Habitudes [Blue Lock]

[Chapitre 30~]

Bachira s'étire. Il est étalé dans son lit d'hôtel. Flemme de se lever, hein. De toute façon, c'est pas comme si on allait venir le réveiller... Ah.

Bah si en fait. Merde. C'est vrai. Si selon ses magnifiques et précises estimations matinales on est le jour qu'il pense... C'est incroyablement cool ! Bachira a hâte d'y être.

"I got to say.. OHOHO"

La radio de son taxi est mise sur une musique chelou qu'il ne connaît pas. Bachira songe qu'il l'aime bien quand même en regardant pas la vitre de la voiture moche et petite dans laquelle il est transporté. Le trajet ne coûte pas cher, donc ça lui va. Il passe la main dans ses cheveux un peu mouillés, observant la ville aux rues longues et sinueuses qu'il ne connaît vraiment pas. Il a refait sa teinture récemment, lorsqu'il est passé titulaire. Il se dirige vers l'aéroport pour trouver Yoichi.

Yoichi a essayé de l'appeler dix ou douze fois, d'ailleurs. Outch. Il doit s'ennuyer. Ou avoir un problème. En fais, Bachira a 10 appels manqué d'Isagi, et 4 messages. Visiblement, il a embarqué dans l'avion mais son vol a été légèrement reporté à cause du brouillard. Merde. Bachira reçoit un nouvel appel, qu'il essaie de déccrocher le plus vite possible. Sans vraiment de succès, puisqu'il n'arrive pas à faire glisser son doigt pour décrocher. Finalement, il gesticule inutilement mais finit par par réussir.

-Helloooooo, fait il en étouffant un baillement. Yoichi lui vrille les tympan en m'engueulant.

_-_-_-_-_

"Pourquoi... Pourquoi..." marmonne Isagi en le secouant dans tout les sens. "Tu es un imbécileee."

-Je saiiiis, mais t'es pas content de me voir quand meeeme.

-NON.

Le chauffeur espagnol regarde la scène d'un air eberluer puis leur demande si ils veulent bien le suivre jusqu'au taxi, qui est toujours aussi moche. Isagi a l'air gêné un instant puis donne une adresse assez complexe, mais Bachira hausse les épaules intérieurement en se disant que le chauffeur doit en avoir vu d'autres.

La petite voiture s'arrête devant un immeuble assez grand et pas trop degueu, avec un grand arbre inconnu à Bachira. On dit une espèce d'arbre ou une race d'arbre, d'ailleurs ?

Isagi paie le chauffeur et s'avance dans l'immeuble. Il ne lui adresse même pas un regard. Toujours ronchon, celui là. Pff. Bachira s'en fout de toute façon, du coup il lui raconte tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il va faire, tout les gens qu'il a rencontré et tout ceux qu'il va rencontré, et Isagi se met à sourire. Puis il ouvre la porte avec une clef, entre, et s'essuie les pieds sur un espèce de tapis d'entrée avec marqué "welcome home". Bachira se demande si il a raté quelque chose. Il beugue.

Il a définitivement raté un truc.

Bon. Isagi a attendu son avion un long moment. Puis, il a embarqué. Ensuite on lui a dit que le vol était repoussé dans la matinée à cause du brouillard et de la mauvaise visibilité. Il a envoyé un message à ses parents, qui gardait la bestiole, son chien, et apparament elle avait déjà eu le temps de casset un pot de fleurs, de mordre le chien du voisin, --celui qui fait trois fois sa taille, oui -- et de se coincer dans les roues d'un vélo. Parfois, Isagi se demande comment il arrive à survivre. Mais il s'est dit que ça allait s'arranger, même si Meguru ne répondait pas à ses messages. Son avion avait finit par partir, grâce au ciel. Mais à l'atterrissage, que se passe t'il ? On se le demande. Meguru ne répondait toujours pas, ce bâtard, et la valise d'Isagi ne pointait pas le bout de sa poignée. Isagi voulait mourir.

Puis Bachira repondit a son appel avec un "ouais, désolé j'arrive ! J'suis la dans 5 minutes", 20 minutes plus tard, ce con se ramenait avec un chauffeur espagnole et une voiture de merde. Parfois, Isagi le détestait. Même si l'entendre blablater ne le dérangait pas tant que ça. Visiblement, Bachira avait gérer sans lui.

Mais a ce moment, un nouveau problème ! Evidement, Bachira n'avait pas compris qu'ils avait commencé à louer un nouvel appart. Es-ce que ce débile pensait qu'ils allaient rester dans des chambres d'hôtel toute leur vie ?

Pfff. Il laissa Bachira sautiller partout comme un con et s'assit directement par terre. Il regarde la ville qu'il ne connaît pas par la fenêtre, soufflant un peu. Planifier un déménagement à distance, c'etait lourd. Il sourit. Au moins, son abrutie est là.

Puis il blémit. Ç'était pas un bruit de casse, qu'il vient d'entendre, n'est-ce pas ?

Ui. J' ai terminer ce recueil. Ça finit par un déménagement, la boucle est bouclé, non ? Le dernier chap est un petite citation, aussi. Et quand à mon retard... Bah j'ai le covid, et je me suis mis à acrir du angst au milieux. Pas ouf.

Voilà, j'espère que ça vous aura plus ! Si quelqu'un veut me faire lire ce qu'il a écrit, fanfic ou pas, dites moi !