[~ Dix-neuf ]

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       Il a peur. Il a vraiment peur. Il ne sait pas pourquoi, mais c'est comme ça. Ça le bouffe. Il tousse violemment, et ça lui donne encore plus mal à la gorge. Ses yeux se plissent, il les ferme et se laisse tomber en arrière. Sa tête heute le sol avec un bruit sourd, bientôt suivit du reste de son corps. Il doit ressembler à une poupée desarticulée, de loin. Il a mal, sa têteest sans dessus dessous, et il est parcourut de frissons. Son bras est tordu et des courbatures brûlent dans chacun de ses muscles. Des larmes pointent leurs têtes au coins de ses yeux.

Il a mal à la tête, mal partout.

Sa tête est si lourde, si brûlante, si horriblement douloureuse. Il essait de réfléchir. Comment on se relève, déjà ? Il n'arrive pas à réfléchir. Il a mal à la gorge et très chaud.

Il brûle ?

Il brûle de froid cette fois.

Et il a peur, encore. Soudain un bruit déchire ses tympans. Le bruit ne doit pas être fort, mais ses oreilles sensibles sifflent. Il n'identifie pas le bruit, il lui semble que la seule chose qu'il connaît c'est le son de sa propre respiration, erratique. Quelque chose s'approche, pas reconnaissable. La chose lui lèche le visage, c'est frais mais désagréable.

Il tente un mouvement pour se dégager, toujours au sol, mais son bras est si lourd qu'il ne bouge pas. L'être qu'il ne reconnaît pas se blottit contre lui en émettant ce son long et teinter d'un certain désespoir. Ça lui mordille le bras.

Bachira s'endort.

_________

Isagi trouve ses clefs et ouvre la porte doucement. Il tend l'oreille mais n'entend rien. Il hausse les épaules avec un petit sourire, songeant que Bachira a dût sortir pour jouer ou courir comme un con avec la Bestiole.

Il pose son sac de cours et traverse le salon. Il se fige au milieux de la pièce, attentif. Il lui a semblé entendre un geignement plaintif. Il repense très vite à hier. Putain. Bachira avait un rhume. La maladie de ce con doit s'être développée, avec un peu de malchance. Il se précipite dans leur chambre.

— Enfoiré...

Son idiot est étalé sur le sol, tout pâle. Il couvre son front de sa main, tout en remarquant le chien blottit contre son deuxième maître. Il l'enmènne dans une autre pièce rapidement. Évidemment, Meguru a de la fièvre. Il a également la respiration haché. Isagi le soulève dans ses bras et le dépose sur leur lit. Il vire la couette, les oreillers pour les changer vite, tant pis pour le drap. Meguru gémit un peu quand il le soulève pour surélevé sa tête mais ne se réveille pas. Isagi prends sa température, le change, puis ramène de la glace et des gants.

Il ne se souvient plus si il faut réchauffer un malade et le faire transpiré ou le faire se sentir mieux en le refroidissant. Tant pis, Meguru transpire déjà assez.

Isagi finit par s'assoir à côté du lit et met sa tête dans ses mains. Il soupire. Cet enfoiré a le dont de l'inquiéter. Il le déteste autant qu'il l'adore pour ça. Cet idiot si affectueux...

—... Oi'i... (Yoichi )

— Bachira. Allongé. Maintenant.

—... Kay.

— Comment tu as fait pour tomber aussi malade, sérieux...

—... C'as 'a fau' e. (C'pas ma faute)

— Bien sur que si c'est ta faute. Et uniquement la tienne.

— 'as ym'a. 'est de'a'reable. (pas sympa. C'est désagréable )

— Je m'en doute. La prochaine fois j'arrive plus tôt. J'imagine que tu ne veux pas manger, mais tu veux du sirop ?

—'le droit ? (j' ai le droit ? )

— Pff, c' est pas maintenant que tu vas grossir, abruti. En plus même avec le foot, faut prendre soin de soi.

Bon, j'y vais. J'en ai pour.... Mmm, trois minutes, ça va aller ?

— Yoiyoi, 'as en' ucre. (Yoiyoi. Je suis pas en sucre)

— Si. Clairement.

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J'etait malade jusqu'à dans la nuit, et tout seul. Paix à mon âme. Voici ce que je pond quand je suis fatigué.

Un p'tit com ?

Habitudes [Blue Lock] Where stories live. Discover now