[~ Dix-sept ]

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J'aime ce chap. Trop génial a écrire. J'aime ce recueil.
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    Un bus suivait les boucles de la route, seul dans la nuit (c'est faux). Il prenait donc le temps d'avancer lentement dans les côtes, permettant a ses nombreux passagers, absorbés d'une manière étrangement belle dans leur téléphone portable, d'admirer la vue. (le connard de chauffeur créait en fait un bouchon dans une route pommée en pleine campagne, et trois putains de voitures étaient bloquées).

Si un oiseau les observait depuis les cieux, il pourrait voir par exemple dans ce véhicule deux jeunes hommes, proches physiquement l'un de l'autre mais visiblement opposé par une querrelle d'une rare véhémence.

Ce majestueux volatile aux douces plumes aurait également put apercevoir deux amis jouant à la consoles ou un couple discutant paisiblement mais railleusement.

Mais cet oiseau préférerait sans doute d'abord s'intéresser à une personne bien précise. A l'intérieur de ce bus, blotti (avachi ) côté fenêtre, se trouvait Bachira Meguru.

Il se tenait tout contre la fenêtre, la place à côté de lui occupant son sac. On aurait pu penser qu'il observait, calme, silencieux et discret, un paysage d'une splendide grâce, mais la vérité était tout autre.

Bachira serrait son ballon contre lui comme un doudou, perdut dans le sommeil qui le laissait la bave aux lèvres. Il rêvait de foot, comme à son habitude, et son pouce (qu'il adore sucer, le gosse ) était retombé le long de son corps.

Le camps d'entraînement auquel il avait été condamné l'avait visiblement épuisé mais lorsque la légere sonnerie de son téléphone retentie, il eu un sursaut et y répondit à toute vitesse. C'était un message d'Isagi, et il lui envoya sa réponse avec un grand sourire.
Ils échangèrent quelques messages, Bachira se retenant parfois de rire. Il ne remarqua pas les regards qui se braquèrent sur lui.

Jusqu'à ce qu'il sente une présence étrange l'observer.

Il sursauta lorsque, troublé il jeta un coup d'œil autour de lui. Il vit les expressions taquines de Chigiri et Kumigami, celles un peu ennuyés de Nagi et Rin, celle légèrement sadique de Shidou, et celle concentré (ou un peu supérieur ) de Nikko et Reo.

Il eut le temps d'envoyer un rapide : “je te laisse Yoiyoi ” a Isagi avant de se faire bombarder (de paroles hein) :

—Bachira... A qui tu parle ?! On la connaît ? (une voix très taquine. )

—Pourquoi vous nous cachez toujours tout ?

—Elle te plaît ? (une voix un peu ennuyer mais avec une pointe d'intérêt )

—Comment elle s'appelle ?(le ton de celui qui sait tout mieux que les autres )

— Vous êtes ensemble ? (désintéressé ) Concentre toi plus sur le foot.

—Explique nous tout, petit Bachira. (le sadisme n'est pas une religion )

— Mais pourquoi vous me harceler ? Votre méchanceté est sans limite ! Bachira avait l'air offensé.

— C'est Isagi ? Finit Nikko d'un air un peu timide.

—QUOI ?!

Bachira explique l'histoire, répondant au harcèlement de ses coéquipiers. Ils sont pénibles et ils s'invitent chez eux. Chigiri et Kunigami veulent tuer Isagi pour ne rien leurs avoir dit. Fin.

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Mon humour est particulièrement particulier. Je tombe dans l'égoïsme. La suite sur les potes bientoooooot.

Habitudes [Blue Lock] Where stories live. Discover now