[~Trois ]

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La page qui a inspiré ce chapitre est en média, et ce chap' est un peu plus long que les autres, voilà. *j'ai cette impression grandissante que les perso deviennent OOC. *
Bonne lecture !

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Isagi ne comprendra jamais pourquoi Bachira le force toujours à l'accompagner faire du shopping.
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Faire du shopping est insupportable. Vraiment. Il faut trouver des vêtements, puis chercher la taille qui nous convient, et il ne se rappelle jamais de la sienne mais connaît par cœur toutes celles de Bachira. Même celles de ses caleçons. (Il vivent ensemble depuis trois putains d'années, Isagi trouve que c'est une bonne excuse)

Bref, généralement on ne trouve pas sa taille dans les rayons et si on la déniche par miracle, alors la suite -l'horrible suite- est de faire la queue pendant des heures pour pouvoir essayer un vétément, qui ne vous vas pas, de toute façon. Et aller savoir pourquoi, Bachira veux se faire chier avec Isagi, ou le faire chier, ce qui est bien son genre. Les deux ne supportent pas de faite les magasins, pourtant Bachira finit toujours par s'amuser et à courir partout comme un chiot dans le centre commercial. La vie d'Isagi est  triste.

C'est ainsi qu'Isagi se retrouve assis sur les pouf devant les cabines, à attendre. Ses vêtements à lui, il les commandes, parce que c'est plus simple, que ça coûte moins cher et que même si c'est pas japonais il s'en fout un peu. Bashira sort et lui montre pour la énième fois des vêtements. Isagi est sur qu'il voulait faire mannequin et qu'il a abandonné parce que ça vie c'est le foot. Yoichi secoue la tête devant son ami.

— Bashi, t'as pas besoin de cravate, ni de costard, tu travaille dans le sport, putain. Ou t'as trouvé ça, de toute manière ?

— Je suis pas une abeille*! S'écrit Meguru, avant d'ajouter d'un air bougon :
Mais le costard me va biiiieeen. En plus j'en aurais peut-être besoin pour un des gala des parents de Reo... S'il-te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît...

—Il préfère quand on se pointe en joggings. Alors non, range moi ça, fait Isagi avec amusement (et crainte. Parfois Bachira se passe de son avis et ce n'était pas glorieux. )

— Tu es méchant, observe Bachira. Bon, maintenant va me chercher un short et un pijama. Méchante personne.

—OK. Garde la cabine.

Isagi était devenu un maître pour hâter sa torture. Il avait l'habitude, puisqu'ils achetaient des vêtements tous les trois mois. C'était une bataille nécessitant trois étapes. La première consistait à choisir l'heure, c'est à dire que lorsque Bachira voulait dévaliser des magasin d'un centre commercial, Yoichi repoussait cette épreuve à une heure creuse, ou à une heure où Bachira était déprimé, donc un peu moins chiant. La dernière option était rare.

Ensuite, la deuxième étape était de choisir l'itinéraire, donc des magasins pas trop cher, et une boutique de nourriture à la toutes fin. Si par malheur Meguru apercevait de la bouffe, quelle soit sucré, salé, alors il s'y arrêtait, le temps de goûter à l'entièreté de la carte. Et Isagi souffrait.

En trois, il y avait l'aide. Bachira essayait ce qu'il choisissait en début puis c'était à Isagi de chercher pour lui. C'était plus raisonnable. Ça évitait toute sorte de vêtements farfelues. Isagi ne pourrait jamais oublier la fois où Bachira avait essayé le gothisme. Il faisait peur.

— Tiens, j'ai pris ta taille. Pas besoin de vérifier.

—Alors Isagi ? Ça me va bien ? Demande Bachira en tirant sur le bas de son T-shirt blanc.

— Impec'. Bon, on va à la caisse ? J'ai vu un magasin de crêpes vers la sortie.
L'appât est ferré et Meguru accepte avec un enthousiasme frôlant l'hystérie.

(La caisse fut un moment gênant. La vandeuse drague Bachira, qui ne s'en rend même pas compte. Puis elle leurs compte un article trois fois, et Bachira oublie un de ses bracelet sur le contoire.
Très gênant, surtout que Bachira décide de revenir pour racheter des élastiques, puis un bandana avec des abeilles. La vandeuse croit donc qu'il répond à ses avances et engage une conversation, gênante elle aussi, jusqu'à ce qu'Isagi tire Bachira hors de la boutique en s'excusant pour le dérangement.)

Finalement, il lui achete une glace qui fondit à moitié sur le chemin de leur appart'.

Un jour, il faudrais qu'Isagi refuse de se rendre au centre commercial ou qu'il convertisse Bachira aux achats en ligue. Plus prudent. (Après, il faudrait aussi le surveiller, mais Isagi détestait les magasins, donc ça vaut le coup d'essayer.)

En attendant, Bachi était mignon avec un bandana abeille.

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*le “bachi” de Bachira veux dire “abeille ”en japonais, je fais donc des jeux de mots nuls.

Habitudes [Blue Lock] Where stories live. Discover now