien faire d'autre...

Sanzu s'était levé, se traînant en direction de l'entrée.

La tête complètement vide, allongé sur ce lit en position fœtale, les larmes que je n'avais pu retenir dévalaient ainsi mon visage...
Je souffrais, alors je n'entendais rien de la conversation des deux hommes à l'extérieur de l'appartement.

Une porte qui claque... le son d'un briquet qui s'allume... Des bruits de pas qui résonnent et se rapprochent... un mouvement sur le lit.

Il s'asseyait, silencieux, son poing serré.

Et puisque pour certaines raisons, il ne pouvait pas me frapper, le matelas avait pris le coup à ma place...


S: Retourne dans ta chambre, cela vaut mieux!!!
Je ne suis pas sûre d'être capable de me contenir bien longtemps...


Qu'avaient- ils bien pu se dire ?
Je n'en savais rien mais je devais, pour l'instant, fuir, m'éloigner complètement de cet homme dangereux.

Je quittais alors l'appartement pour regagner ma chambre, mon visage pétri par les larmes...

À l'instant, il m'avait rejeté ???

*Ellipse*

Moins d'une heure plus tôt, Takeomi m'invitait à rejoindre son bureau.

RéminiscenceWhere stories live. Discover now